Cameroun - Economie. Une cimenterie marocaine s'implante au Cameroun

Alliance NYOBIA | Cameroon-Tribune Mardi le 22 Mai 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La première pierre d’un projet estimé à 20 milliards F posée samedi à Douala par le Premier ministre Philemon Yang.

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Le premier sac de ciment sera produit fin 2012. Engagement pris samedi à Douala par Anas Sefrioui, Pdg de Ciments de l’Afrique-Cameroun (Cimaf), entreprise dont la première pierre était posée le jour même par le Premier ministre Philemon Yang, représentant personnel du chef de l’Etat. Installée dans la zone industrielle de Bonabéri, non loin du pont du Wouri, l’entreprise annonce une capacité de 500 mille tonnes par an, extensible à un million de tonnes – le clinker viendra de deux usines basées au Maroc.

Pour Philemon Yang, en soutenant ce projet qui va générer quelque mille emplois, le gouvernement renouvelle son engagement aux côtés du secteur privé pour le développement du Cameroun. Tout en promettant de garantir les meilleures conditions à la nouvelle société, les pouvoirs publics ont néanmoins émis, par la bouche du PM, quelques souhaits : la plus grande utilisation possible de la main d’œuvre locale et la meilleure implication possible des entreprises locales, dans la sous-traitance particulièrement. Autres souhaits : que la société s’astreigne au respect des normes, de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement.

Cela dit, cette cimenterie est visiblement la bienvenue : les différents orateurs relèveront combien il est important, dans le cadre des grands projets en cours, d’avoir du ciment – de préférence de bonne qualité et à bon prix. Pour Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, la hausse annoncée de l’offre en ciment arrive à point nommé. La ville vient d’adopter son plan de développement urbain, le deuxième pont sur le Wouri reste évoqué, ainsi que d’autres projets – comme les programmes d’habitat social – nécessitant ce matériau.

A ne pas négliger, la possibilité de voir disparaître (ou du moins de voir réduite) la spéculation sur le ciment, de nature à plomber des projets, des chantiers. S’agissant de chantiers, l’ambassadeur du Maroc au Cameroun, Lahcen Saile, a assuré que le royaume chérifien suit attentivement ceux que notre pays lance. Et que le Maroc est prêt à coopérer avec le Cameroun « dans sa marche audacieuse vers le développement ». La foule, venue nombreuse, aura sans doute suivi avec intérêt les différentes prises de parole. Mais l’image qui restera gravée dans les esprits sera celle d’un Philemon Yang, avec notamment à ses côtés Emmanuel Bonde (le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique), maniant la truelle pour poser une première pierre historique.

 

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