Cameroun - Economie. Une «New Generation» s’ouvre pour les cacaoculture et caféiculture camerounaises

Investir au cameroun Lundi le 02 Juillet 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Investir au Cameroun) - Les filières cacao et café au Cameroun font face, depuis une vingtaine d’année, au vieillissement constant du producteur et du verger. Selon une étude socioéconomique menée l’année dernière, l’âge moyen du producteur de café est de 55,81 ans ; elle est de 56,8 ans dans la région de l’Est et de 65,11 ans dans l’Ouest.

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Aussi le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) a-t-il mis sur pied un programme ambitieux de rajeunissement de la force de production dénommé « New Generation ». Il s’agit de développer durablement les productions cacaoyère et caféière en accompagnant et en soutenant les jeunes formés dans les centres et écoles de formation agricole et désireux de devenir de véritables professionnels dans la cacaoculture et la caféiculture. Ceci complète d’importantes mesures prises à travers divers programmes et projets (PSCC, PPDMVCC, PAPA, etc.) pour le rajeunissement du verger.

Le programme New Generation est un instrument mis en place pour promouvoir la formation professionnelle et l’auto emploi à travers l’implication effective des jeunes dans la production de cacao et de cafés de qualité. Ceci tend non seulement à rajeunir la force de production, mais aussi à professionnaliser les jeunes producteurs, à créer des emplois pour les jeunes et en milieu rural, à améliorer la qualité et la productivité ce qui permettra, in fine, d’accroître la production globale.

Pour ce faire, le CICC signera des conventions avec le Minader et le Minepia qui disposent de centres de formation dans les métiers agropastoraux, ainsi qu’avec des centres privés de formation dans les métiers agricoles dans tous les bassins de production. Il s’agit, là encore, de renforcer leurs capacités en matière de cacaoculture et de caféiculture, et d’apporter aux jeunes issus de ces structures de formation un appui technique et matériel dans la réalisation des projets portés sur la mise en place de nouvelles exploitations de cacao et de café.



Car chaque jeune entrant dans le programme s’engage, à la suite de son apprentissage, à créer une exploitation de cacao ou de café d’une superficie minimale de 3 ha. De son côté, le CICC s’engage à lui apporter un appui à la mise en place de la pépinière, à la mise en place et la conduite de la plantation et lui assurera l’encadrement technique pour conduire l’exploitation pendant une période de 3 ans. En cas de besoin, il fournira également un appui technique dans la commercialisation de ses cacao et café. Surtout, le CICC apportera un parrainage pour la certification.

Le CICC a pour objectif de prendre en charge 100 nouveaux jeunes chaque année à partir de 2013, soit un suivi simultané de 400 jeunes par an dès 2016.

 

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