USA. Un jeune Américain accusé de tentative d'assassinat contre Barack Obama

AFP Jeudi le 17 Novembre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
WASHINGTON - Un jeune Américain arrêté dans l'enquête sur des coups de feu tirés près de la Maison Blanche a été accusé jeudi de "tentative d'assassinat contre le président des Etats-Unis" Barack Obama, qu'il considérait comme "le diable".

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Le président Obama et son épouse Michelle, qui habitent en permanence à la Maison Blanche avec leurs deux filles et la mère de Mme Obama, étaient en déplacement à San Diego (Californie, ouest) vendredi au moment des tirs.

Malgré des mesures de sécurité draconiennes, une balle a été retrouvée encastrée dans une vitre de la résidence présidentielle, située au centre de Washington, selon le Secret Service, chargé de la protection du président Obama.

Oscar Ramiro Ortega-Hernandez, 21 ans, interpellé mercredi près d'Indiana en Pennsylvanie (nord-est), à 300 km de la capitale, a comparu jeudi dans cet Etat devant une cour fédérale de Pittsburgh, où un juge a ordonné son maintien en détention, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère de la Justice.

Domicilié dans l'Idaho (nord-ouest), il est accusé de "tentative d'assassinat contre le président des Etats-Unis" et encourt la prison à perpétuité.

Selon la plainte obtenue par l'AFP, qui cite un témoin ami du suspect depuis plus de six ans, M. Ortega-Hernandez considérait le président Obama comme "le diable" dont "il fallait s'occuper". Selon lui, l'accusé "préparait quelque chose" et "ne s'arrêterait pas tant que ce ne serait pas fait"

Un autre témoin de l'Idaho a indiqué que le suspect était devenu de plus en plus "agité", "convaincu que le gouvernement complotait contre lui". Il voulait "faire mal" au président Obama, parlait de lui comme "l'anté-Christ". Il "devait le tuer", a dit un troisième témoin, selon la déclaration de l'agent spécial du FBI chargé de l'enquête, jointe à la plainte.

M. Ortega-Hernandez, qui porte la mention "Israël" tatouée sur le cou, sera transféré "d'ici quelques jours" à Washington pour la suite des procédures judiciaires, a indiqué le bureau du procureur à Pittsburgh. Aucune date n'a encore été fixée pour son inculpation.

Sollicité par l'AFP, le service de presse de la Maison Blanche s'est refusé à tout commentaire sur ce nouveau développement.

Selon la plainte, les tirs se sont produits vendredi vers 21H00 à la hauteur de la 17e rue et de Constitution Avenue, entre l'Ellipse, le jardin situé au sud de la Maison Blanche, et l'obélisque dressé au milieu du Mall, l'immense esplanade du centre de la capitale.

Un témoin avait immédiatement parlé du conducteur d'une voiture sombre qui avait "tiré en direction de la Maison Blanche par la vitre du passager". Les enquêteurs avaient retrouvé quelques minutes plus tard une Honda Accord noire abandonnée immatriculée dans l'Idaho qui s'est avérée être au nom du suspect. A l'intérieur, un pistolet d'assaut semi-automatique et des munitions.

"Plusieurs impacts de balle ont été découverts sur la façade sud du bâtiment au deuxième étage ou au-dessus", sachant que la famille présidentielle vit aux deuxième et troisième étages. "Plusieurs balles et fragments" ont été retrouvés dans les environs, précise encore le document.

L'enceinte de la Maison Blanche est sévèrement gardée par le Secret Service, dont des tireurs d'élite sont postés en permanence sur le toit. C'est la première tentative sérieuse connue dirigée contre le président Obama, qui n'avait reçu jusqu'ici que des menaces de mort.

Mais la résidence a déjà été visée par des tirs sous les présidents précédents.

L'un des incidents les plus notables s'était produit en octobre 1994, lorsque Francisco Duran, 26 ans, avait tiré deux douzaines de balles contre la résidence où se trouvait le président de l'époque, Bill Clinton. Duran avait été condamné l'année suivante à 40 ans de prison.

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