Ukraine. Ukraine: les ministres réunis à Berlin pour tenter de stopper les hostilités

Ria Novosti Mercredi le 02 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Lors de leur rencontre qui se déroulera mercredi à Berlin, les chefs de diplomatie russe, allemand, français et ukrainien Sergueï Lavrov, Frank-Walter Steinmeier, Laurent Fabius et Pavel Klimkine tenteront de stopper l'effusion de sang en Ukraine, a annoncé mercredi la porte-parole adjointe du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

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"Sergueï Lavrov est arrivé à Berlin pour prendre part à la rencontre des ministres russe, allemand, français et ukrainien des Affaires étrangères. Une nouvelle tentative sera entreprise cet après-midi pour mettre un terme à l'effusion de sang en Ukraine et empêcher l'aggravation de la catastrophe humanitaire", a indiqué Mme Zakharova sur sa page personnelle Facebook.

Lors de leur entretien téléphonique tenu le 30 juin, le président russe Vladimir Poutine, ses homologues français et ukrainien François Hollande et Piotr Porochenko et la chancelière allemande Angela Merkel se sont prononcés pour un troisième round de consultations entre les représentants de Kiev et du sud-est de l'Ukraine. Les quatre dirigeants ont notamment convenu de charger leurs ministres des Affaires étrangères d'élaborer les questions traitées pendant l'entretien.

Lors de la conversation téléphonique qui a eu lieu mardi entre MM. Lavrov et Steinmeier, le chef de la diplomatie russe a soutenu la proposition d'organiser des négociations à quatre à Berlin.
 


Ukraine: poursuivre la recherche d'une solution diplomatique (Merkel)

La recherche d'une solution diplomatique du conflit en Ukraine se poursuivra bien que les progrès soient minces, a indiqué mercredi la chancelière allemande Angela Merkel.

"Nous persisterons à rechercher une solution diplomatique, et c'est pour cela que le ministre allemand des Affaires étrangères recevra aujourd'hui à Berlin ses homologues russe et ukrainien", a déclaré Mme Merkel devant les journalistes à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

Berlin doit accueillir cet après-midi des consultations sur l'Ukraine associant les chefs de diplomatie allemand, russe, ukrainien et français, respectivement Frank-Walter Steinmeier, Sergueï Lavrov, Pavel Klimkine et Laurent Fabius.

"Nous sommes tous profondément préoccupés par la situation en Ukraine. Malheureusement, les dix jours de cessez-le-feu unilatéral annoncés par le président ukrainien n'ont pas eu d'impact considérable sur le plan de paix et les séparatistes armés n'ont pas observé cette trêve", a déploré la chancelière.

Lundi, le président ukrainien Piotr Porochenko a levé le cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine. Immédiatement, l'armée a repris son offensive contre les forces d'autodéfense. On a appris cette nuit que les autorités de la république populaire autoproclamée de Donetsk étaient prêtes à reprendre les consultations sur le cessez-le-feu.
 


Ukraine/réfugiés: Lavrov déplore le silence des médias étrangers

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov veut attirer l'attention des médias occidentaux sur le problème des réfugiés ukrainiens, annonce mercredi le gouvernement de la région de Rostov-sur-le-Don dans un communiqué.

Mercredi, le chef de la diplomatie russe s'est entretenu à Moscou avec le gouverneur Vassili Goloubev pour évoquer la situation des réfugiés ukrainiens qui ne cessent d'arriver dans cette région. Le ministre a notamment demandé au gouverneur si les médias occidentaux s'intéressaient à la situation.

"Selon M.Goloubev, ils ne manifestent pas d'intérêt particulier. Le ministre russe l'a déploré. Il veut attirer l'attention des médias étrangers sur ce thème", indique le communiqué.

Actuellement, près de 21.000 réfugiés ukrainiens dont 8.000 enfants se  trouvent dans la région de Rostov-sur-le-Don. Dans leur majorité, ces réfugiés - près de 17.000 personnes - sont hébergés par leur parents et amis. Le reste se trouve dans les centres d'accueil temporaire.
 


OSCE: échec des tentatives d'isoler la Russie (député russe)

L'échec des tentatives d'isolement international de la Russie est le principal résultat de la session de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) tenue à Bakou, a estimé mercredi le chef de la délégation russe Alexeï Pouchkov.

"La Russie n'est pas restée dans l'isolement, et c'est sans doute le principal résultat de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE", a déclaré à RIA Novosti M.Pouchkov, président de la commission pour les Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).

Selon le parlementaire, le bilan de la session qui s'est déroulée dans la capitale d'Azerbaïdjan du 28 juin au 2 juillet est meilleur qu'attendu, compte tenu de la campagne antirusse déchaînée en Occident. La session de Bakou a montré qu'il n'existait pas en Europe de l'unité antirusse à laquelle les Etats-Unis aspirent, et que des pays tels que l'Italie, la France, l'Allemagne et la Grèce soutenaient la Russie.

"On a réussi à contrer les tentatives des Etats-Unis et de leurs proches alliés, tels que le Canada, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, d'isoler la Russie à l'Assemblée parlementaire de l'OSCE", a souligné le député.
 


Ukraine: Moscou exhorte Kiev à ne pas pilonner les villes paisibles

Moscou somme les autorités ukrainiennes de cesser le pilonnage des villes paisibles si elles sont encore en état d'évaluer sobrement les conséquences de leurs actes criminels, a annoncé mercredi le ministère russe des Affaires étrangères.  

"Nous exhortons résolument les autorités ukrainiennes, si elles sont en mesure d'évaluer les conséquences de leur politique criminelle, de renoncer au pilonnage des villes et des villages du pays et de revenir à un cessez-le-feu réel", a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué publié sur son site officiel.   

"Il est peu probable que résoudre les problèmes ukrainiens via l'élimination physique des civils réponde aux normes de la société européenne civilisée, dont Kiev prétend faire partie", dit le ministère.
 



Ukraine: l'Otan prête à renforcer sa présence à l'est (Rasmussen)

L'Otan est prête à adopter de nouvelles mesures à long terme pour protéger ses alliés en Europe de l'est si nécessaire, et étudie les options afin d'élargir le déploiement de ses troupes, a indiqué mercredi le secrétaire général de l'Alliance Anders Fogh Rasmussen.

"L'objectif de l'Otan est de maintenir la sécurité de nos pays, la stabilité de notre monde et la force des liens entre l'Europe et les Etats-Unis. Nous avons adopté des mesures décisives pour garantir la sécurité et nous en prendrons d'autres, si nécessaire. Toutes nos démarches sont défensives et correspondent complètement à nos engagements internationaux", a déclaré M.Rasmussen lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Et de rappeler que l'Alliance avait adopté des mesures de renforcement de la défense collective, sur fond de craintes de certains pays alliés liées à la situation en Ukraine.

Par ailleurs, le secrétaire général de l'Otan a appelé la Russie à "changer de politique et à s'engager dans un long processus de rétablissement de la confiance qu'elle a sapée".

Dans le contexte des événements en Ukraine, Moscou a signalé à maintes reprises un regain d'activité militaire sans précédent de l'Alliance en Europe.
 


Ukraine: Kiev veut lancer la construction de blindés à Kharkov

Les autorités ukrainiennes tentent de lancer  à Kharkov (est)  la construction de chars et de véhicules  blindés de transport de troupes (VTT) pour en équiper les troupes participant à l'opération spéciale dans le sud-est du pays, a annoncé le co-président du Front populaire de Novorossia Konstantin Dolgov lors d'une conférence de presse à Simféropol (Crimée).

"Kiev tente de lancer la construction de chars et de VTT dans les usines du complexe militaro-industriel de Kharkov, notamment à l'usine Malychev. Ce matériel est destiné à être envoyé dans le Donbass pour prendre part à la "liquidation" de la population civile", a indiqué le responsable.

Selon lui, le personnel de l'usine ne s'empresse pas d'exécuter les ordres de la direction.

"Personne ne veut assembler des chars et des VTT destinés à tuer des civils", a expliqué le responsable.

Auparavant, le conseiller du chef de la diplomatie ukrainienne Anton Guerachtchenko a déclaré que les structures de force ukrainiennes essayaient de réduire au minimum les pertes de son personnel lors des combats contre les insurgés, en recourant aux blindés et à l'aviation.
 


Ukraine: les USA veulent limiter le rôle de l'UE (Moscou)

Les Etats-Unis ne veulent pas que l'Union européenne joue un rôle plus actif dans le règlement de la crise en Ukraine et poussent pour cette même raison l'Europe à adopter des sanctions contre la Russie, a estimé mercredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.

"Le refroidissement n'émane pas uniquement des capitales européennes, on y perçoit également l'influence des partenaires américains qui ne sont pas intéressés à ce que l'Union européenne joue un rôle plus actif dans la résolution des problèmes liés à la tragédie ukrainienne", a déclaré le diplomate sur la chaîne de télévision Rossia-24.

Et d'ajouter que le langage des sanctions américaines et européennes ne serait pas efficace avec la Russie.

"Le langage des sanctions avec la Russie est voué à l'échec, notre pays étant suffisamment sûr de ses forces, tant économiques, que politiques et militaires, pour être calme et continuer à expliquer sa position", a souligné M.Karassine.

Suite au rattachement de la Crimée à la Russie, les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété des sanctions contre Moscou, accusé d'envenimer le conflit en Ukraine. Moscou  a à plusieurs reprises indiqué que le langage des sanctions n'était pas de mise avec la Russie.
 


Tribunal russe: mandat d'arrêt par contumace contre un oligarque ukrainien

Un tribunal de Moscou a délivré un mandat d'arrêt par contumace contre le gouverneur de la région de Dnepropetrovsk (Ukraine), l’oligarque Igor Kolomoïski, a annoncé mercredi le correspondant de RIA Novosti sur place.

Les poursuites contre cet homme d'affaires ont été entamées en Russie pour organisation de meurtres et utilisation de méthodes et moyens de guerre prohibés.M.Kolomoïski était le principal adversaire du cessez-le-feu et de tout contact avec les forces d'autodéfense  du sud-est de l'Ukraine.

Igor Kolomoïski est une des personnes les plus riches d'Ukraine, sa fortune étant estimée à 1,8 milliard de dollars selon le magazine Forbes. Le milliardaire finance des unités militaires participant au raid spécial dans le sud-est du pays.
 


Mistral: la coopération entre Paris et Moscou inopportune (Washington)

Washington considère comme inopportune la coopération de Paris avec Moscou sur la livraison des BPC Mistral sur fond de crise ukrainienne, a déclaré mardi soir le conseiller adjoint du président américain pour la sécurité nationale Ben Rhodes.

"Compte tenu de la situation en Ukraine, nous estimons que le moment est mal choisi pour conclure des contrats militaires", a indiqué le responsable US lors d'une conférence de presse.

Dans le même temps, M.Rhodes a souligné que la partie américaine ne cherchait pas à politiser cette question.

Auparavant, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou était au courant de la pression exercée par les Etats-Unis sur la France à propos des porte-hélicoptères Mistral et considère ce comportement comme une forme de chantage.

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux bâtiments de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Le premier bâtiment - le Vladivostok - a été mis à l'eau et sera remis à la Russie à l'automne 2014, et le second - baptisé Sébastopol - à l'automne 2015.

Sur fond de crise ukrainienne, la livraison des BPC français à la Russie a provoqué des tensions entre Paris et ses alliés. Les Etats-Unis se montrent particulièrement hostiles à la vente des navires à Moscou. Or, les autorités françaises promettent de remplir leurs engagements malgré les pressions de Washington.
 


Reprise de l'opération en Ukraine: compréhension de l'UE

L'Union européenne comprend la décision du président ukrainien Piotr Porochenko de ne pas prolonger le cessez-le feu tout en appelant les deux parties au conflit à mettre un terme aux violences, a déclaré mercredi le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

"Dans le même temps, le président Porochenko a mis fin au cessez-le-feu unilatéral. Nous comprenons cette décision, compte tenu des circonstances spécifiques en Ukraine et vu le droit des autorités de défendre l'indépendance et la souveraineté du pays. Parallèlement, nous appelons toujours les deux parties à arrêter définitivement les violences. Nous attendons à ces fins que la Russie use de toute son influence sur les séparatistes qui doivent déposer les armes", a indiqué M.Barroso, intervenant devant les députés du Parlement européen.
 


Ukraine: Kiev aidé par des conseillers américains

Des conseillers américains présents en Ukraine élaborent une ligne stratégique pour Kiev, a déclaré mercredi le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité de Russe Evgueni Loukianov dans une interview accordée à RIA Novosti.

"On peut affirmer avec certitude qu'il s'agit non seulement de la présence de mercenaires américains, mais aussi de l'activité sur le territoire ukrainien de prétendus conseillers en provenance de Washington. Je parle de spécialistes du renseignement et de forces de l'ordre US", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, ces spécialistes "ne se bornent naturellement pas à donner des conseils, mais élaborent une ligne stratégique  strictement suivie par les dirigeants du pays lors de la prise de décisions".

M.Loukianov a rappelé que la Russie a elle aussi subi la présence de ces conseillers.

"Lors de son entretien en avril avec les représentants des médias, le président russe a indiqué qu'à l'époque de la privatisation (les années 1990) Anatoliï Tchoubaïs (alors premier ministre) avait comme conseillers des agents de la CIA".

"Nous avons tous vu le résultat de leurs conseils", a déploré le responsable.
 


Ukraine : "l'Euromaïdan" projette l'élargissement de l'Otan vers l'Est

Un des objectifs de "l'Euromaïdan" est l'élargissement de l'Otan vers l'Est, a déclaré dans une interview à RIA Novosti le sous-secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, Evgueni Loukianov.

"Pourquoi ne pas organiser des manœuvres et vérifier l'aptitude au combat de nos troupes, alors que les événements en Ukraine, selon les éventuels scénarios de certains états-majors occidentaux, doivent conduire à l'élargissement de l'Otan vers l'Est", a proposé M.Loukianov.  

"Apparemment, c'est l'un de leurs objectifs", a souligné le responsable.  

En dépit de toutes les promesses de ne pas élargir l'Alliance, les pays Baltes sont déjà membres de l'Otan, et ces pays se trouvent à 150 km de Saint-Pétersbourg, deuxième ville de la Russie, a-t-il poursuivi.

Aujourd'hui, on affirme que l'Ukraine ne sera pas admise dans un avenir proche au sein de l'Otan. Effectivement, c'est un processus complexe, qui demande une reforme sérieuse des structures de force et des organes de pouvoir.

"Mais ils peuvent déployer leur troupes en arguant de la nécessité de sécuriser les sites stratégiques, par exemple les centrales nucléaires. Etre membre de l'Otan ou accueillir les troupes de l'Alliance – quelle est la différence ? Ce scénario reste possible", a conclu Evgueni Loukianov.
 


L'armée ukrainienne viole la Convention de Genève

L'organisation internationale des droits de l'homme Human Rights Watch, qui siège aux USA, a publié le 1er juillet son nouveau rapport intitulé "Est de l'Ukraine: questions et réponses sur les lois de la guerre", où elle note les violations de la Convention de Genève sur la protection de la population civile, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

Le rapport décrit des tirs de mortier, la présence de l'aviation militaire et de l'artillerie lourde à grand rayon d'action par l'armée gouvernementale, transgressant ainsi la Convention de Genève.

"Les opérations militaires lancées par Kiev dans l'est de l'Ukraine ont coûté la vie à 356 personnes dont 257 civils, y compris 14 enfants", annonce le rapport.

HRW rappelle que l'Ukraine est signataire de la Convention de Genève de 1949 relative à la protection des civils. Conformément à cette convention, ceux qui ne participent pas au conflit ne peuvent pas faire l'objet d'une attaque préméditée. Le rapport souligne que les journalistes, sur place, sont considérés comme des civils. Ils ne perdent leur immunité contre les attaques que s'ils sont impliqués directement dans les opérations.

Les troupes gouvernementales et d'autres formations agissant dans l'intérêt de Kiev violent très manifestement la Convention de Genève non seulement en termes d'utilisation des armes non sélectives, mais aussi en matière d'aide humanitaire et d'assistance aux blessés.

Selon le commandant de la milice du Donbass Miroslav Roudenko, la ville de Slaviansk est complètement assiégée, l'approvisionnement alimentaire et l'évacuation des blessés sont très difficiles.

"Nous avons besoin d'un couloir humanitaire entre la Russie et la République populaire de Donetsk. De nombreuses cargaisons humanitaires se sont accumulés à Rostov en Russie, mais nous ne pouvons pas les recevoir car les gardes-frontières ukrainiens refusent de les laisser passer", témoigne Miroslav Roudenko.

Quant aux journalistes, la Convention de Genève interdit toute répression de la liberté d'expression et de circulation. En outre, les journalistes ne peuvent pas être arrêtés, interpelés ou soumis à toute forme de châtiment sans suivre toutes les procédures d'enquête et juridiques dans l'exercice de leurs fonctions. Même en cas d'arrestation pour participation aux opérations militaires, un journaliste a le droit à un procès équitable et doit être correctement logé, nourri et soigné pendant sa détention.

Les autorités de Kiev ont violé la Convention de Genève en arrêtant l'équipe de tournage russe de la chaîne LifeNews. Le caméraman Marat Saïtchenko et le journaliste Oleg Sidiakine, arrêtés le 18 mai près de Kramatorsk et accusés à tort de "complicité terroriste", ont passé une semaine en otage des militaires ukrainiens. Ils ont été libérés dans la nuit du 24 au 25 mai.

Les transgressions de la Convention de Genève pourraient faire l'objet d'un examen auprès de la Cour pénale internationale (CPI), mais l'Ukraine n'est pas signataire du Statut de Rome de la CPI. Un procès serait possible si le Conseil de sécurité des Nations unies décidait de saisir le procureur de la CPI et, dans ce cas, ce dernier pourrait faire juridiction sur les crimes commis en Ukraine.
 


Russie: près de 18.000 réfugiés ukrainiens hébergés (MSU)

Près de 18.000 réfugiés ukrainiens se trouvent actuellement dans des centres d'hébergement temporaire sur le territoire russe, a annoncé mercredi à RIA Novosti le porte-parole du ministère russe des Situations d'urgence (MSU) Alexandre Drobychevski.

"A ce jour, 17.828 ressortissants Ukrainiens séjournent dans des centres d'hébergement temporaires", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.

Au total, 252 centres d'accueil sont déployés à ce jour dans les régions centrales et méridionales de la Russie.

Depuis juin, le nombre de réfugiés ukrainiens en Russie ne cesse d'augmenter suite à l'aggravation de la situation dans le sud-est de l'Ukraine. Chaque jour, près de 10.000 personnes franchissent la frontière entre les deux pays. Une partie s'installe dans la région de Rostov, frontalière de l'Ukraine, le reste se rend dans d'autres régions de la Russie.
 


Porochenko: "Nous avancerons et libérerons notre territoire"

En Ukraine, le président et chef des armées Piotr Porochenko a décidé de ne pas prolonger le cessez-le-feu unilatéral en vigueur depuis le 20 juin dans le pays, écrit mardi le quotidien Kommersant.

Une décision annoncée à la sortie de la réunion du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine qui s'est tenue dans la soirée du 30 juin, et qui induit une reprise de l'"opération antiterroriste" de Kiev dans les régions de Donetsk et de Lougansk. D'après le communiqué du président, l'armée poursuivra l'offensive mais Kiev est prêt à revenir au
cessez-le-feu si toutes les parties en conflit respectaient le plan de paix.

Selon Piotr Porochenko, le plan de paix a échoué en raison des "agissements criminels des combattants". Il ajoute également que "les responsables politiques séparatistes ont fait preuve de réticence et d'incapacité à contrôler les actions de leurs groupes terroristes et bandes de maraudeurs". Le président ukrainien estime que l'annulation, par le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), de l'autorisation d'envoyer l'armée sur le territoire ukrainien avait une "importance positive mais symbolique car aucune mesure concrète n'a été prise pour la désescalade de la situation, notamment en termes de renforcement du contrôle sur la frontière". "Malgré tout, la paix était et reste mon objectif. Seuls les moyens pour y parvenir changent", a déclaré le président ukrainien

"La protection de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, de la sécurité et des civils nécessite des actions défensives mais aussi offensives contre les terroristes. L'armée, la Garde nationale, les gardes-frontières et le service de sécurité ont reçu les directives idoines. Ils ne sont plus restreints par le cessez-le-feu dans la mise en œuvre de leurs missions pour protéger l'intégrité territoriale. Nous avancerons et libérerons notre territoire. Le non-prolongement du cessez-le-feu est notre réponse aux terroristes, aux combattants et aux maraudeurs", a déclaré Piotr Porochenko.

Il s'est adressé aux habitants des régions de Donetsk et de Lougansk, demandant de comprendre sa décision de ne pas prolonger le cessez-le-feu et de "devenir alliés pour rétablir la sécurité dans le Donbass". Le président a promis que les combattants opposés au gouvernement ayant pris conscience d'avoir commis une erreur et voulant la réparer ne seraient pas poursuivis.
"A une seule condition: qu'ils déposent les armes de leur plein gré", a ajouté le président ukrainien.

"Notre plan de paix comme stratégie pour l'Ukraine et le Donbass reste valable. Tout comme le désarmement, la décentralisation, la libre utilisation du russe, la reconstruction des logements détruits aux frais de l'Etat et le programme commun avec l'UE pour la création de nouveaux emplois. Nous sommes même prêts à revenir au cessez-le-feu quand nous verrons que toutes les parties respectent les points principaux du plan de paix, que les combattants libèrent les otages, que de l'autre côté de la frontière à l'est un feu rouge s'est allumé pour les saboteurs et les fournisseurs d'armes, et que le respect du régime à la frontière est surveillé par l'OSCE", a promis Piotr Porochenko.

"Le chemin jusqu'à la paix s'est avéré plus difficile qu'on ne le voulait. Je ne veux pas embellir la réalité: ce ne sera pas facile. Comme jamais nous devons nous unir pour défendre l'Ukraine. Cela demande de l'abnégation et de la discipline non seulement sur le front, mais également dans les lignes arrières. Mais après toute guerre vient la paix. Et cela arrivera également dans le cas présent", a déclaré le président ukrainien.

 


Europe: empêcher la réédition du scénario ukrainien (Poutine)

L’Europe a besoin de créer un "filet de sécurité" pour éviter la réitération des précédentes crises comme en Ukraine, en Irak, en Syrie et en Libye, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine devant les ambassadeurs russes et les représentants permanents de la Russie auprès des institutions internationales.

"Il faut chercher à exclure les coups d'Etat anticonstitutionnels, l'ingérence dans les affaires intérieures des États souverains, le chantage et les menaces dans les relations internationales, ainsi que l'encouragement des forces néo-nazies et radicales dans l'espace européen. L’Europe a besoin d'une sorte de filet de sécurité pour que les scénarios irakien, libyen, syrien, ainsi que  le scénario ukrainien, qui devrait être évoqué dans cette série, ne deviennent pas une maladie contagieuse", a indiqué Vladimir Poutine.

Le président russe a rappelé que, même dans les pays d'Europe occidentale et orientale, où, à première vue, la situation est stable, les nombreuses contradictions ethniques et sociales cachées risquent de dégénérer à tout moment.
Selon le chef de l’Etat russe, elles pourraient devenir "un terrain fertile pour les conflits, pour la croissance de l'extrémisme et pourraient être utilisées par des joueurs externes afin de parvenir à un changement de régime illégitime et antidémocratique, en déséquilibrant la situation politique".
 


Poutine: le monde ne doit pas devenir une caserne

Le président russe Vladimir Poutine a espéré mardi que le pragmatisme prendrait finalement le dessus sur les ambitions visant à transformer le monde en une vaste caserne, chaque pays ayant le droit d'organiser sa vie comme il l'entend.

"J'espère que le pragmatisme triomphera, et que cesseront les ambitions visant à créer une caserne mondiale, à mettre tout le monde en rang, à imposer des règles uniques de conduite et de vie de la société. Il faut enfin commencer à organiser les relations sur un pied d'égalité, dans le respect mutuel, la considération réciproque des intérêts", a déclaré le chef de l'Etat devant les ambassadeurs russes et les représentants permanents de la Russie auprès des institutions internationales.

Et d'ajouter qu'il était finalement temps de reconnaître le droit des pays à être différents et à organiser leur vie comme bon leur semble, sans se plier aux diktats de qui que ce soit.
 


Ukraine: quatre morts dans un tir contre un minibus à Kramatorsk

Un minibus a été touché par un tir dans la ville de Kramatorsk dans l'est de l'Ukraine, quatre personnes ont été tuées sur place, a annoncé mardi l'administration de la région de Donetsk.

"Quatre personnes ont trouvé la mort dans le tir, et cinq autres ont été blessées", lit-on dans un communiqué officiel.

L'armée ukrainienne a repris le pilonnage de Kramatorsk dans la nuit de lundi à mardi suite à l'annonce par le président Porochenko de la fin du cessez-le-feu décrété le 20 juin dernier.

Selon des informations provisoires, un des obus a heurté le centre de transfusion sanguine. Des échanges de tirs sont entendus dans plusieurs quartiers de la ville.
 


Ukraine: l'Occident insensible aux violations des droits de l'homme

La classe politique occidentale est devenue insensible aux violations des droits de l'homme en Ukraine et fait mine de ne pas remarquer les réfugiés qui s'abritent en Russie pour se protéger contre l'armée ukrainienne, a déclaré mardi le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Narychkine.

"Plusieurs délégués occidentaux (lors des sessions de l'APCE et de l'AP de l'OSCE) se conduisent étrangement. D'habitude sensibles aux problèmes des droits de l'homme, du droit à la vie, ils font actuellement comme s'ils ne voyaient pas ce qui se passe en Ukraine, comme si la crise, la guerre civile n'avaient pas lieu en plein centre de l'Europe. Ils ne remarquent pas ou font semblant de ne pas remarquer le problème des réfugiés", a indiqué le président de la Douma.

Selon lui, les Ukrainiens tentent de sauver leur propre vie et celle de leurs proches en se réfugiant sur le territoire d'un Etat voisin.

"Ils ne les remarquent pas parce que les Ukrainiens s'enfuient non pas de Russie mais fuient vers la Russie, ils fuient devant l'ennemi qu'est devenue leur propre armée", a souligné le parlementaire.
 


Une bataille de chars en cours près de Donetsk (médias)

Des combats impliquant des chars se déroulent dans la localité de Karlovka dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, rapporte mardi le site local 62ua.

"Une bataille de chars est en cours à Karlovka près de Donetsk. Dans le même temps, quatre camions avec des combattants du bataillon Vostok se trouvent à l'entrée de Karlovka", lit-on sur le site.

Plus tôt dans la journée, le président ukrainien Piotr Porochenko a annoncé sa décision de ne pas prolonger le cessez-le-feu décrété le 20 juin dans l'est du pays, théâtre d'un bras de fer entre forces gouvernementales et brigades populaires.

Selon M.Porochenko, Kiev reste néanmoins prêt à revenir au régime de cessez-le-feu "à tout moment" à condition que "toutes les parties s'attachent à appliquer les points essentiels du plan de paix".
 


Ukraine: Moscou pointe l'incohérence de Porochenko


Le refus de Kiev de prolonger le cessez-le-feu va à l'encontre du "plan de paix" proposé par le président Piotr Porochenko, a déclaré mardi aux journalistes le représentant permanent de la Russie auprès de l'UE Vladimir Tchijov.

"Le refus de prolonger le cessez-le-feu est, sans conteste, un signal négatif. Il est difficile de comprendre la logique poussant le dirigeant ukrainien à allier le prétendu plan de paix en 15 points avec la renonciation à la trêve", a affirmé le diplomate.

Lundi soir, le président ukrainien a annoncé sa décision de mettre un terme au cessez-le-feu qui a duré 10 jours. Selon M. Porochenko, les militaires ukrainiens passent actuellement à l'offensive.
 


Ukraine: 27 militaires tués durant la trêve (officiel)

Depuis le début du cessez-le-feu décrété par les autorités de Kiev dans l'est de l'Ukraine, 27 militaires ont été tués et 69 autres blessés, a annoncé lundi le ministère ukrainien des Affaires étrangères.

"Depuis le 20 juin, le cessez-le-feu a été violé à 108 reprises. Les pertes des forces armées ukrainiennes s'élèvent à 27 morts et à 69 blessés", a indiqué le ministère sur sa page Twitter.

Le président Piotr Porochenko élu en mai dernier a formulé mi-juin un plan de règlement de la crise et annoncé le cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine. Acceptée par les forces d'autodéfense locales, la trêve est formellement en vigueur jusqu'à 18h00 UTC du 30 juin, bien que les belligérants s'accusent mutuellement de l'avoir violée à plusieurs reprises.
 


Poutine propose à Porochenko de déployer des observateurs à la frontière

Le président Vladimir Poutine a proposé à son homologue ukrainien Piotr Porochenko de déployer des observateurs du Service ukrainien de contrôle des frontières et de l'OSCE dans les postes-frontières d'Izvarino, de Doljanskoïé et de Krasnopartizansk, a annoncé lundi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Il y a quelques jours, ces postes-frontières ont été occupés par des insurgés. A cette occasion, le président ukrainien a à plusieurs reprises insisté sur la nécessité de rétablir le contrôle de la situation et d'assurer la transparence, afin que tout le monde puisse s'assurer que des personnes armées ne passent pas par ces postes-frontières", a déclaré M. Lavrov en évoquant l'entretien téléphonique entre Vladimir Poutine, François Hollande, Angela Merkel et Piotr Porochenko.

"Le président Poutine a proposé de déployer dans ces postes-frontières du côté russe des représentants du Service ukrainien de contrôle des frontières en vue d'un monitorage conjoint de la situation à la frontière russo-ukrainienne", a indiqué M. Lavrov.

Le chef de l'Etat russe a également proposé de déployer dans les mêmes postes-frontières du côté russe des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a ajouté le ministre.

Les présidents russe, français et ukrainien Vladimir Poutine, François Hollande et Petro Porochenko et la chancelière allemande Angela Merkel ont eu lundi un entretien téléphonique portant sur la situation en Ukraine. Les interlocuteurs ont soutenu l'idée d'organiser au plus vite un troisième round de consultations entre Kiev et les régions sud-est du pays.
 


Journaliste russe tué en Ukraine: l'OSCE réclame une enquête

La représentante de l'OSCE pour la liberté des médias Dunja Mijatovic a adressé lundi ses condoléances à la famille et aux collègues d'Anatoli Klian, cameraman de la chaîne de télévision russe Perviy Kanal tué par les forces pro-Kiev à Donetsk, et a demandé au président ukrainien Piotr Porochenko d'élucider les circonstances de cette tragédie.

"Les représentants des médias continuent de payer le plus lourd tribut", lit-on dans la lettre adressée lundi par Mme Mijatovic au chef de l'Etat ukrainien.

"Avec la mort d'Anatoli Klian, le nombre de journalistes tués dans l'est de l'Ukraine a atteint cinq personnes. J'invite les autorités [ukrainiennes] à effectuer une enquête diligente et minutieuse sur les circonstances du décès de M. Klian et sur les autres attaques meurtrières contre les journalistes, ainsi qu'à traduire les coupables en justice", a déclaré la responsable de l'OSCE pour la liberté des médias.

Tout en se disant consciente des difficultés liées au fait que les autorités de Kiev ne contrôlaient pas une partie du territoire dans l'est du pays, Mme Mijatovic a appelé "les parties en conflit à respecter la liberté des médias et à s'abstenir de toute violence contre les représentants de la presse".

Une équipe de tournage de la chaîne Perviy Kanal a été attaquée dimanche avec d'autres journalistes russes non loin du cantonnement d'une unité militaire ukrainienne. Blessé au ventre, le cameraman Anatoli Klian est décédé des suites de ses blessures.

Selon Mme Mijatovic, une autre équipe télévision russe a également été prise pour cible par les forces pro-Kiev dans la région de Donetsk. Les journalistes sont restés indemnes, mais leur chauffeur a été tué.
 


Ukraine: Poutine, Merkel, Hollande et Porochenko pour un 3e round de consultations

Les présidents russe, français et ukrainien Vladimir Poutine, François Hollande et Petro Porochenko et la chancelière allemande Angela Merkel ont soutenu lors d'un entretien téléphonique la tenue rapide d'un troisième round de consultations entre Kiev et les régions sud-est du pays, lit-on lundi sur le site du Kremlin.  

"Les leaders ont soutenu l'organisation la plus rapide possible du troisième round de consultations entre les représentants de Kiev et des régions sud-est", stipule le communiqué.

M. Poutine a souligné l'importance d'une prolongation du cessez-le-feu, et de la création d'un mécanisme de vérification avec la participation de l'OSCE.

Les leaders ont convenu de charger leurs chefs de la diplomatie respectifs d'élaborer les questions traitées pendant l'entretien.

Selon la diplomatie française, MM. Poutine et Porochenko sont tombés d'accord durant la conversation pour travailler à la réalisation d'un programme en cinq points.

"Le président de la république et Mme Merkel ont encouragé notamment les présidents ukrainien et russe à travailler à la mise en place d’un mécanisme de vérification, sous l’observation de l’OSCE, du cessez-le-feu et du contrôle effectif de la frontière, au retour sous contrôle des autorités ukrainiennes des trois postes-frontières pris par les séparatistes, à l’ouverture de négociations concernant la mise en œuvre du plan de paix présenté par le président Porochenko, ainsi qu’à la poursuite de la libération des otages", stipule le communiqué de la diplomatie française.
 


Ukraine: l'Occident doit pousser Kiev à stopper l'effusion de sang (Moscou)

Le ministère russe des Affaires étrangères espère que les protecteurs occidentaux de Kiev influeront sur la situation dans l'est de l'Ukraine, indique la version mise à jour du Livre blanc consacré à la situation en Ukraine, mise en ligne lundi sur le site du Kremlin.

"Nous espérons que les protecteurs occidentaux des nouvelles autorités ukrainiennes pousseront enfin Kiev à stopper les massacres de la population du sud-est, population qui a le droit légitime d'obtenir une voix égale et à part entière dans la définition du destin de son pays", lit-on dans le Livre blanc.

"Nous espérons également que les structures internationales ad hoc contribueront dans le cadre de leurs mandats à mener des enquêtes objectives et non politisées sur les nombreuses violations des droits de l'homme et du principe de suprématie du droit en Ukraine", soulignent les diplomates russes.

Présenté le 27 juin, le Livre blanc a pour but d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les violations massives des droits de l'homme dans ce pays. Ce document sera adressé aux structures et aux institutions internationales de protection des droits de l'homme, ainsi qu'aux ONG spécialisées dans ce domaine, indique le ministère russe des Affaires étrangères.

"Le mouvement de protestation dans le sud et l'est de l'Ukraine est le résultat logique du changement de pouvoir survenu à Kiev suite à un coup d'Etat qui a été réalisé par les partisans d'Euromaïdan avec l'appui des Etats-Unis et de certains pays membres de l'Union européenne", constatent les auteurs du Livre blanc.
 


Ukraine: Moscou appelle à enquêter sur l'attaque chimique présumée

La Russie appelle à enquêter sur les circonstances de l'utilisation présumée d'armes chimiques dans l'est de l'Ukraine, a déclaré lundi le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine.

"C'est affreux. Il faut enquêter sur cette affaire", a déclaré M. Tchourkine interrogé par RIA Novosti.

Selon le chef de la "république populaire" autoproclamée de Donetsk Pavel Goubarev, les militaires ukrainiens ont employé des armes chimiques à l'encontre des insurgés opérant dans le village de Semionovka. Deux combattants ont été hospitalisés dans un état grave.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. La Russie qualifie cette opération de "punitive" et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin immédiatement.

Vendredi dernier, le président ukrainien Piotr Porochenko a décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu entre les troupes ukrainiennes et les insurgés. Les forces d'autodéfense des "républiques populaires" autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont promis elles aussi de respecter le cessez-le-feu jusqu'au 30 juin.
 


Ukraine: l'OSCE veut des garanties de sécurité pour rétablir sa présence

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ne rétablira sa présence dans l'est de l'Ukraine qu'en l'absence de menace contre les observateurs et si la liberté de déplacement est rétablie, a annoncé lundi le chef adjoint de la Mission d'observation de l'OSCE Alexander Hug.

"Nous attendons le jour où nous pourrons rétablir notre présence totale dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Mais à cet effet, il est indispensable de débarrasser ces régions d'armes et de postes de contrôle, et d'y rétablir la liberté de déplacement", a déclaré M. Hug lors d'une conférence de presse consacrée à la libération de deux équipes d'observateurs de l'OSCE.

L'OSCE a réduit fin mai sa présence dans l'est de l'Ukraine après l'interpellation de deux équipes d'observation par les opposants au régime de Kiev. Au départ un groupe de quatre observateurs internationaux a été bloqué à l'est de Donetsk, puis un autre groupe comprenant quatre observateurs internationaux et un Ukrainien a été enlevé au nord de Lougansk.

La semaine dernière, les deux équipes ont été libérées.

Selon M. Hug, même si le risque d'enlèvement n'est pas écarté, l'OSCE maintient sa présence - bien que réduite - dans les régions de Donetsk et de Lougansk.
 


Les juifs de Russie se mobilisent pour les réfugiés ukrainiens

Le Congrès juif de Russie (CJR) fournira une aide aux réfugiés ukrainiens dans 40 régions de Russie, a annoncé lundi à RIA Novosti son porte-parole Mikhaïl Savine.

"C'est le premier projet de ce type de la communauté juive", a indiqué le responsable, précisant que les réfugiés ukrainiens recevraient une aide des antennes régionales du CJR et des centres culturels juifs "quelle que soit leur appartenance nationale".

Des produits alimentaires et biens de première nécessité, des vêtements et des médicaments seront achetés pour les personnes dans le besoin.

En outre, une aide sera fournie au niveau local en vue de la scolarisation des enfants dans les écoles maternelles et primaires, ainsi que pour faciliter leur participation à des colonies de vacances.

"Pendant des générations, les juifs ont été contraints d'être des réfugiés, c'est pourquoi l'organisation d'une aide humanitaire dans une telle situation est notre devoir moral", a déclaré le président du CJR Iouri Kanner.

La première région à recevoir l'aide du CJR sera l'oblast de Tioumen, où sont arrivées environ 200 familles de réfugiés en provenance d'Ukraine orientale. La communauté juive locale procède actuellement à l'acquisition des denrées et médicaments nécessaires.
 


Ukraine/est: l'OSCE a besoin d'observateurs russophones (Moscou)

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a besoin de spécialistes russophones pour travailler dans l'est de l'Ukraine, a annoncé lundi l'ambassadeur permanent de la Russie auprès de l'OSCE Andreï Keline.
 
"Un simple observateur ne convient plus, il faut un spécialiste apte à régler un conflit, une personne capable de s'entretenir avec les insurgés. Vous comprenez bien qu'il ne doit pas leur parler en anglais par l'intermédiaire d'un traducteur, mais en russe", a déclaré M. Keline dans une interview à RIA Novosti.
 
Selon le diplomate, lorsque l'OSCE a décidé d'envoyer une mission d'observation dans l'est de l'Ukraine, elle a reçu "un nombre immense, un véritable flux de demandes d'emploi en provenance de différents pays".
 
"Le secrétaire général [de l'OSCE] a cité 500 à 600 demandes. Mais c'était à l'étape initiale de l'opération. Lorsqu'il s'est avéré que le travail dans cette région était dangereux, qu'on y tirait et qu'il y avait même un risque de se faire tuer ou de se faire prendre en otage, le nombre de volontaires a diminué", a indiqué M. Keline.
 
D'après lui, la Russie est représentée au sein de la mission d'observation "principalement par d'anciens policiers qui ont une riche expérience de travail dans de telles conditions".
 


La chef de la diplomatie italienne se rendra à Kiev et à Moscou

La ministre italienne des Affaires étrangères Federica Mogherini se rendra à la mi-juillet à Kiev et à Moscou.

"J'envisage d'effectuer la semaine prochaine une visite officielle à Kiev et à Moscou", a annoncé lundi la ministre aux journalistes lors d'une conférence de presse consacrée à la présidence italienne de l'Union européenne, qui débute le 1er juillet.

Début juin, Mme Mogherini s'est prononcée pour le rétablissement des relations de partenariat entre la Russie et l'Union européenne et pour le retour de Moscou au sein du G8.
 


Est de l'Ukraine: la situation s'aggrave malgré la trêve (Kiev)

La situation dans les régions de Donetsk et de Lougansk continue de s'aggraver malgré le cessez-le-feu décrété par le président ukrainien Piotr Porochenko, a annoncé lundi Andreï Lyssenko, porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine (SNBO).

Selon M. Lyssenko cité par l'agence Ukrinform, les insurgés "ont substantiellement intensifié les bombardements" des postes de contrôle et d'autres sites militaires de l'armée ukrainienne.

Le président Piotr Porochenko élu en mai dernier a formulé mi-juin un plan de règlement de la crise et annoncé le cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine. Acceptée par les forces d'autodéfense locales, la trêve est formellement en vigueur jusqu'à 18h00 UTC du 30 juin, bien que les belligérants s'accusent mutuellement de l'avoir violée à plusieurs reprises.

Le SNBO a fait savoir que la décision concernant les démarches ultérieures à déployer dans le cadre de l'opération spéciale dans l'est du pays serait adoptée après l'expiration du cessez-le-feu.
 


OSCE: les délégations russe et ukrainienne dialoguent à Bakou

Les délégations russe et ukrainienne à l'Assemblée parlementaire de l'OSCE se sont rencontrées lundi à Bakou en marge d'une réunion et ont convenu de poursuivre le dialogue, a annoncé lundi le président de la commission des affaires internationales de la Douma Alexeï Pouchkov, chef de la délégation russe.  

La capitale azerbaïdjanaise accueille du 28 juin au 2 juillet une réunion de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

"La rencontre [entre les délégations russe et ukrainienne] s'est déroulée en présence du président de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE Ranko Krivokapic et de membres des structures dirigeantes de l'OSCE. Les discussions ont porté sur la poursuite du dialogue bilatéral entre les délégations russe et ukrainienne entamé en avril dernier à Vienne. Les participants ont réaffirmé la nécessité de poursuivre ce dialogue", a déclaré M. Pouchkov.

Il a souligné que les parlementaires ont convenu d'axer le dialogue entre les deux délégations sur les soucis quotidiens des personnes vivant dans l'est de l'Ukraine et en Crimée. Il s'agit notamment de problèmes tels que l'acquisition de la citoyenneté, l'assurance vieillesse et le respect des droits de l'homme.

"Le dialogue bilatéral sera poursuivi", a conclu le député russe.
 


Ukraine/est: l'armée utilise des armes chimiques (insurgés)

Les militaires ukrainiens ont employé des armes chimiques à l'encontre des insurgés opérant dans le village de Semionovka, affirme le chef de la "république populaire" autoproclamée de Donetsk Pavel Goubarev.

"Les Ukrainiens ont attaqué nos positions à Semionovka avec des armes chimiques. Deux combattants intoxiqués aux vapeurs de phosphore ont été transportés à Donetsk dans un état grave", a écrit M.Goubarev sur sa page Facebook se référant au commandant des brigades populaires de Donetsk Igor Strelkov.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. La Russie qualifie cette opération de "punitive" et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin immédiatement.

Vendredi dernier, le président ukrainien Piotr Porochenko a décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu entre les troupes ukrainiennes et les insurgés. Les forces d'autodéfense des "républiques populaires" autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont promis elles aussi de respecter le cessez-le-feu jusqu'au 30 juin.

 


Ukraine: un journaliste russe tué dans l'est

Le cameraman de la chaîne de télévision russe Perviy Kanal Anatoli Klian a trouvé la mort lors d'une attaque des forces pro-Kiev à Donetsk (est de l'Ukraine), a annoncé la chaîne lundi.

"Dans la nuit de dimanche à lundi, notre collègue Anatoli Klian a été mortellement touché à l'abdomen. Il avait 68 ans", a rapporté la chaîne.

Auparavant, le service de presse de la "république populaire" de Donetsk (DNR) a fait savoir à RIA Novosti que M.Klian était décédé suite à des blessures reçues près d'une unité militaire de Donetsk.

Plusieurs journalistes russes envoyés en Ukraine ces derniers mois pour couvrir les évènements en cours dans l'est du pays ont fait l'objet d'agressions et d'enlèvements par les forces de sécurité ukrainiennes.

Plus tôt au mois de juin, le correspondant de télévision russe Igor Korneliouk et son collègue Anton Volochine sont décédés après avoir été blessés dans un tir de mortier près de Lougansk.
 


La guerre arrive sur le territoire russe

Le moratoire sur l'utilisation de la force en Ukraine, proclamé par le président du pays Piotr Porochenko, expire aujourd'hui à 23 heures, écrit lundi 30 juin le quotidien Nezavissimaïa gazeta. Le communiqué du service de presse présidentiel souligne que des mesures seront prises avant lundi 30 juin - notamment un contrôle opérationnel de la frontière russo-ukrainienne.

Cependant, les récents événements comme la poursuite des bombardements de communes ukrainiennes et du territoire russe, remettent en cause la capacité du président à contrôler la situation. Trois obus ukrainiens ont une fois de plus atterri dans la région de Rostov en Russie, comme l'a annoncé à ITAR-TASS le porte-parole de la direction frontalière du FSB pour la région de Rostov, Vassili Malaev. Le poste de contrôle des véhicules Goukovo a été endommagé. Un éclat d'obus antichar a été découvert dans un bâtiment de Goukovo. "Le 28 juin, un obus a atterri sur le poste de contrôle de Goukovo, un autre a explosé à Vassetski, du district Krasnossouslinski et un autre dans la commune Chakhta-24", a déclaré l'interlocuteur de l'agence de presse.

Le ministère russe des Affaires étrangères (MAE) a fermement condamné les nouveaux tirs sur le territoire russe. "Ces actions des militaires ukrainiens sont un nouveau maillon dans la chaîne des transgressions du cessez-le-feu annoncé par le président ukrainien", annonce le communiqué officiel du MAE.

Le MAE ukrainien a promis d'enquêter le tir de mortier sur le territoire russe. Le ministère ukrainien de la Défense rétorque que les "militaires ukrainiens n'emploient pas l'artillerie et les mortiers en raison de la proximité avec la frontière russe".

Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Kiev devant l'administration présidentielle pour protester contre l'annonce de la trêve dans l'est de l'Ukraine. Le représentant du bataillon Donbass a exigé du président de mettre un terme au cessez-le-feu, instaurer la loi martiale en Ukraine et fournir aux militaires les armes nécessaires.

Les habitants de l'est ne sont pas du même avis. Viat

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