Le Gic Sawa O Pagnya a procédé ce mercredi 20 janvier 2016 aux activités marquant la campagne de sensibilisation et d’identification des handicapés de Douala.

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Il est question d’identifier les individus vivant avec un handicap dans la cité économique et le département du Wouri, valoriser leurs droits et leur apporter une assistance médicale grâce au financement de l’organisation Africagua et la Mairie de Saragosse. Le Gic sawa O Pagnya que pilote la Camerounaise Hermine Vanessa Essiben, se propose de mener des actions allant de janvier à mars prochain. « Nous voulons que le regard porté sur une personne en situation de handicap change ; ses droits soient respectés. Je vis en Espagne depuis 2000 et c’est en 2011 que j’ai réalisé un de mes rêves : créer une association pour soutenir les handicapés», explique la président du Gic en question. Devant le délégué départemental des affaires sociales, des responsables des centres et d’arrondissements, Hermine Vanessa et son équipe ont exhorté l’assistance à adhérer à son initiative. C’était mercredi 20 janvier au Centre d’accueil et d’animation de Bépanda.

L’association note que malgré les efforts du Gouvernement, les personnes handicapées qui comptent pour une bonne part de la population camerounaise, se heurtent encore à des obstacles qui les empêchent de participer à la vie de leurs communautés. Elles sont souvent contraintes de vivre en marge de la société. Elles sont victimes de préjugés et de discriminations, et se voient régulièrement refuser la jouissance de droits aussi élémentaires que le droit à l’alimentation, à l’éducation, à l’emploi, aux soins de santé et à la médecine de la procréation. D’ailleurs, ces plaintes ont été relevées le 3 décembre 2015 lors de leur Journée internationale, laquelle a été instituée par l’Organisation des Nations Unies en 1992 à travers sa résolution 47/3, en raison des difficultés qu’éprouvaient les personnes handicapées dans la société. Il s’agit pour les Nations unies, de marquer un temps d’arrêt afin d’évaluer les actions menées en faveur de cette couche, d’envisager de nouvelles perspectives pour la valorisation de leurs potentialités et enfin de rechercher les voies et les moyens menant au bien-être de celles-ci. Rappelons que les intentions de l’Onu retrouvent celles du Gic Sawa supra qui ne lésine pas sur les moyens pour améliorer les conditions de vie des personnes souffrant d’un handicap. Le message véhiculé lors de la rencontre dernière était claire : « les handicapés l’ont donc bien compris, pour que chacun parmi eux réussisse dans la vie, il n’existe plus …d’handicap! »

Linda Mbiapa, stg

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