Ukraine. Ukraine: Moscou met en garde Washington

Ria Novosti Vendredi le 07 Mars 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a mis en garde vendredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry contre des actions irréfléchies concernant l'Ukraine lors d'un entretien téléphonique, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.

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"M.Lavrov a mis en garde contre des actions hâtives et irréfléchies susceptibles de nuire aux relations russo-américaines, et surtout contre des sanctions qui reviendraient tel un boomerang aux Etats-Unis", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le président russe Vladimir Poutine a indiqué jeudi, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue américain Barack Obama, que les deux pays ne devaient pas sacrifier les relations russo-américaines au nom de certains problèmes internationaux, quelque graves qu'ils soient. Le chef de l'Etat russe a mis en valeur l'importance des rapports russo-américains pour la stabilité et la sécurité dans le monde.


Sanctions contre la Russie: l'UE et les USA en subiront les contrecoups

Les banques américaines et européennes pourraient subir les contrecoups des sanctions financières que Washington et Bruxelles envisagent d'infliger à la Russie, a indiqué vendredi l'agence Bloomberg.

Les Etats-Unis ont annoncé leur intention de décréter des sanctions contre la Russie. Il s'agit, entre autres mesures, d'une interdiction de visas pour des fonctionnaires russes dont la liste n'est pas encore établie. L'Union européenne a également décidé de suspendre le dialogue avec Moscou sur l'assouplissement du régime des visas. Washington a en outre fait savoir qu'il n'excluait pas la possibilité de sanctions financières, dont le gel des avoirs d'investisseurs russes dans des banques étrangères.

L'agence Bloomberg rapporte, citant la Banque des règlements internationaux (BRI), que les avoirs de sociétés et de personnes physiques russes sont déposés dans 44 pays. Au 1er septembre 2013, leur montant s'élevait à 160 milliards de dollars. Si ces avoirs sont gelés, la Russie pourra répondre en renonçant unilatéralement à ses engagements vis-à-vis des banques étrangères.

L'agence souligne également qu'au 1er septembre 2013, les fonds investis par les banques de 24 pays dans l'économie russe se chiffraient à 242 milliards de dollars.

"Les banques américaines et européennes seront les premières à subir les contrecoups des sanctions financières", estime Bloomberg. Selon l'agence, les banques françaises (plus de 50 milliards de dollars d'investissements en Russie) et américaines (plus de 35 milliards de dollars) seront particulièrement atteintes par "l'effet boomerang". Viennent ensuite les institutions financières italiennes, allemandes et britanniques.

Le conseiller du président russe Sergueï Glaziev a déclaré mardi qu'en cas de sanctions américaines, la Russie serait obligée de renoncer au dollar au profit d'autres monnaies et de créer son propre système de paiement. Selon lui, si les Etats-Unis gèlent les avoirs d'entreprises publiques et d'investisseurs privés russes, Moscou recommandera à tout le monde de vendre les titres du Trésor américain. En outre, les sanctions, si elles sont infligées, amèneront la Russie à renoncer au remboursement des prêts octroyés par les banques américaines.

Le gouvernement russe a cependant indiqué à cette occasion que les mesures proposées par M. Glaziev étaient "inacceptables".


Ukraine: Moscou dénonce le "deux poids, deux mesures" de l'OSCE

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) fait preuve de "deux poids, deux mesures" quand il s'agit de la situation en Ukraine, a indiqué vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Quant à la situation en Ukraine, certains pays membres et structures exécutives de l'OSCE se sont comportés dans les pires traditions du deux poids, deux mesures (…). Ils n'ont pas dit un seul mot sur la montée des états d'esprit nationalistes et néonazis dans le pays, en préférant évidemment passer sous silence les exactions auxquelles s'y livrent des éléments extrémistes", lit-on dans le communiqué.

La diplomatie russe signale les tentatives de l'OSCE de fermer les yeux sur les crimes perpétrés à Kiev et dans l'ouest de l'Ukraine, accompagnées de leur attention soutenue aux actions des autorités légitimes de Crimée visant à décider de l'avenir de cette région.

"Moscou est persuadé qu'un concours international à la stabilisation de la situation en Crimée ne pourra être utile et efficace que s'il est objectif. Et pour cela, l'OSCE doit avant tout condamner les violences commises par les extrémistes du Maïdan, qualifier d'illégitime le coup d'Etat à Kiev et engager un travail persévérant et conséquent en vue d'encourager différentes forces politiques de l'Ukraine à appliquer l'Accord de sortie de crise en date du 21 février dernier", stipule le communiqué.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Plusieurs régions du sud et de l'est de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée n'ont pas reconnu les nouvelles autorités de Kiev et ont décidé de tenir des référendums sur leur sort.


Syrie: les rebelles entravent le transport d'aide humanitaire (Moscou)

Les extrémistes du Front al-Nosra et Ibn-Taymiya entravent l'acheminement d'aide humanitaire destinée aux civils en Syrie, a annoncé vendredi à Moscou le ministère russe des Affaires étrangères.

Environ 500 rebelles du Front al-Nosra et Ibn-Taymiya sont revenus début mars au camp des réfugiés palestiniens de Yarmuk, dans le sud de Damas. "Les extrémistes ont ainsi violé les ententes selon lesquelles ils avaient reçu le droit de se retirer le camp de Yarmouk en échange d'un accès humanitaire libre aux habitants du camp", a indiqué le ministère dans un communiqué.

"Les nombreuses tentatives des extrémistes de saper les ententes (…) font penser que ces provocations font partie d'un projet destiné à empêcher le respect de la résolution humanitaire 2139 du Conseil de sécurité de l'ONU et d'en rejeter la responsabilité sur le gouvernement syrien", a ajouté le ministère.

Les représentants du Croissant-Rouge ont acheminé plus de 7.000 colis d'aide humanitaire au camp de Yarmouk et en a évacué 3.000 personnes qui avaient besoin d'aide médicale urgente. Les militaires syriens ne sont pas entrés au camp et n'y ont procédé à aucune arrestation, selon le ministère russe.

D'après le ministère, les extrémistes du Front al-Nosra ont recommencé à tirer sur les convois humanitaires se dirigeant vers le camp de Yarmouk. Ils ont également exigé que les autorités syriennes et les responsables des organisations palestiniennes assurent le retour de civils dans l'enclave pour qu'ils puissent les détenir en tant que bouclier vivant.

"Nous espérons que les représentants de l'ONU en Syrie établiront qui bloque l'accès humanitaire aux civils syriens, sape les efforts des autorités syriennes visant à conclure des trêves locales, à sauver des vies humaines et à soulager les souffrances des civils", a conclu le ministère.


Ukraine: Moscou appelle l'UE à renoncer à des mesures qui la discréditeraient

Moscou espère qu'en Ukraine, l'Union européenne n'entreprendra pas de démarches qui pourraient le discréditer, en tant que partenaire stratégique, rapporte vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.
 
"Nous espérons que le bon sens prendra finalement le dessus au sein des organisations européennes et euro-atlantiques, et qu'elles pourront réaliser leur rôle principal consistant à renforcer l'unité européenne. Nous espérons également que l'Union européenne qui essaie de jouer un rôle leader en Ukraine sans y parvenir dans tous les cas, n'entreprendra pas de démarches qui pourraient la discréditer, en tant que partenaire stratégique", lit-on dans le communiqué.  
 
L'Union européenne presse Moscou de prendre des "mesures qui apaiseraient la crise en Ukraine", notamment de faire retourner les militaires russes dans leurs casernes, de cesser les survols du territoire ukrainien par l'aviation russe et de mettre fin au déplacement des troupes et des blindés russes en Crimée. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a prévenu que "les agissements de la Russie en Crimée pourraient affecter un nouvel accord de coopération entre la Russie et l'UE".


Gaz: Moscou pourrait suspendre les livraisons à l'Ukraine faute de paiements

L'Ukraine a de facto cessé de payer pour le gaz russe, ce qui entraîne un risque suspension des livraisons de ce combustible, a annoncé vendredi aux journalistes Alexeï Miller, PDG du conglomérat public russe Gazprom.

Selon lui, la dette ukrainienne a atteint en février 1,89 milliard de dollars.

"Cela signifie de facto que l'Ukraine a cessé de payer pour le gaz, ce qui est entièrement contraire aux dispositions du contrat et à la pratique commerciale internationale. Nous avons pour notre part toujours respecté et continuerons à respecter nos engagements contractuels. Mais nous ne pouvons pas fournir le gaz gratuitement. Soit l'Ukraine règle sa dette, soit nous risquons de revenir à la situation du début de 2009. Nous informerons le gouvernement russe de l'évolution des événements", a déclaré M. Miller.

Suite à des arriérés de paiement ukrainiens et à l'absence de contrat pour 2009, un bras de fer entre Moscou et Kiev s'était engagé fin 2008 - début janvier 2009 autour du gaz, plongeant plusieurs pays d'Europe dans la pénurie. La crise a été résorbée après la signature d'accords gaziers entre Vladimir Poutine et Ioulia Timochenko, accords régulièrement critiqués par les autorités ukrainiennes.


Jeux paralympiques: Poutine espère l'apaisement des tensions autour de l'Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a espéré vendredi que les Jeux paralympiques de Sotchi permettraient d'apaiser un tant soit peu les tensions autour de la situation en Ukraine.

"J'espère que les Jeux paralympiques apaiseront un tant soit peu les tensions autour de l'Ukraine", a déclaré le chef de l'Etat au président du Comité international paralympique Philip Craven lors d'une visite au Musée des Beaux-Arts de Sotchi.

M.Poutine a annoncé avoir rencontré la veille le président du Comité paralympique d'Ukraine.

"Le principal est que les athlètes restent à l'écart de tout cela pour pouvoir se concentrer sur les compétitions", a-t-il ajouté.

M.Craven s'est rallié à cet avis.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Plusieurs régions du sud et de l'est de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée n'ont pas reconnu les nouvelles autorités de Kiev et ont décidé de tenir des référendums sur leur sort.

L'ouverture des XIèmes Jeux paralympiques d'hiver 2014 aura lieu le 7 mars. Ces se poursuivront jusqu'au 16 mars.


Crimée: une manifestation de soutien réunit 65.000 personnes à Moscou

Environ 65.000 personnes se sont rassemblées vendredi au centre de Moscou pour exprimer leur soutien à la république autonome ukrainienne de Crimée, qui avait souhaité adhérer à la Fédération de Russie, a annoncé la police moscovite.

"Une manifestation de soutien à la Crimée a commencé près de la place Rouge. Elle a déjà réuni plus de 65.000 personnes", a indiqué la police.
Ces derniers jours, des manifestations de soutien à la Crimée se déroulent dans de nombreuses villes russes. Elles réunissent des milliers de personnes.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat". Plusieurs régions du sud et de l'est de l'Ukraine et la république autonome ukrainienne de Crimée n'ont pas reconnu les nouvelles autorités de Kiev et ont décidé de tenir des référendums sur leur sort.

Le Conseil suprême (parlement) de la Crimée a fixé au 16 mars le référendum sur le statut de la péninsule. Les citoyens devront répondre à deux questions: "Soutenez-vous le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie en tant que sujet fédéral?" et "Soutenez-vous le rétablissement de la Constitution de la Crimée de 1992?".

Peuplée principalement de russophones et rattachée à l'Ukraine en 1954, la Crimée a adopté en 1992 sa première constitution. Aux termes de ce document, cette région autonome faisait partie de l'Etat ukrainien, mais définissait ses relations avec ce dernier sur la base d'accords bilatéraux. La constitution de 1992 a été abolie en mars 1995 par la Rada suprême (parlement national). L'autonomie de la Crimée a été de facto supprimée.



Ukraine/snipers: l'UE propose d'ouvrir une enquête

L'Union européenne propose d'ouvrir une enquête sur les actes de violence en Ukraine et de traduire les coupables en justice, a déclaré Maja Kocijancic, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

"Je pense que la position de l'UE est tout à fait claire. Il s'agit d'une position conséquente, car nous voulons qu'une enquête sur les violences et les meurtres soit engagée et que les coupables soient traduits en justice", a déclaré Mme Kocijancic.

La porte-parole a fait cette déclaration en répondant à un journaliste qui lui demandait de commenter la position de l'UE sur le fameux entretien mis en ligne entre Mme Ashton et le ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Paet. Dans cet entretien, M. Paet a fait état de snipers qui avaient tiré à la fois sur les manifestants et les policiers lors des troubles à Kiev. Le ministre a également cité des preuves attestant que ces tireurs embusqués avaient été engagés par l'opposition et non par le président ukrainien Viktor Ianoukovitch.

Le ministère estonien des Affaires étrangères a confirmé l'authenticité de cet enregistrement diffusé sur le web.

Mme Kocijancic a pour sa part refusé de commenter l'entretien entre les deux diplomates.


Ukraine: Moscou rejette le langage des sanctions

La Russie n'accepte pas le langage des menaces et des sanctions, mais ne manquera pas d'y réagir si elles sont appliquées un jour, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères à l'issue d'une réunion du Conseil européen, consacrée à la situation en Ukraine.

"La Russie n'accepte pas le langage des menaces et des sanctions, mais si elles sont appliquées, elles ne resteront pas sans réponse", lit-on dans le communiqué.

Dans son interview du 4 mars dernier, le président russe Vladimir Poutine a indiqué que le préjudice que les éventuelles sanctions occidentales contre la Russie pourraient occasionner serait réciproque.

Un changement de pouvoir s'est opéré le 22 février à Kiev. La Rada suprême (parlement ukrainien) a démis le président Viktor Ianoukovitch de ses fonctions et réformé la Constitution. Ianoukovitch a qualifié ces événements de "coup d'Etat".

Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée conformément à un accord bilatéral".

Cette décision des autorités russes a provoqué une vive réaction de la communauté internationale, qui a accusé la Russie de chercher un prétexte pour envahir l'Ukraine. Plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis, ont même décidé de décréter des sanctions contre la Russie.

Dans son interview du 4 mars, le président Vladimir Poutine a qualifié la situation en Ukraine de coup d'Etat et a mis en question la légitimité des organes du pouvoir ukrainien, à l'exception du parlement qui reste, selon lui, partiellement légitime.


L'aide à l'Ukraine évoquée le 11 mars par les ministres des Finances de l'UE

L'octroi de l'aide financière à l'Ukraine sera évoqué le 11 mars lors d'une réunion du Conseil des ministres de l'Economie et des Finances de l'UE (Conseil ECOFIN), a confié à RIA Novosti une source diplomatique au sein de l'UE.

Réunis jeudi à Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont soutenu la proposition de la Commission européenne du 5 mars prévoyant l'octroi d'un soutien financier à l'Ukraine pour un montant de 11 milliards d'euros. Le paquet d'aide comprend notamment 3 milliards d'euros provenant du budget de l'UE et 8 milliards débloqués par la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

"Les ministres [de l'Economie et des Finances de l'UE] seront informés de cette aide à l'Ukraine lors de leur réunion du 11 mars", a indiqué la source.

Aux termes des documents diffusés par la Commission européenne, la majeure partie de l'aide (8 milliards d'euros) sera octroyée par la BEI et la BERD entre 2014 et 2016. Les 3 milliards d'euros prélevés sur le budget de l'UE seront structurés comme suit: 1,6 milliard d'euros de crédits seront débloqués au cours des prochaines années et 1,4 milliard de dons seront alloués d'ici 2020.

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) a commencé mardi ses activités en Ukraine. L'approbation du parquet d'aide par cette institution financière est une condition indispensable pour qu'il soit accordé à Kiev. Le nouveau gouvernement ukrainien a déclaré qu'il était prêt à remplir toutes les conditions du FMI, y compris celle qui consiste à augmenter les tarifs communaux pour la population.

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