Ukraine. Ukraine: les insurgés s'emparent d'une unité de défense anti-aérienne

Ria Novosti Dimanche le 29 Juin 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les brigades populaires de la région ukrainienne de Donetsk (est) ont pris le contrôle d'une unité des forces de défense anti-aérienne, a déclaré dimanche à RIA Novosti un porte-parole des insurgés.

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"Les forces de la République populaire de Donetsk (DNR) ont établi leur contrôle sur l'unité militaire de l'armée ukrainienne A-1402", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, il s'agit d'une unité des troupes de défense anti-aérienne équipée de systèmes de missiles sol-air Bouk.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. La Russie qualifie cette opération de "punitive" et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin immédiatement.

Vendredi dernier, le président ukrainien Piotr Porochenko a décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu entre les troupes ukrainiennes et les insurgés. Les forces d'autodéfense des "républiques populaires" autoproclamées de Donetsk et de Lougansk se sont elles aussi engagées à respecter le cessez-le-feu jusqu'au 30 juin.

 


Ukraine: l'armée reprend le pilonnage de Slaviansk

Les forces armées ukrainiennes ont repris dimanche le pilonnage de la ville de Slaviansk (est), faisant des victimes parmi la population civile, a annoncé à RIA Novosti une source au sein de l'administration locale.

"Dimanche dans l'après-midi, des obus sont tombés sur le territoire du marché, il y a des morts et des blessés", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence sans préciser le nombre des victimes de l'attaque.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. La Russie qualifie cette opération de "punitive" et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin immédiatement.

Vendredi dernier, le président ukrainien Piotr Porochenko a décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu entre les troupes ukrainiennes et les insurgés. Les forces d'autodéfense des "républiques populaires" autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont promis elles aussi de respecter le cessez-le-feu jusqu'au 30 juin.
 


Ukraine: 25.000 personnes évacuées de la zone de conflit (Kiev)

Le service ukrainien des Situations d'urgence a annoncé dimanche avoir évacué plus de 25.000 personnes des régions touchées par les combats entre forces gouvernementales et partisans de l'indépendance.

"Depuis le début de l'opération antiterroriste, le Service a évacué plus de 25.121 citoyens ukrainiens résidant dans les régions de Donetsk et de Lougansk vers d'autres régions du pays", indiquent les secouristes.

Selon le Service, parmi les personnes évacuées figurent plus de 10.000 enfants et plus de 3.000 personnes handicapées et âgées. La plupart d'entre eux ont été logés à Kiev et dans la région métropolitaine, ainsi que dans les régions de Zaporojié, de Kharkov, d'Odessa et de Dnepropetrovsk.

Dans le même temps, beaucoup d'Ukrainiens ont quitté les régions de Donetsk et Lougansk de leur propre gré pour s'installer chez leurs proches dans d'autres régions du pays, constate le Service.
 


Ukraine/est: 5 militaires tués et 17 blessés en 24 heures

Cinq militaires ukrainiens ont trouvé la mort et au moins 17 autres ont été blessés au cours des dernières 24 heures dans l'est du pays, rapporte dimanche la chaîne de télévision ukrainienne Piaty Kanal citant le porte-parole de l'opération spéciale Alexeï Dmitrachkovski.

D'après ce dernier, trois militaires ont été tués dans un tir au lance-grenades contre un poste de contrôle à proximité de la ville de Slaviansk. Deux autres membres des forces régulières ont péri lors d'une attaque visant un convoi militaire près du village de Nijnïaïa Olkhovaïa dans la région de Lougansk.

Toujours selon le porte-parole, les pertes subies par les partisans de l'indépendance depuis le début de l'opération dite antiterroriste s'élèvent à 145 morts et 312 blessés.

Vendredi, le président ukrainien Piotr Porochenko a décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu entre les troupes ukrainiennes et les insurgés. Les forces d'autodéfense des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont promis elles aussi de respecter le cessez-le-feu jusqu'au 30 juin.
 


Ukraine: libération des observateurs de l'OSCE (DNR)

Des représentants de la "république populaire" de Donetsk (DNR) ont annoncé samedi soir la libération des quatre observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) interpellés fin mai dans l'est de l'Ukraine.

"Les quatre observateurs de l'OSCE ont été relâchés. Ils sont en train d'être transférés à Donetsk", a fait savoir à RIA Novosti un porte-parole de la république autoproclamée.

L'Organisation a confirmé la libération de ses employés, ajoutant que tous les quatre observateurs étaient sains et saufs.

Fin mai dernier, deux équipes d'observateurs de l'OSCE ont été retenues par des hommes armés. Elles étaient portées disparues. Lundi 26 mai, un groupe de quatre observateurs a été bloqué à l'est de Donetsk. Par la suite, un autre groupe comprenant quatre observateurs internationaux et un employé ukrainien a été capturé à Severodonetsk, au nord de la ville Lougansk.

Vendredi 27 juin, le premier ministre de la DNR Alexandre Borodaï a proclamé la libération "sans conditions préalables" de la première équipe d'observateurs de l'OSCE.
 


Les USA poussent l'Ukraine vers une confrontation (Lavrov)

Les Etats-Unis préfèrent visiblement pousser les autorités ukrainiennes vers une confrontation, a estimé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov dans un programme de samedi à la télévision russe.

"Il se trouve encore des partenaires outre-Atlantique – nos collègues américains – qui préfèrent, de toute évidence, pousser les autorités ukrainiennes vers une voie de confrontation", a déclaré le ministre, interrogé sur les chances de l'instauration de la paix en Ukraine.

Selon M.Lavrov, si tout dépendait de la Russie et de la majorité de ses partenaires européens, ces chances seraient beaucoup plus sûres, mais "il y a aussi des acteurs, notamment la partie ukrainienne qui est loin d'être homogène".

Situation explosive dans l'est de l'Ukraine >>

Vendredi, le président ukrainien Piotr Porochenko a décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu entre les forces ukrainiennes et les insurgés. Les forces d'autodéfense des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont promis elles aussi de respecter le cessez-le-feu jusqu'au 30 juin. Néanmoins, la trêve peine à s'installer.
 


Est de l'Ukraine: poursuite d'hostilités malgré la trêve (insurgés)

Les hostilités se poursuivent dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine) malgré le cessez-le-feu annoncé, a annoncé samedi à RIA Novosti un porte-parole de la force d'autodéfense de Slaviansk.
"Depuis la nuit, les tirs se poursuivent près des villes de Slaviansk et de Kramatorsk", a raconté l'interlocuteur de l'agence.
Et de préciser que le pilonnage est effectué depuis les positions des unités militaires soumises à Kiev.
Vendredi, le président ukrainien Piotr Porochenko a décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu entre les forces ukrainiennes et les insurgés. Les forces d'autodéfense des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont promis elles aussi de respecter le cessez-le-feu jusqu'au 30 juin.
 


Est de l'Ukraine: des tirs sur un bus avec des réfugiés, 2 morts

Dans les environs de la ville d'Artemovsk, dans la région de Donetsk, des inconnus ont ouvert le feu sur un bus qui évacuait des réfugiés du nord de la région, deux personnes ont été tuées, a annoncé samedi à RIA Novosti un porte-parole de l'état-major de l'autodéfense.

"Après des tirs sur le pare-brise, le conducteur a perdu le contrôle du véhicule qui s'est écrasé contre un garage (…). L'homme a péri. Une passagère a été grièvement blessée et est décédée à l'hôpital", a raconté l'interlocuteur de l'agence.
 


Ukraine/sud-est: on écoute Moscou sans suivre tous ses appels (Lavrov)

Le sud-est de l'Ukraine écoute l'avis de la Russie concernant la crise ukrainienne, mais cela ne signifie pas que tous les appels de Moscou sont suivis, a indiqué le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov dans un programme de samedi à la télévision russe.

"On a tout lieu de supposer qu'on nous écoute (…), mais cela ne signifie pas que tous nos appels sont immédiatement suivis", a déclaré le ministre.

Selon M.Lavrov, la libération d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) prouve entre autres que les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk entendent Moscou.


"Quoi qu'il en soit, les gens y ont leur propre vision de la situation. Il s'agit de leur terre, et ils veulent en être les maîtres. Ils veulent sans doute s'entendre avec les autorités ukrainiennes au centre sur des conditions qui le permettent sans provoquer de conflits", a estimé le ministre.
Vendredi, dans une déclaration, l'Union européenne a donné trois jours à la Russie pour engager des actions concrètes susceptibles de faire baisser la tension dans le sud-est de l'Ukraine, à défaut de quoi Moscou se verrait infliger de nouvelles sanctions.
 


Hollande compte s'entretenir ce dimanche avec Poutine, Merkel et Porochenko

Le président français François Hollande a proposé de tenir dimanche de nouvelles négociations quadripartites par téléphone avec ses homologues russe et ukrainien Vladimir Poutine et Piotr Porochenko, et la chancelière allemande Angela Merkel, a rapporté vendredi l'agence Reuters.

Le chef de l'Etat français a annoncé cette intention à l'issue du sommet de l'UE à Bruxelles.

Des négociations dans ce format avaient déjà eu lieu mercredi dernier. Vladimir Poutine avait alors proposé de prolonger le cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, de mettre en place un processus stable de négociations et d'établir un monitorage de la trêve.

François Hollande et Angel Merkel avaient pour leur part salué les "premiers pas" vers la désescalade dans l'est de l'Ukraine, notamment la décision du Conseil de la Fédération (sénat russe) d'abroger son décret autorisant l'utilisation des forces armées russe en Ukraine.

Les médias internationaux ont annoncé vendredi que le chef de l'Etat ukrainien avait décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu entre les forces ukrainiennes et les insurgés.
 



Ukraine: les insurgés prolongent la trêve jusqu'au 30 juin

Les forces d'autodéfense des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont promis de respecter le cessez-le-feu jusqu'au 30 juin, a annoncé vendredi le premier ministre de la république de Donetsk Alexandre Borodaï à l'issue de consultations avec les représentants de Kiev sur la désescalade du conflit dans le sud-est de l'Ukraine.

"Nous avons appris que le président Porochenko avait décidé de suspendre les hostilités jusqu'au 30 juin. Nous, pour notre part, cessons le feu pour la même période", a déclaré A.Borodaï.

Les médias européens ont annoncé vendredi que le chef de l'Etat ukrainien avait décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu entre les forces ukrainiennes et les insurgés.
 



Association avec l'UE: Kerry félicite l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a félicité vendredi, dans une déclaration, l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie d'avoir signé des accords d'association avec l'Union européenne.

"Les accords signés aujourd'hui constituent un pas très important vers une intégration plus étroite de ces pays du Partenariat oriental avec l'Union européenne et l'édification d'une Europe unie, libre et pacifique", lit-on dans le document.

Selon le chef de la diplomatie américaine, ces accords et les réformes qu'ils prévoient renforceront la démocratie dans les pays concernés.

"Nous soutenons toujours l'intégrité territoriale de la Géorgie, de la Moldavie et de l'Ukraine. La décision sur la voie à emprunter pour avancer vers la sécurité, la prospérité et un avenir meilleur est du ressort exclusif des citoyens de ces pays", a souligné M.Kerry.

Vendredi, la Géorgie et la Moldavie ont conclu l'accord d'association avec l'Europe. L'Ukraine a quant à elle signé le volet économique du document, le volet politique ayant été approuvé en mars dernier.

Lancé en mai 2009, lors d'un sommet européen à Prague, le Partenariat oriental est un programme conçu par l'Union européenne pour six Etats d'Europe orientale et du Caucase: l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine. Le programme ne prévoit pas leur adhésion à l'UE, mais suppose un rapprochement politique et économique.
 


Association: consultations Ukraine-UE-Russie les 3-4 et 11 juillet (Kiev)

L'Ukraine, l'Union européenne et la Russie tiendront des consultations sur l'association de Kiev avec l'UE les 3-4 juillet au niveau des experts et le 11 juillet au niveau ministériel, a annoncé vendredi le président ukrainien Piotr Porochenko.

"Il a été convenu que des consultations Ukraine-Union européenne-Russie se dérouleraient  les 3-4 juillet au niveau des experts et le 11 juillet au niveau ministériel", a déclaré M.Porochenko lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

Selon le chef de l'Etat ukrainien, ces consultations ne porteront pas sur le texte du document, mais sur le cadre temporel de mise en œuvre des mesures prévues par la zone de libre-échange.

"Je suis persuadé qu'un compromis sera trouvé cette fois. Nous nous attendons à des consultations efficaces", a ajouté M.Porochenko.

Tout en reconnaissant que la signature de l'accord d'association de l'Ukraine avec l'UE relevait du droit souverain de Kiev, le Kremlin a toutefois prévenu vendredi que Moscou prendrait des mesures si l'application de ce document se répercutait sur le marché russe.
 


Association Ukraine-UE: la Crimée pas concernée (Kremlin)

L'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne ne s'étend pas à la Crimée qui fait partie de la Fédération de Russie, a indiqué vendredi Dmitri Peskov, porte-parole du président russe Vladimir Poutine.

"La Crimée est une entité de la Fédération de Russie, et les documents signés par l'Ukraine avec l'Union européenne ne peuvent s'étendre aux entités de la Fédération de Russie", a déclaré le représentant du Kremlin sur la chaîne de télévision Rossia-24.

L'Ukraine et l'UE ont signé vendredi à Bruxelles le volet économique de l'accord d'association, le volet politique ayant été signé en mars dernier. Si tout se passe comme prévu, la zone de libre-échange sera opérationnelle dès l'automne prochain, après la ratification du document par la Rada Suprême (parlement ukrainien).

Avant la signature du document dans la capitale belge, le président ukrainien Piotr Porochenko a déclaré que l'accord s'étendait aussi à la Crimée. Selon lui, toute l'Ukraine, y compris la Crimée, fait désormais partie de l'accord d'association avec l'Union européenne.

Peuplée en majorité de russophones, la Crimée a adhéré à la Fédération de Russie suite à un référendum organisé après le coup d'Etat ukrainien du 22 février, 96% des participants au scrutin ayant voté pour le rattachement de la péninsule à la Russie. Kiev et les pays occidentaux ne reconnaissent pas le référendum criméen et dénoncent l'annexion de la péninsule par Moscou.
 


Ukraine/réforme constitutionnelle: Kiev refuse de négocier avec les régions

Kiev n'a accompli aucun pas en avant vers le dialogue avec les régions sur la réforme constitutionnelle, a indiqué vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
 
"Depuis le 17 avril [date de la conclusion des accords de Genève], Kiev n'a entrepris aucune démarche en vue d'entamer le dialogue sur la réforme constitutionnelle avec les régions. Au lieu de cela, il a annoncé que cette réforme était déjà prête sur le papier et qu'elle serait prochainement soumise à la Rada suprême [parlement]", a déclaré M.Lavrov.
 
Selon le ministre, la Déclaration de Genève spécifie clairement que la réforme constitutionnelle devait résulter d'un dialogue réunissant toutes les régions de l'Ukraine.
 
"On nous accuse souvent en disant que la Russie doit respecter la Déclaration de Genève. Cette accusation est pour le moins surprenante. Lisez la Déclaration. Aucune exigence n'est adressée à la Russie. Par contre, les dispositions concernant la réforme constitutionnelle et le dialogue englobant toutes les régions y sont formulées de manière claire et précise", a affirmé le chef de la diplomatie russe.
 
Le 17 avril dernier, Genève a accueilli des négociations entre l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'UE sur le règlement de la crise en Ukraine. Les parties ont adopté une Déclaration dans laquelle elles ont reconnu la nécessité de prendre des mesures concrètes pour apaiser les tensions et garantir la sécurité pour tous les citoyens de l'Ukraine. Il s'agit notamment de désarmer les groupes paramilitaires illégaux, de libérer les bâtiments occupés et de lancer un dialogue national sur la réforme constitutionnelle.
 


Ukraine/désescalade: l'UE donne trois jours à la Russie

L'Union européenne a donné trois jours à la Russie pour engager des actions concrètes susceptibles de faire baisser la tension dans le sud-est de l'Ukraine, à défaut de quoi Moscou se verrait infliger de nouvelles sanctions, a prévenu vendredi, dans une déclaration, le Conseil de l'UE.

"Le Conseil de l'Europe s'attend à l'adoption d'ici lundi 30 juin des mesures suivantes: concertation d'un mécanisme de contrôle du cessez-le-feu et du régime frontalier avec le suivi de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE); restitution aux autorités ukrainiennes de trois postes de passage de la frontière (Izvarino, Doljanski, Krasnopartizansk); libération des otages, y compris de tous les observateurs de l'OSCE; lancement de négociations concrètes sur la mise en application du plan de paix du président Porochenko", lit-on dans le document.

Le Conseil a promis d'étudier la situation et d'adopter, si nécessaire, une décision appropriée.

"Le Conseil européen réaffirme son engagement à se réunir à tout moment pour décider de mesures restrictives ultérieures", stipule le texte.

Réunis vendredi à Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne ont réitéré leur détermination à prendre des mesures ciblées supplémentaires si la Russie ne fait pas preuve de bonne volonté et ne contribue pas à la désescalade et à l'apaisement de la situation dans le sud-est de l'Ukraine.
 


Ukraine: les consultations avec le sud-est doivent préparer le dialogue (Moscou)

Moscou espère que les consultations sur la désescalade dans l'est de l'Ukraine permettront de créer des mécanismes plus stables de dialogue, a indiqué vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"J'espère que la décision de prolonger le cessez-le-feu de 72 heures et les contacts établis entre les représentants de Kiev et du sud-est sous la médiation de la Russie et de l'OSCE […] aboutiront à des ententes plus durables et à la mise en place de mécanismes plus stables de règlement", a déclaré M.Lavrov.

Le deuxième round de consultations sur le règlement pacifique du conflit dans le sud-est de l'Ukraine a débuté vendredi à Donetsk entre les représentants de Kiev et du Donbass. Les consultations réunissent les responsables des républiques populaires de Lougansk et de Donetsk, ainsi qu'un groupe de contact de Kiev comprenant le chef de l'ONG Choix Ukrainien Viktor Medvedtchouk, le député Nestor Choufritch et l'ex-président ukrainien Leonid Koutchma. Les représentants de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et de l'ambassade de Russie en Ukraine sont également présents.

L'agence AFP a annoncé vendredi, citant une source diplomatique européenne, que le président ukrainien Piotr Porochenko avait décidé de prolonger de 72 heures le cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine. M.Porochenko a pour sa part déclaré qu'il prendrait la décision concernant le cessez-le-feu à son retour à Kiev vendredi et après avoir consulté les structures de force.
 


Anti-terreur: Moscou prêt à reprendre la coopération avec les USA

Moscou est prêt à renouveler sa coopération avec les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme international, la balle est dans le camp de Washington, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Nous avons avec les Américains un mécanisme bilatéral assez efficace, associant différentes structures engagées dans la lutte antiterroriste, mais depuis l'année dernière, ce mécanisme est +gelé+ par nos collègues américains. Et maintenant, nous constatons leur intérêt pour la reprise de la coopération étroite dans les opérations antiterroristes. Nous y sommes prêts, la balle est désormais dans le camp de nos collègues américains", a souligné le ministre
 


Association Ukraine-UE: Moscou déçu par ses consultations avec Bruxelles

Moscou est déçu par les résultats de ses consultations avec Bruxelles sur l'association entre l'Ukraine et l'Union européenne, a annoncé vendredi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Les résultats des consultations qui viennent de prendre fin entre la Russie et l'UE n'incitent pas à l'optimisme. Lors de ces rencontres tenues au niveau des experts, les représentants de l'Union européenne ont déclaré que l'abrogation par la Russie du régime préférentiel dans ses échanges avec l'Ukraine annulerait automatiquement toute nécessité de mener des négociations tripartites sur ce thème", lit-on dans le communiqué mis en ligne sur le site de la diplomatie russe.

Selon le document, la position de l'UE est formulée de manière explicite: la levée du régime préférentiel rendra inutiles les négociations tripartites.

L'Ukraine, l'Union européenne et la Russie ont convenu de tenir des consultations sur l'association de Kiev avec l'UE. D'après le président ukrainien Piotr Porochenko, les consultations doivent avoir lieu les 3-4 juillet au niveau des experts et le 11 juillet au niveau ministériel.

Tout en reconnaissant que la signature de l'accord d'association de l'Ukraine avec l'UE relevait du droit souverain de Kiev, le Kremlin a néanmoins prévenu vendredi que Moscou prendrait des mesures si l'application de ce document se répercutait sur le marché russe.
 


La progression de l'Otan vers l'est n'a pas pris la Russie au dépourvu

Les événements en Ukraine deviennent une grande épine dans le pied de la communauté internationale, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa Gazeta.

Moscou, Kiev, l'UE ou les USA: tous pensent que l'issue du conflit sera dans la poursuite de la militarisation. La menace émanant de la Russie, la hausse éventuelle du potentiel de l'Alliance et son expansion vers l'est étaient ainsi les thèmes centraux à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan à Bruxelles. La réaction de Moscou était prévisible: le représentant permanent russe à l'Otan Alexandre Glouchko a déclaré hier que la Russie prenait les mesures nécessaires pour réagir au renforcement de l'Alliance. Il a souligné que toute tentative de manifestation de la force à l'égard de la Russie ne ferait qu'affaiblir la sécurité de l'Otan.

Cette déclaration montre l'intention qu'a Moscou de renforcer sa défense - une première au niveau officiel. Cela fait longtemps que la Russie planifie des mesures pour parer les menaces éventuelles de l'Otan. Elles sont aujourd'hui mises en œuvre. En apparence, cela se traduit par l'augmentation de revues inopinées dans les régiments et des manœuvres, ainsi que le renforcement des troupes sur le théâtre des opérations à l'ouest, notamment la concentration des forces à la frontière ukrainienne.

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen qualifie ces actions de « nouvelle tactique militaire de Moscou » et affirme que l'Alliance « est déterminée à renforcer sa propre sécurité ».

"Les discussions concernant l'augmentation du budget militaire en 2015-2017 n'auront visiblement pas seulement lieu dans les pays membres de l'Otan. La Russie accroît ses programmes de défense et met l'accent sur la préparation professionnelle du personnel tout en améliorant son infrastructure militaire. Il est également nécessaire, dans les plus brefs délais, de lancer de nouvelles industries militaires suite aux difficultés survenues dans la coopération militaro-technique avec l'Ukraine. Tout cela demande davantage de fonds pour le budget de l'armée, qui en 2015 déjà pourrait avoisiner 4% du PIB", estime le général Iouri Netkatchev. A titre de comparaison, le Kazakhstan dépense environ 1% de son PIB pour les besoins militaires, la Biélorussie – aux alentours de 2%.

Kiev a déjà doublé son budget militaire en 2014. Selon le ministère ukrainien de la Défense, près de 2 milliards de dollars ont été alloués à l'armée depuis le début de l'année – plus de 2% du PIB national. Selon Iouri Netkatchev, si la militarisation du pays se poursuivait, les dépenses militaires de l'Ukraine atteindraient 5-6% du produit intérieur brut. Ainsi, en Russie, en Ukraine et en Europe en général, on perçoit dès à présent les prémisses d'une course aux armements.
 



Ukraine: quel prix à payer pour l'intégration européenne?

Après sept ans de préparation, la partie économique de l'accord d'association de l'Ukraine avec l'UE sera signée aujourd'hui, écrit vendredi le quotidien RBC Daily. La composante politique était déjà entrée en vigueur en mars. Si cette partie économique était signée, la Russie menace d'instaurer des taxes sur l'importation des marchandises ukrainiennes, privant les entreprises de Kiev de 8 milliards de dollars de recettes.

L'ex-premier ministre Nikolaï Azarov, après avoir suspendu les accords signés fin 2013, explique qu'en cas de signature les pertes de l'Ukraine ne seraient pas indemnisées et que la Russie adopterait des mesures de rétorsion dans le cadre de l'Union douanière.

L'an dernier déjà, le vice-ministre russe du Développement économique Alexeï Likhatchev expliquait qu'en cas de risque pour son marché, la Russie lancerait des mécanismes de protection. Si ces mesures étaient prises, le PIB ukrainien pourrait perdre 0,5-1% en 2014.

En dépit de ces pronostics, les nouvelles autorités ukrainiennes sont optimistes quant aux perspectives commerciales. D'après le ministre russe de l'Economie et du Commerce Pavel Cheremet, ce régime de libre échange avec l'Europe permettra au pays d'accroître ses exportations de 30%.

En cas de diminution des taxes entre Kiev et Bruxelles, une partie des marchandises de l'UE arriverait en Russie via l'Ukraine en contournant les taxes douanières établies entre Moscou et Bruxelles, comme l'avaient déclaré le vice-premier ministre Igor Chouvalov et Alexeï Likhatchev.

Selon l'agence fédérale des statistiques Rosstat, en 2013 les exportations russes en Ukraine s'élevaient à 23,8 milliards de dollars contre 15,8 milliards de dollars d'importations. La Russie fournit en Ukraine principalement du gaz et du pétrole, alors que l'Ukraine vend à la Russie des produits de l'industrie mécanique et chimique, ainsi que des métaux ferreux et non ferreux.

Le porte-parole du ministère de l'Industrie et du Commerce a précisé que le ministère terminait d'analyser les conséquences du choix européen de l'Ukraine pour divers secteurs russes. Selon lui, des taxes seront forcément adoptées pour l'industrie mécanique (notamment pour les wagons et les locomotives), pour certains secteurs métallurgiques et les produits agricoles qui seront  affectés par l'accord entre l'UE et l'Ukraine.

"Même en l'absence de taxes, depuis  le début de l'année les ventes dans notre secteur ont été divisées par deux par rapport à 2013. En 2012-2013, l'Ukraine a exporté en Russie près de 5-6 millions de tonnes par an pour environ 5 milliards de dollars, et pour la moitié de l'année 2014 le marché s'élèvera à environ 2,5 milliards de dollars", estime Alexandre Romanov, président de l'Union des fournisseurs de produits sidérurgiques. Selon lui, si les taxes entraient en vigueur, 99% des produits ukrainiens importés en Russie pourraient être fabriqués sur le territoire national, ou achetés en Chine et en Inde.

L'Union des chimistes de Russie ne voit aucun problème à cette décision ukrainienne. "Nous importions du sel calcaire et du dioxyde de titane mais ils étaient produits en Crimée, par conséquent aucun problème ne se pose", explique un représentant. Il a précisé qu'en ce qui concernait les autres catégories de marchandises, les canaux de fournitures devront être réorientés vers d'autre pays, très probablement la Chine, mais que cela ne prendrait pas beaucoup de temps.
 


Ukraine: 98.000 réfugiés veulent rester en Russie

Depuis le début de la crise politique en Ukraine, 98.000 citoyens de ce pays ont sollicité auprès du Service fédéral des migrations (FMS) le droit de rester en Russie, a annoncé vendredi le chef adjoint du FMS Nikolaï Smorodine.

"A l'heure actuelle, 98.000 Ukrainiens désireux de vivre désormais sur le territoire de la Russie ont demandé au Service fédéral des migrations de définir leur statut", a déclaré M.Smorodine lors d'une réunion de la commission gouvernementale russe pour les réfugiés.

Selon Moscou, près d'un demi-million d'Ukrainiens se trouvent actuellement en Russie. Une partie d'entre eux ont quitté le sud-est de l'Ukraine, fuyant les affrontements entre les forces armées et les insurgés. Ces réfugiés ont été hébergés par des centres d'accueil du ministère russe des Situations d'urgence, par leurs proches et parents ou par des personnes inconnues qui ont accepté de les aider.

Certains représentants des autorités russes qualifient la situation dans le sud-est ukrainien de "catastrophe humanitaire".
 



 Association avec l'UE: Moscou agira si son marché est affecté (Kremlin)

La signature d'accords d'association avec l'UE par la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine relève du droit souverain de ces Etats, mais la Russie prendra des mesures si l'application de ce document a se répercute sur le marché russe, a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

"Le président [russe] a déclaré à plusieurs reprises que tout dépendra de l'entrée en vigueur de ces documents ainsi que de leur ratification et de leur réalisation. Le problème ne réside pas dans les documents en eux-mêmes, mais dans un éventuel effet sur nos marchés. Si cette influence est négative, des mesures suivront", a souligné Dlitri Peskov.

Vendredi, la Géorgie et la Moldavie ont conclu l'accord d'association avec l'Europe. L'Ukraine a quant à elle signé le volet économique du document, le volet politique ayant été approuvé en mars dernier.
 



Ukraine/crise: un choix artificiel entre la Russie et l'UE à l'origine (Poutine)


Provoqué de l'extérieur, le coup d'Etat anticonstitutionnel et les tentatives d'imposer aux Ukrainiens un choix artificiel entre l'Europe et la Russie ont poussé la société à la division, a estimé vendredi le président russe Vladimir Poutine.

"Quant à l'Ukraine, cela nous préoccupe tout particulièrement … Le coup d'Etat anticonstitutionnel, les tentatives d'imposer au peuple ukrainien un choix artificiel entre l'Europe et la Russie ont poussé la société à une douloureuse confrontation", a déclaré le chef de l'Etat lors de la cérémonie de remise de lettres de créance au Kremlin.

Et d'ajouter que les civils en étaient les premières victimes.

"Le sang coule dans le sud-est du pays, il s'agit d'une véritable catastrophe humanitaire, et des dizaines de milliers d'Ukrainiens sont obligés de chercher refuge ailleurs, y compris en Russie. Des journalistes dans l'exercice de leurs fonctions sont persécutés et périssent. En violation de toutes les normes et conventions internationales, des diplomates sont attaqués, comme cela a notamment été le cas de l'ambassade de Russie à Kiev et de son consulat général à Odessa", a rappelé M.Poutine.
 



Ukraine: quatre observateurs de l'OSCE libérés

Quatre observateurs de l'OSCE retenus par les insurgés dans le sud-est de l'Ukraine depuis fin mai ont été libérés sans conditions préalables, a déclaré vendredi aux journalistes le premier ministre de la république populaire autoproclamée de Donetsk Alexandre Borodaï.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le service de presse de la république a annoncé la libération de quatre observateurs retenus dans le sud-est depuis fin mai. Ils ont déjà été acheminés à Donetsk.

"Il n'y a pas eu de condition préalable. C'était un geste de bonne volonté", a indiqué le chef du gouvernement de la république.

Il a précisé que les observateurs avaient été interpellés sur le territoire de la république de Donetsk et retenus ensuite sur celui de la république populaire autoproclamée de Lougansk. Selon le responsable, les quatre autres observateurs devraient être libérés prochainement.

Fin mai, deux équipes d'observateurs de l'OSCE ont été retenues par des hommes armés. Elles étaient portées disparues. Lundi 26 mai, un groupe de quatre observateurs a été bloqué à l'est de Donetsk. Plus tard, un autre groupe comprenant quatre observateurs internationaux et un employé ukrainien a été capturé à Severodonetsk, au nord de Lougansk.

La responsabilité de cet enlèvement n'a été revendiquée "par aucun homme, aucune organisation", a déclaré auparavant le porte-parole de la mission de l'OSCE en Ukraine, Michael Bochurkiv.
 


La Crimée déterminée à récupérer l'or des Scythes (papier d'angle)

La joie de Kiev, qui a annoncé jeudi soir que la collection d'or scythe prêtée par cinq musées de Crimée pour une exposition aux Pays-Bas serait restituée à l'Ukraine, était prématurée: les musées de la péninsule ont promis de saisir la justice pour prouver leur droit sur ce trésor.

Suite au détachement de la péninsule de Crimée de l'Ukraine et à son adhésion à la Fédération de Russie, la précieuse collection d'or scythe exposée à Amsterdam depuis le 7 février est disputée par l'Ukraine et la Russie, dont fait désormais partie la Crimée. Il s'agit d'une centaine d'objets en or, dont un casque de cérémonie et un fourreau d'épée, ainsi que de bijoux ornés de pierres précieuses découverts dans des tombeaux érigés entre le VIe et le IIe siècles avant l'ère chrétienne sur les rives de la mer Noire.

Kiev a déclaré le 26 juin que le ministère néerlandais des Affaires étrangères avait reconnu le droit de l'Etat ukrainien sur cette collection et que, par conséquent, cette dernière serait remise à l'Ukraine.

Toutefois, Moscou n'a pas tardé à annoncer qu'il ne s'agissait pas d'une décision définitive.

"A ce que je sache, l'exposition a été prolongée jusqu'à la fin août. Les musées de Crimée mènent des négociations avec le musée néerlandais à qui ils avaient prêté ces objets. (…) Les contrats avaient été conclus directement avec les musées de Crimée, si bien que je ne pense pas que les décisions soient aussi univoques", a déclaré le représentant spécial du président russe pour la coopération culturelle internationale Mikhaïl Chvydkoï.

Yasha Lange, porte-parole de l'université d'Amsterdam, à laquelle appartient le musée où la collection "Crimée: or et secrets de la mer Noire" est exposée, n'a pas confirmé les informations annoncées par Kiev.

"Je ne peux pas les confirmer. Nous sommes en train d'examiner l'aspect juridique de l'affaire", a-t-il indiqué à RIA Novosti.

De leur côté, les musées de la péninsule se disent déterminés à saisir la justice internationale si la collection est remise à Kiev.

"Si une telle décision est prise, elle est illégitime et infondée. Nous la contesterons auprès de la Cour internationale", a avoué le directeur du musée Central de Tavrida à Simféropol, Andreï Malguine.

Andreï Kovaltchouk, président de la commission culturelle de la Chambre civile de Russie, a expliqué que la remise de la collection d'or à Kiev constituerait une violation des lois des musées.

"Il existe un monde des musées et des lois de musées qui doivent être observés", a souligné M.Kovaltchouk.

L'adhésion de la Crimée à la Russie a été décidée par plus de 96% d'habitants de la péninsule lors d'un référendum du 16 mars dernier.  Les autorités néerlandaises ne reconnaissent pas cette réunification.

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