Ukraine. Ukraine: l'armée ukrainienne abandonne l'aéroport de Donetsk

Ria Novosti Jeudi le 22 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les militaires ukrainiens ont abandonné l'aéroport de Donetsk, théâtre de combats acharnés ces derniers jours, a annoncé jeudi le bataillon nationaliste ukrainien Azov sur sa page Facebook.

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"Comme cela a été annoncé, les militaires ukrainiens qui défendaient l'aéroport de Donetsk ont été obligés d'abandonner ce qui était il y a un an encore un aéroport moderne et beau", indique la page.

L'armée ne peut ni démentir, ni confirmer l'abandon de l'aéroport aux insurgés, a annoncé ultérieurement à RIA Novosti le porte-parole des forces armées ukrainiennes Leonid Matioukhine.

Mercredi soir, le ministère ukrainien de la Défense faisait état de combats acharnés à l'aéroport et de pertes humaines des deux côtés. Selon le ministère, les militaires ukrainiens occupaient toujours plusieurs bâtiments de l'aéroport.
 


Vol MH17: Washington dissimule les informations (journaliste US)

L'administration US refuse de publier les données des services spéciaux concernant le crash du Boeing malaisien en Ukraine, ce qui permet aux auteurs de la tragédie d'échapper à leur responsabilité, estime le journaliste américain Robert Perry.

Compte tenu des capacités techniques que possèdent les Etats-Unis, le renseignement américain doit savoir précisément ce qui s'est produit le 17 juillet 2014 dans le sud-est de l'Ukraine, explique l'analyste. Cependant, les autorités US gardent le silence jusqu’à présent et ne dévoilent au public que des fragments de leurs informations.

Ainsi, le rapport néerlandais sur la tragédie ne précise pas si le gouvernement US dispose de données d'observation satellitaire permettant d'établir la provenance du missile qui a abattu l'avion.

Le journaliste se réfère également à une source anonyme proche des services spéciaux, selon laquelle la chute du Boeing a plus de chances d’avoir été provoquée par des groupes armés financés par les oligarques ukrainiens que par les indépendantistes du Donbass.

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur avec 283 passagers et 15 membres d'équipage à bord s'est écrasé le 17 juillet dernier dans la région de Donetsk (sud-est de l'Ukraine) sans laisser de survivants. L'appareil volait à 10.050 mètres d'altitude.

Les autorités de Kiev accusent les insurgés du Donbass d'être à l'origine du crash, mais ces derniers affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.

 


Ukraine: le conflit a fait plus de 5.000 morts (OSCE)

Les hostilités qui se poursuivent dans le sud-est de l'Ukraine ont fait plus de 5.000 victimes, a annoncé jeudi le porte-parole de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine Michael Bociurkiw.

"La situation se détériore toujours, si l'on prend en compte le nombre croissant des victimes parmi les civils. Le nombre de morts s'est élevé à plus de 5.000, et plus de 10.000 personnes ont été blessées", a fait savoir M.Bociurkiw sur les ondes de la radio ukrainienne Vesti.

Toujours selon lui, près d'un million d'Ukrainiens ont dû quitter leur domicile en raison des affrontements entre forces gouvernementales et brigades indépendantistes du Donbass. Au total, 5 millions de personnes ont été touchées par le conflit, a indiqué le porte-parole.

Une trêve a été proclamée dans le sud-est de l'Ukraine le 9 décembre 2014, mais des hostilités d'envergure ont repris dans la région un mois après. Le 18 janvier, les forces gouvernementales ukrainiennes ont intensifié le pilonnage de la ville de Donetsk, capitale d'une "république populaire" autoproclamée.
 


Donetsk: un arrêt de tram touché par des obus, neuf morts

Au moins neuf personnes ont trouvé la mort et neuf autres ont été blessées lorsqu'un un obus s’est abattu sur un arrêt de tram à Donetsk, a annoncé l'un des commandants des indépendantistes du Donbass, Edouard Bassourine.

"Selon nos informations, neuf personnes ont été tuées et neuf autres blessées", a déclaré M.Bassourine aux journalistes.

D'après des témoins oculaires, il s'agit probablement de tirs de mortier. Un véhicule léger ainsi qu'un trolley ont également été détruits dans l'attaque.

La semaine dernière, un bus et ses passagers ont essuyé des tirs à Volnovakha, dans la région de Donetsk. L'attaque a fait 12 morts et 18 blessés.
 


Arrêt de tram pilonné à Donetsk: Moscou dénonce une provocation grossière

L'attaque contre un arrêt de tram à Donetsk, qui a fait 13 morts selon un récent bilan, constitue une "provocation grossière", estime le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous sommes choqués par le nouveau crime odieux commis à Donetsk, où des dizaines de civils ont été tués ou blessés dans des tirs menés par les forces ukrainiennes contre un arrêt de transport public", lit-on dans un communiqué publié jeudi sur le site ministériel.

"Nous considérons ce qui s'est produit comme un crime contre l'humanité et une provocation grossière visant à torpiller les efforts déployés en vue de régler la crise ukrainienne de manière pacifique", poursuit le document.

Plus tôt dans la journée, un obus s'est abattu sur un arrêt de tram à Donetsk, tuant, selon diverses estimations, entre 13 et 15 personnes. Le ministère ukrainien de la Défense a accusé les indépendantistes du Donbass d'être à l'origine de la tragédie.
 


Les USA interdisent à l'UE de se rapprocher de la Russie (média allemand)

Les Etats-Unis ont coupé court aux tentatives de l’Union européenne de lever les sanctions et d'amorcer un rapprochement avec la Russie, estime le média allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichtent (DWN).

Selon DNW, de toute évidence, Barack Obama aurait "admonesté" Angela Merkel lors d'une récente conversation téléphonique pour l'initiative de l'UE de lever progressivement les sanctions visant la Russie.

Il s'agit notamment d'un document préparé pour la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, tenue le 19 janvier dernier à Bruxelles. DNW signale qu'à l'issue de cette rencontre, de nombreux dirigeants européens ont brusquement changé d'opinion au sujet de la levée des sanctions antirusses.

Le média allemand estime que l'UE a décidé de "renoncer à ce document" juste après l'ingérence des Etats-Unis.

D'après le Wall Street Journal (WSJ) qui a rapporté l'existence du document, ce dernier proposait non seulement de lever progressivement les sanctions, mais de resserrer également les liens avec la Russie dans trois domaines, notamment dans la politique extérieure, le commerce et la coopération sectorielle.

La conversation téléphonique évoquée entre le président américain et la chancelière allemande a eu lieu tout juste après l'apparition de cette information dans le WSJ. On ignore le contenu précis de l'entretien entre Obama et Merkel, mais les propos que la Maison Blanche a tenus par la suite à l'adresse de l'UE ressemblaient bien à une "remontrance".
 


Ukraine/est: le blindé de Tourtchinov visé par des tirs

Le blindé du secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense ukrainien Alexandre Tourtchinov a été visé par un tir dans le Donbass, rapportent jeudi les médias locaux.

Selon le journal Oukraïnskaïa Pravda qui cite une source au sein du Conseil, le blindé qui transportait l'ex-président ukrainien par intérim à l'aéroport, a essuyé un tir intense à proximité de la localité d'Opytnoïe.

Une des roues du véhicule a été endommagée et remplacée. M.Tourtchinov n'a pas été blessé dans l'attaque.

Une trêve a été proclamée dans le sud-est de l'Ukraine le 9 décembre 2014, mais des hostilités d'envergure ont repris dans la région un mois après. Le 18 janvier, les forces gouvernementales ukrainiennes ont intensifié le pilonnage de la ville de Donetsk, capitale d'une "république populaire" autoproclamée dans le sud-est du pays. Une opération spéciale d'envergure est actuellement en cours dans l'aéroport local.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exprimé mardi sa préoccupation face au regain de tensions en Ukraine.
 


L'euro pourrait suivre le rouble dans sa chute

Francfort-sur-le-Main, capitale financière de l'Union européenne (UE), réunit jeudi une séance particulièrement importante du conseil d'administration de la Banque centrale européenne: tout le monde attend des décisions susceptibles d'influencer considérablement la situation sur le Vieux continent et le sort de la monnaie européenne, écrit jeudi 22 janvier le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Il s'agirait d'abord d'une réorientation de la BCE vers des achats massifs d'obligations de pays en difficulté, c'est-à-dire vers un assouplissement quantitatif. Cette initiative vise à empêcher la réduction du capital des emprunts. Selon certaines estimations, la BCE est prête à octroyer au moins 550 milliards d'euros à ces fins.

Le plan du chef de la BCE Mario Draghi suscite la controverse. En effet, son prédécesseur Jean-Claude Trichet n'avait recours à ces mesures que dans des cas isolés. Aujourd'hui la BCE veut atteindre plusieurs objectifs: contrer la déflation qui pourrait aggraver davantage la crise; améliorer la situation dans le domaine des investissements pour assurer la croissance et combattre le chômage dans certains pays européens, ainsi que dans toute l'UE en général.

Lundi, lors de sa rencontre avec des entrepreneurs à Paris, le président français François Hollande a souligné que la BCE lancerait bientôt l'acquisition d'obligations d’État, ce qui favoriserait la croissance en France. Le premier ministre italien Matteo Renzi a également soutenu les initiatives de Mario Draghi. "Les actions de la BCE monteront que l'Europe a pris un bon  chemin", a-t-il déclaré hier à Davos. La chancelière allemande Angela Merkel ne peut pas contredire facilement de tels partenaires. Mais elle n'a pas été en mesure d'y résister lundi lors d'une réception à la bourse allemande, où était également présent Matteo Renzi: "Il faut éviter un affaiblissement de la pression, à cause des actions de la BCE et au nom de l'amélioration de la compétitivité".

Les cercles économiques en Allemagne sont pourtant plus raisonnables. Ulrich Grillo, chef de l'association de l'industrie allemande, reste sceptique par rapport aux mesures de la BCE mais a souligné hier que l'institution ne pouvait plus renoncer à ce programme. Anshu Jain, président de la Deutsche Bank, a quant à lui annoncé à Davos que l'achat de dettes souveraines et d'autres obligations pourrait favoriser la stabilité en Europe. D'après lui, le marché s'attend à des acquisitions de 750 milliards d'euros, et 1 000 milliards seraient une bonne surprise.

La situation sur les marchés financiers reste pourtant très tendue. La semaine dernière, la Banque nationale suisse (BNS) y a contribué avec sa décision de renoncer au soutien du cours du franc par rapport à l'euro, fixé en 2010. La BNS a dû réagir à la baisse de l'euro par rapport au dollar, c'est-à-dire dépenser des milliards pour soutenir le taux de change du franc. Suite à cette décision le franc a grimpé, l'euro chutant jusqu'à 1,15 dollars, son niveau de 2004. Ce tournant a également choqué ceux qui possédaient des crédits en francs de plus en plus chers. La Deutsche Bank a par exemple perdu 150 millions d'euros, alors que 700 emprunteurs polonais ont subi une véritable attaque de panique.

Les analystes financiers craignent que l'assouplissement quantitatif envisagé par la BCE puisse provoquer une "fuite de capitaux de l'euro sans précédent".

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