Ukraine. Ukraine: deux employés d'une agence de presse indépendante blessés

Ria Novosti Mardi le 05 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un cameraman et un chauffeur de l'agence indépendante d'information en ligne Anna-News ont été blessés lors d'un bombardement à Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, apprend-t-on sur le site web de l'agence, dont le siège est en Abkhazie.

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Dans un témoignage vidéo publié sur le site officiel de l'agence, le chauffeur blessé indique que l'équipe de tournage se rendait lundi sur les lieux d'un pilonnage mené par les troupes pro-Kiev lorsqu'un projectile a explosé juste derrière le véhicule. 

"L'explosion s'est produite à quatre-cinq mètres derrière nous. Le véhicule a protégé les gens qui étaient sur un arrêt de bus: il y avait des femmes, des vieillards et des enfants. Le véhicule a essuyé les éclats, j'ai été blessé", témoigne le chauffeur. 

Le chauffeur a été blessé au dos, quant au caméraman, Mikhaïl Andreïev, il a été blessé au bras droit.

Des correspondants sont régulièrement victimes du conflit qui secoue l'Ukraine. Rappelons que dans la nuit du 29 au 30 juin dernier, un cameraman de la chaîne de télévision russe Perviy Kanal a été tué près de Donetsk. 

Plus tôt en juin, deux employés du holding russe d'information VGTRK ont été tués dans un tir de mortier près de Lougansk. En outre, un journaliste italien et son traducteur ont été tués fin mai près de Slaviansk. 

Plusieurs journalistes et correspondants ont en outre été blessés ou capturés.
 


Japon/sanctions: Moscou annule une rencontre diplomatique

"En effet, des consultations russo-japonaises au niveau des vice-ministres devaient avoir lieu à Moscou à cette période. Toutefois, sur fond  d'adoption par Tokyo de nouvelles sanctions antirusses, nous estimons que la tenue de cette rencontre est déplacée. A cet égard, les consultations sont reportées", a indiqué la vice-directrice du service de presse du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

La partie japonaise en a été prévenue, a-t-elle ajouté.

Mardi, le gouvernement japonais a approuvé des sanctions contre 40 représentants de la Russie et des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.

Dans le même temps, le Japon a décrété des sanctions à l'encontre du groupe pétrogazier Chernomorneftegaz et du terminal pétrolier de Théodosie (Crimée). Toutes les marchandises en provenance de la Crimée sont interdites d'importation au Japon.
 


Pologne: 700 M USD de pertes attendues en raison de l'embargo russe (ministre)

Si la Russie allonge la liste de produits interdits à l'importation après avoir renoncé aux légumes et fruits polonais, les pertes de Varsovie atteindront cette année "au moins 700 millions de dollars", a estimé mardi le vice-premier ministre et ministre polonais de l'Economie Janusz Piechocinski.

"Tout indique que nous aurons affaire à une longue guerre politico-commerciale", a déclaré M.Piechocinski dans une interview accordée à l'agence polonaise PAP.

En raison de la réduction drastique des exportations polonaises vers la Russie et l'Ukraine, le vice-premier ministre a suggéré la mise en place d'une cellule de crise, composée de plusieurs vice-ministres et dirigée par le ministre de l'Economie.

Selon M.Piechocinski, la crise en Ukraine se répercutera de façon négative sur le PIB polonais, qui perdra de 0,5 à 0,6% cette année.

D'après le ministère polonais de l'Economie, les exportations du pays baisseront cette année de 20% vers la Russie et de 40% vers l'Ukraine.
La Russie a décidé le 30 juillet dernier d'interdire les importations de fruits et légumes en provenance de Pologne, au lendemain de la mise en place par les Européens de nouvelles sanctions économiques contre Moscou.
 


60.000 Ukrainiens ont demandé l'asile en Russie (FMS)

Près de 60.000 ressortissants ukrainiens ont demandé l'asile en Russie depuis le début des combats dans les régions sud-est du pays, a déclaré mardi aux journalistes le chef du Service fédéral russe des migrations (FMS) Konstantin Romodanovski.

"Environ 60.000 personnes ont demandé l'asile ou le statut de réfugié en Russie", a fait savoir le responsable.

M.Romodanovski a rappelé que le gouvernement avait récemment pris la décision de raccourcir le délai d'examen des demandes d'asile à trois jours au maximum, ce qui est susceptible d'entraîner une hausse importante du nombre d'Ukrainiens obtenant le statut de réfugié dans le pays.

Toujours selon lui, au moins 100.000 Ukrainiens pourraient solliciter l'asile en Russie.

L'afflux de réfugiés ukrainiens vers la Russie a nettement augmenté depuis juin dernier suite à l'intensification des hostilités entre les indépendantistes du Donbass et les forces armées de Kiev. D'après les données officielles, plus de 730.000 ressortissants ukrainiens ayant quitté leur domicile en raison des hostilités se trouvent actuellement sur le territoire russe.
 


Russie: des PDG britanniques contestent les sanctions

Les sanctions occidentales visant l'économie russe doivent être levées, soulignent les PDG de plusieurs compagnies britanniques dans une lettre ouverte publiée sur le site web du quotidien Telegraph.

"Le crash d'un avion de Malaysia Airlines est un crime et ses auteurs doivent être traduits en justice. Toutefois, ni les simples citoyens russes, ni les hommes d'affaires occidentaux qui ont déployé des efforts pour bâtir des relations avec la Russie ne doivent payer le prix de cette tragédie", indiquent les auteurs de la missive.

"Les sanctions que l'UE et les USA introduisent à l'encontre de la Russie n'empêcheront pas les autorités russes de s'ingérer dans la situation en Ukraine. Bien plus, le gouvernement russe rendra les sanctions responsables de la dégradation de l'économie nationale", précisent les représentants des milieux d'affaires britanniques. 

Les PDG de sept entreprises -  S H Landes LLP, The Russia House, DG Leadership, Classical Brands, Export Explorer, RFIB Group et Focus on Russia - ont apposé leurs signatures au bas du document. 

Les Etats-Unis et l'UE ont adopté de nouvelles sanctions contre Moscou suite au crash d'un Boeing malaisien en Ukraine. Ils accusent la Russie d'armer les forces d'autodéfense populaire de l'est de l'Ukraine qui, selon Washington et Bruxelles, seraient responsables du crash. Moscou rejette ces accusations.
 


Moscou pourrait contester les sanctions économiques au tribunal de l'OMC

La guerre commerciale croissante de l'Occident contre la Russie pousse Moscou à chercher des solutions pour protéger ses intérêts économiques, écrit mardi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Il s'agit de développer les industries énergétiques et militaro-techniques du pays, mais aussi la locomotive de l'économie russe – le secteur bancaire. Pour se protéger, la Russie pourrait saisir le tribunal de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Elle dispose des bases juridiques à cet effet.

Les sanctions adoptées par l'UE la semaine dernière, dites "sectorielles", visent les trois domaines les plus concurrentiels de l'économie russe – la défense, l'énergie et les banques.

Selon Sergueï Lapine, expert en droit commercial international, la Russie a des chances de contester les mesures européennes au tribunal de l'OMC. Sachant que les sanctions contre l'industrie de l'armement et de l'énergie pourraient théoriquement être contestées en se référant à l'article 11 de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), qui interdit les restrictions des exportations. Les sanctions contre les banques russes, quant à elles, peuvent être contestées au tribunal de l'OMC comme une transgression d'un autre accord international sur le commerce des services (GATS).

"Si la Russie saisissait le tribunal de l'OMC, l'UE se référerait aux exceptions générales des règles de l'OMC", suppose Sergueï Lapine. Un tel procès durerait en théorie entre 12 et 18 mois mais en pratique, les affaires de ce genre durent de 4 à 5 ans.

La Russie a également des réclamations à l'égard de ses partenaires commerciaux, notamment sur la qualité des marchandises fournies, qui explique la suspension des importations de porc européen, de fruits moldaves, de pommes polonaises, du lait, des légumes et de la verdure d'Ukraine. Le whiskey américain est le prochain sur la liste. En effet, des substances toxiques ou des bactéries ont été retrouvées dans tous ces produits.

Les sanctions contre la compagnie aérienne russe low cost Dobrolet sont également un second front: "C'est une tentative de provoquer la colère de la population, notamment des habitants pas très aisés auxquels s'adressent avant tout les services low cost. Mais aussi de provoquer une attitude négative des Russes envers la situation actuelle", estime Fedor Borissov du Haut collège d'économie. "Mais, heureusement, cela ne se produira pas, rassure l'expert, car ce projet venait seulement d'être lancé et n'avait eu le temps de prendre beaucoup d'ampleur. Certes, la situation n'est pas agréable, mais cela n'a rien de fatal".

En cas de confrontation d'envergure entre la Russie et l'Europe accompagnée de tentatives, par exemple, d'interdire les vols d'Aeroflot en Europe ou au-dessus de son territoire, la Russie pourrait adopter des mesures symétriques. Il y a peu de chances que les compagnies aériennes européennes, par exemple, puissent encore profiter du ciel sibérien pour leurs transferts de l'Europe à l'Asie. Qui plus est si les Chinois, les Sud-coréens et les Japonais continuaient à emprunter l'itinéraire transsibérien. Les compagnies européennes se retrouveraient alors dans une situation peu enviable.

Pendant ce temps, la "guerre" continue. L'Ukraine a l'intention d'adopter des sanctions contre les compagnies possédant des parts russes. Il est notamment question de holdings qui travaillent en Ukraine et dont la part dans le capital est supérieure à 50%.
 


Sanctions contre Moscou: les milieux d'affaires britanniques craignent des retombées

Lord Anthony Bamford, célèbre entrepreneur britannique et patron de JCB - une multinationale produisant des engins et du matériel pour la construction, le bâtiment et travaux publics ou encore l'agriculture – pense que les sanctions économiques adoptées contre Moscou sont "absurdes", écrit mardi 5 août le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

"Elles sont mal pensées et entraîneront la perte d'emplois dans l'industrie britannique", estime-t-il. Les dirigeants des compagnies pétrolières et gazières sont également inquiets. Selon un expert, une partie des milieux d'affaires prône l'assouplissement des restrictions et la conclusion d'accords avec la Russie. Mais le gouvernement britannique et la majeure partie de la population du pays estiment que le Kremlin doit répondre de l'ingérence militaire en Ukraine.

D'après Anthony Bamford, membre de la Chambre des lords, il est absurde que sa compagnie, exportateur et principal fournisseur de matériel de construction en Russie, subisse les sanctions émanant de Bruxelles. Il s'avère en effet que les décisions prises par les diplomates de l'UE "mettent en péril les emplois de l'industrie britannique".

Le journaliste indépendant Andreï Ostalski, qui travaille au Royaume-Uni, rappelle que Bamford est un eurosceptique, un donateur important du parti conservateur, et que ses intérêts commerciaux sont concentrés en dehors de l'Europe. Les Allemands, et dans une moindre mesure les Français, sont des concurrents pour lui sur les marchés extérieurs.

L'industrie pétrolière désapprouve également ces sanctions. Par exemple, le géant BP produit une quantité conséquente de pétrole en Russie. Une partie de la communauté d'affaires fait pression sur le gouvernement pour assouplir les restrictions.

"La City a été également touchée. Mais on estime que le reflux d'argent russe ne sera pas significatif. Les eurosceptiques y sont moins nombreux que dans l'industrie. Quant au gouvernement, il avait averti que les sanctions toucheraient non seulement la Russie, mais aussi le Royaume-Uni. Néanmoins, il était nécessaire de sanctionner la Russie", pense l'expert.

Ce dernier rappelle que le ministre des Affaires étrangères Philip Hammond a d'ailleurs justifié cette politique par le fameux proverbe: "On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs".

"Quant à la population, à en juger par les sondages, la majorité des Britanniques soutient les actions du gouvernement. La détérioration de l'attitude envers la Russie a commencé après la mort à Londres de l'ex-agent du KGB Alexandre Litvinenko. Ensuite avec le dossier ukrainien. Quand on entre en contact pour la première fois avec un Britannique, on sent il n'éprouve pas de sympathie pour toi, si tu es Russe", conclut l'expert.

Quel sera le résultat des sanctions adoptées? Les compagnies européennes de plusieurs secteurs cherchent la réponse à cette question, souligne la BBC. Selon les estimations américaines, environ 30% des actifs du secteur bancaire russe ont fait l'objet de restrictions. D'après
Raoul Ruparel du think tank Open Europe, les sanctions affecteront effectivement davantage la Russie que l'UE. Les sociétés russes seront contraintes de chercher ailleurs des financements et des produits de haute technologie. "C'est pratiquement impossible. Mais en Europe, c'est le Royaume-Uni qui subira les plus grandes pertes. Les banques publiques russes cesseront de faire des emprunts et de proposer leurs titres à la City." L'analyste financier de Londres Chris Skinner pense que le capital russe pourrait s'orienter sur d'autres marchés, par exemple Hong Kong ou Shanghai.

De son côté, l'Allemagne s'est même dite prête à subir des pertes plus importantes que d'autres puissances de l'UE pour la cause commune. Elle a notamment retiré au groupe Rheinmetall l'autorisation de construire un centre de formation militaire pour le ministère russe de la Défense à Moulino, dans la région de Nijni Novgorod en Russie. Le coût de l'annulation de cette transaction s'élève à 100 millions d'euros.
 


Ukraine: l'armée concentre des lance-roquettes aux abords de Donetsk (Moscou)

L'armée ukrainienne ne cesse de concentrer des lance-roquettes multiples Totchka-U, Smertch et Ouragan aux abords de Donetsk (est de l'Ukraine), rapporte lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

"L'armée ukrainienne poursuit la concentration de lance-roquettes multiples Totchka-U, Smertch et Ouragan aux abords de Donetsk. Combien de vies emportera encore cette arme?", lit-on sur le site de la diplomatie russe.

Par ailleurs, le ministère russe rappelle que les autorités ukrainiennes "torpillent la poursuite de l'enquête sur l'effroyable tragédie du 2 mai dernier à Odessa, alors que "les coupables ne sont toujours pas punis et se sentent plutôt bien à l'aise".

"Tout cela rend évidente la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat dans l'est de l'Ukraine, ainsi que du lancement de négociations sur la résolution de questions vitales pour la future organisation de l'Etat ukrainien", déclare le ministère, ajoutant que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov "entend attirer une fois encore l'attention d'organisations internationales sur la situation désastreuse de la population, en leur adressant des messages les appelant à lancer immédiatement une opération humanitaire spéciale".
 


L'Australie suspend les exportations de viande ovine vers la Russie

L'Australie a suspendu les exportations de viande ovine vers la Russie, a annoncé lundi le Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor).

"Nous avons appris lundi que l'Association des producteurs ovins d'Australie a déclaré avoir suspendu les livraisons en Russie. Mais ces sanctions n'auront pas d'effet notable sur notre marché", a indiqué Alexeï Alekseïenko, chef adjoint du Service russe.

L'Australie est le plus important fournisseur de viande ovine en Russie (56% des importations russes). En 2013, l'Australie en a livré 5.600 tonnes de viande ovine pour 26,7 millions de dollars.

26 entreprises australiennes sont accréditées auprès du Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire dont 22 ont le droit de livrer leurs produits en Russie.
 


Le russe Lukoil vend 138 stations-service en Europe

La plus grosse compagnie pétrolière privée russe Lukoil vendra 138 stations-service en Slovaquie, République tchèque et Hongrie aux sociétés hongroises MOL Plc et Norm Benzinkut Kft, a annoncé lundi Lukoil dans un communiqué.

"Lukoil a signé des accords sur la vente d'actifs dans la République tchèque, en Slovaquie et en Hongrie. Slovnaft Česká Republica, Spol. S.R.O. (filiale tchèque de MOL Plc) achètera 44 stations-service sur le sol tchèque. Norm Benzinkút Kft acquiert 75 stations-service de Lukoil en Hongrie et 19 en Slovaquie", est-il indiqué dans le communiqué.

Selon Lukoil, il s'agit d'une "optimisation des ventes de produits pétroliers" du groupe.

Les deux accords dont le montant n'est pas révélé, seront finalisés d'ici la fin de 2014.

Fin juillet, Lukoil a annoncé avoir vendu la totalité de ses 240 stations-service situées en Ukraine au groupe autrichien AMIC Energy Management GmbH. Le président de Lukoil, Vaguit Alekperkov, a expliqué cette décision par le blocage de plusieurs stations-service ukrainiennes de Lukoil par les ultranationalistes de Pravy Sektor (Secteur droit) et la chute des ventes en Ukraine de 42% en 2014.
 


Transnistrie: Chisinau tente d'évincer les soldats de la paix, Moscou proteste

Moscou qualifie les tentatives d'évincer de la Transnistrie les soldats de la paix russes d'actes inamicaux et torpillant les bases mêmes de la mission de maintien de la paix, signale lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Toute action non constructive visant à déstabiliser la situation dans la région, ainsi que les tentatives d'évincer de la Transnistrie le contingent russe participant aux Forces conjointes de maintien de la paix seront évaluées par Moscou comme inamicales à l'égard de la Russie et torpillant les bases de la mission de maintien de la paix sur le Dniestr, comme contraires à l'esprit et à la lettre du Traité d'amitié et de coopération entre la Fédération de Russie et la République de Moldavie", lit-on dans le communiqué.

Moscou rappelle qu'au niveau le plus élevé à Chisinau, des appels se font de nouveau entendre à retirer les troupes russes de Transnistrie, à modifier le statut de la mission de maintien de la paix dans cette région, en la transformant en mission civile, alors que le contingent russe assure la sécurité dans sa zone de responsabilité sur une base juridique internationale concertée et selon un mandat approprié.

Après l'effondrement de l'URSS en 1991, les milieux nationalistes roumanophones de Chisinau ont proposé de rattacher la Moldavie à la Roumanie. Ces propos ont alarmé plusieurs régions moldaves - essentiellement russophones - de la rive gauche du Dniestr. Les habitants de ces régions ont annoncé la création de la République moldave de Transnistrie. Chisinau s'est opposé à cette démarche et a tenté d'introduire des troupes dans la république autoproclamée, ce qui a déclenché un conflit armé qui a duré plusieurs mois.

La paix dans la zone du conflit est actuellement maintenue par une Force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien.

Lors d'un référendum organisé en 2006, 97% des habitants de la Transnistrie se sont prononcés pour l'indépendance de la région vis-à-vis de Chisinau et pour son rattachement ultérieure à la Fédération de Russie. Quoi qu'il en soit, la Transnistrie n'est toujours pas reconnue par la communauté internationale.
 


Sanctions: l'Ukraine entend durcir le contrôle des banques russes

Les sanctions que l'Ukraine entend adopter contre la Russie prévoient notamment une surveillance renforcée des banques russes "en vue de leur empêcher de financer le terrorisme", a déclaré lundi à Kiev Anton Guérachtchenko, conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur.

"Une grande partie des sanctions concernent l'économie, le contrôle du marché financier. La Banque nationale propose notamment de surveiller de près les activités des banques russes en Ukraine en vue de leur empêcher de transférer les fonds destinés à financer le terrorisme", a indiqué M.Guérachtchenko lors d'un point presse.

Kiev envisage en outre d'obliger les banques russes à choisir si elles préfèrent travailler en Crimée ou en Ukraine. "Nous proposons que les banques russes souhaitant s'implanter en Ukraine n'ouvrent pas de filiales en Crimée", a ajouté le conseiller.

Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a chargé le gouvernement d'adopter des sanctions personnelles et sectorielles contre la Russie. Les sanctions viseront les personnes et les sociétés qui soutiennent, directement ou indirectement, les forces d'autodéfense populaire dans l'est de l'Ukraine.

Le gouvernement ukrainien se penchera sur les sanctions contre Moscou le 9 août prochain. La loi sur les sanctions doit en outre être adoptée par le parlement avant l'élaboration de liste des personnes et sociétés visées par les sanctions.

La Banque nationale d'Ukraine a interdit depuis longtemps aux banques ukrainiennes de travailler en Crimée, qui a adhéré à la Fédération de Russie suite à un référendum en mars dernier. La filiale ukrainienne de la Sberbank russe a fermé ses filiales sur la péninsule de Crimée début mai.
 


Sanctions: Berlin bloque un contrat militaire avec Moscou pour 100 M EUR

Le gouvernement allemand a bloqué la réalisation du projet pour 100 millions d'euros lancé par le conglomérat industriel Rheinmetall AG et le ministère russe de la Défense, rapporte lundi le journal Süddeutsche Zeitung.

Le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a retiré le permis de construire un centre de formation militaire à Moulino, dans la région russe de Nijni Novgorod, qui avait été délivré par son prédécesseur au consortium de Düsseldorf dans le cadre d'un contrat russo-allemand de 2011.

Doté de simulateurs de combat, y compris de tir au laser, le centre d'entraînement de Moulino, censé devenir le plus grand en Europe, devrait entrer en service dès 2014. Il permettra de former environ 30.000 soldats de l'Armée de terre russe par an.

Le gouvernement allemand a essayé en vain de persuader Rheinmetall d'ajouter la réalisation du contrat avec Moscou. Selon le journal, Rheinmetall, l'un des plus grands producteurs d'armements et de matériel de guerre en Europe pourrait déposer une plainte et réclamer une compensation financière.

Les contrats militaires signés par la Russie avec des sociétés européennes font l'objet de critiques sur fond de crise ukrainienne. Le président américain Barack Obama et le premier ministre britannique David Cameron ont exprimé leur préoccupation face à l'intention de Paris de livrer des bâtiments de projection et de commandement français de type Mistral PC à la Russie dans le cadre d'un contrat de 1,2 milliard d'euros.

Les Etats-Unis et l'UE ont adopté de nouvelles sanctions contre Moscou suite au crash d'un Boeing malaisien en Ukraine. Ils accusent la Russie d'armer les forces d'autodéfense populaire de l'est de l'Ukraine qui, selon Washington et Bruxelles, seraient responsables du crash. Moscou rejette ces accusations.

 

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