Ukraine. Ukraine/violences: Ianoukovitch accuse Kiev et l'Occident

Ria Novosti Jeudi le 29 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'ex-président Viktor Ianoukovitch juge les autorités de Kiev et les dirigeants de certains "pays démocratiques", qui ont signé en février dernier le document prévoyant un règlement pacifique de la crise, responsables de la mort d'Ukrainiens dans le sud-est du pays.

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"Le mémorandum du 21 février prévoit une responsabilité bilatérale pour un règlement pacifique du conflit politique. Pourquoi donc les représentants du +nouveau pouvoir+ en Ukraine ne cessent-ils de donner l'ordre criminel de tuer les gens avec des armes lourdes, l'aviation, des lance-roquettes et des mortiers? Des Ukrainiens sont tués avec l'approbation de certains dirigeants de pays démocratiques qui, au lieu de condamner la violence, ont engagé des négociations sur des livraisons d'armes", a déclaré M.Ianoukovitch depuis Rostov-sur-le-Don (sud de la Russie).

Et de rappeler que ces négociations étaient menées par les représentants d'institutions européennes, de certains pays de l'UE, des Etats-Unis, des Nations unies et de l'Otan.

Ianoukovitch a exhorté les autorités de Kiev à arrêter la violence qui ne faiblit pas en Ukraine depuis l'élection présidentielle anticipée.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis la mi-avril une vaste opération qualifiée d'antiterroriste visant à mater le mouvement de contestation déclenché par le renversement du régime de Viktor Ianoukovitch fin février dernier. Les combats ont cessé le 25 mai, jour de l'élection présidentielle en Ukraine, pour reprendre le lendemain du vote. Cette opération qui engage l'aviation et l'artillerie a déjà fait des dizaines de morts et de blessés.
Moscou qualifie cette opération de "punitive" et souligne que la crise en Ukraine a été provoquée par l'Occident.
 


Gaz: Moscou espère que Kiev réglera sa dette (Gazprom)

Le groupe Gazprom espère que le litige gazier entre Moscou et l'Ukraine sera réglé d'ici quelques jours et que Kiev commencera enfin à payer ses dettes, a indiqué jeudi le PDG du groupe Alexeï Miller.

"Nous espérons qu'au cours des prochains jours, des ententes seront enfin conclues et que l'Ukraine commencera à payer pour le gaz russe", a déclaré M. Miller lors d'une réunion du Congrès d'affaires européen qui a rassemblé à Athènes plusieurs dizaines de grandes sociétés internationales.

Berlin doit accueillir vendredi la troisième rencontre ministérielle de l'UE, de la Russie et de l'Ukraine sur le gaz. Lors de la dernière rencontre qui a eu lieu lundi, Bruxelles a proposé un schéma selon lequel l'Ukraine doit régler partiellement sa dette en versant notamment 2 milliards de dollars avant jeudi soir. Une fois cette condition remplie, les parties poursuivront les négociations sur les rabais éventuels.

Kiev devait faire savoir avant mercredi soir s'il acceptait ce schéma ou non, mais ni Moscou ni Bruxelles n'ont reçu de réponse jusqu'à présent.

Une source proche des négociations a confié à RIA Novosti que la question du règlement partiel de la dette ukrainienne serait évoquée de nouveau lors de la rencontre tripartite du 30 mai.

Le 1er avril, le prix du gaz russe pour l'Ukraine a atteint 485 dollars les 1.000 mètres cubes. Cette hausse résulte de l'annulation de deux rabais antérieurement consentis par Moscou à Kiev. Le premier remonte à 2010. La Russie a alors accordée à l'Ukraine une réduction de 100 dollars sur les livraisons de gaz naturel lors de la signature de l'accord sur la prolongation du bail de la base navale de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, en Crimée. Le second rabais a été consenti à l'Ukraine en décembre 2013. A l'issue de négociations à Moscou entre les présidents russe et ukrainien Vladimir Poutine et Viktor Ianoukovitch, la Russie a réduit le prix du gaz vendu à l'Ukraine en le portant à 268,5 dollars les 1.000 mètres cubes.

Kiev refuse de régler sa dette envers la Russie tant que Gazprom maintiendra le prix du gaz pour l'Ukraine à 485 dollars.

Le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger a fait savoir mercredi que la dette gazière ukrainienne envers la Russie s'élevait à 4 milliards de dollars.
 


La Banque mondiale débloque un crédit de 750 M USD à l'Ukraine

L'Ukraine a reçu jeudi un crédit de 750 millions de dollars accordé par la Banque mondiale, a annoncé le ministère ukrainien des Finances dans un communiqué.

"L'Ukraine a reçu aujourd'hui de la Banque mondiale 750 millions de dollars débloqués dans le cadre du projet Premier emprunt pour la politique de développement", lit-on  dans le communiqué.

Le 26 mai 2014, Kiev et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (principale institution de la Banque mondiale) ont signé un accord portant sur le projet Premier emprunt pour la politique de développement. Aux termes de ce document, les fonds alloués serviront à effectuer des réformes stratégiques et institutionnelles visant à surmonter la crise et à stabiliser la situation financière et économique en Ukraine.

Il s'agit notamment d'affecter 382 millions de dollars à l'amélioration de l'efficacité énergétique des réseaux de chauffage central et 350 millions au développement des infrastructures urbaines, notamment des capacités d'approvisionnement en eau et de réutilisation des déchets solides.

Le 22 mai, la Banque mondiale a approuvé un paquet d'aide à l'Ukraine pour un montant de 1,5 milliard de dollars. Ce soutien est divisé en trois tranches dont la première a été versée en mai. Les deux autres seront  débloquées en octobre 2014 et en janvier-février 2015.
 


Ukraine/opération: la Garde nationale annonce avoir perdu 30 hommes

La Garde nationale (pro-Kiev) a perdu 30 hommes depuis le début de l'opération militaire dans le sud-est de l'Ukraine, a annoncé jeudi dans une interview à la radio lettone Baltkom le porte-parole de la Garde nationale de l'est ukrainien Dmitri Obraztsov.

"Nos pertes depuis le début de l'opération s'élèvent à 30 hommes", a déclaré M.Obraztsov.

Auparavant, le "maire populaire" de Slaviansk (nord de la région de Donetsk) Viatcheslav Ponomarev a cependant déclaré dans une interview à la même radio que, selon ses informations, les pertes des militaires rien qu'aux abords de Slaviansk approchaient 1.200 morts.

La Garde nationale a annoncé plus tôt avoir perdu 12 hommes, dont un général, qui ont trouvé la mort dans le crash d'un hélicoptère abattu jeudi par les partisans de la fédéralisation du pays à Slaviansk.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis la mi-avril une vaste opération qualifiée d'antiterroriste visant à mater le mouvement de contestation déclenché par le renversement du régime de Viktor Ianoukovitch fin février dernier. Les combats ont cessé le 25 mai, jour de l'élection présidentielle en Ukraine, pour reprendre le lendemain du vote.

Les affrontements les plus acharnés ont éclaté à Slaviansk, actuellement sous contrôle des insurgés, ainsi qu'à Kramatorsk et Marioupol.
 


Est de l'Ukraine: Moscou préoccupé par l'escalade de la tension

La Russie est profondément préoccupée par l'escalade continue de la tension dans l'est de l'Ukraine et exige des autorités de Kiev l'arrêt immédiat de cette guerre fratricide, déclare jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.

"La Russie exprime sa profonde préoccupation face à l'escalade continue de la tension dans l'est de l'Ukraine. L'opération militaire menée par les actuelles autorités ukrainiennes fait des morts. Des pilonnages réguliers, y compris à l'aide de l'aviation et de l'artillerie, de villes et de sites civils apportent douleur et souffrance aux civils. Il y a des personnes âgées et des enfants en bas âge parmi les victimes", lit-on dans le communiqué.

Moscou exige de nouveau des autorités de Kiev qu'elles "arrêtent la guerre fratricide et engagent un dialogue national réel avec toutes les forces politiques et les représentants des régions du pays en vue de trouver une issue à cette crise profonde".

Les autorités ukrainiennes mènent depuis la mi-avril une vaste opération qualifiée d'antiterroriste en vue de réprimer le mouvement de contestation déclenché par le renversement du régime de Viktor Ianoukovitch à la fin février dernier. Les combats ont cessé le 25 mai, jour de l'élection présidentielle en Ukraine, pour reprendre le lendemain du vote.

La partie russe, notamment le président Vladimir Poutine, ont souligné à plusieurs reprises la nécessité d'arrêter d'urgence l'offensive.
 


Est de l'Ukraine: Kiev refuse l'aide humanitaire russe

Kiev a refusé mercredi l'aide humanitaire offerte par Moscou aux habitants des régions de l'est de l'Ukraine, a déclaré jeudi le ministère ukrainien des Affaires étrangères sur son site officiel.

"Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a envoyé mercredi une réponse à la demande russe portant sur l'aide humanitaire. Nous avons proposé à Moscou de focaliser son attention sur les nombreuses demandes d'aide humanitaire envoyées par les habitants de la république autonome de Crimée annexée par la Russie", a indiqué le ministère ukrainien dans un communiqué.

Moscou s'est dit prêt le 28 mai d'acheminer des médicaments dans l'est de l'Ukraine où les hostilités font des morts et des blessés. Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé avoir reçu de "nombreuses demandes d'aide" de cette zone de conflit.

Kiev a qualifié la proposition d'envoyer une aide humanitaire d'"élément de la propagande" russe et de "tentative d'aider les terroristes-mercenaires russes" dans l'Est de l'Ukraine.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer les manifestations qui ont éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent l'artillerie, l'aviation et les blindés. Les affrontements entre les troupes gouvernementales et les brigades populaires font de nombreuses victimes des deux côtés.
 


Ukraine: Moscou presse l'Occident d'empêcher une catastrophe

Moscou appelle l'Occident à utiliser son influence sur Kiev pour stopper le dérapage de l'Ukraine vers une catastrophe nationale, déclare jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Répétons-le une fois encore: la communauté internationale attend de Kiev qu'il arrête immédiatement les hostilités dans l'est du pays et en retire ses troupes. Sans cela, il sera impossible de parvenir à la paix en Ukraine", lit-on dans la déclaration.

Par ailleurs, Moscou appelle de nouveau ses partenaires occidentaux à "user de toute leur influence sur Kiev afin d'arrêter le dérapage de l'Ukraine vers une catastrophe nationale".

Moscou juge toujours actuelles les ententes enregistrées dans la Déclaration de Genève du 17 avril dernier et développées par la suite dans la "feuille de route" proposée par la présidence suisse de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

"Toutes les dispositions des documents évoqués doivent être rigoureusement mises en application", souligne la diplomatie russe.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis la mi-avril une vaste opération qualifiée d'antiterroriste en vue de mater le mouvement de contestation déclenché par le renversement du régime de Viktor Ianoukovitch à la fin février dernier. Les combats ont cessé le 25 mai, jour de l'élection présidentielle en Ukraine, pour reprendre le lendemain du vote.

La partie russe, notamment le président Vladimir Poutine, ont souligné à plusieurs reprises la nécessité d'arrêter d'urgence l'offensive.
 


Ukraine: investiture du nouveau président le 7 juin (médias)

La cérémonie d'investiture de Piotr Porochenko en tant que président ukrainien se déroulera samedi 7 juin à Kiev, rapporte jeudi le site d'information Segodnya, se référant à une source au sein de l'état-major électoral de M.Porochenko.

A l'issue du décompte de 100% des bulletins de vote, l'oligarque Piotr Porochenko a été élu à la tête de l'Etat ukrainien avec 54,7% des suffrages exprimés. L'ex-première ministre Ioulia Timochenko arrive deuxième avec 12,81% des voix, devant le chef du Parti radical Oleg Liachko (8,32%).

L'élection présidentielle et des élections municipales se sont tenues dimanche en Ukraine, en pleine crise politique et alors que se poursuivait l'opération militaire lancée par les autorités de Kiev dans l'est du pays. Le président élu a soutenu la poursuite de l'opération, qui a fait de nombreuses victimes civiles.
 


Russie: la cote de Poutine et Medvedev toujours en hausse (sondage)

Les cotes de popularité du président russe Vladimir Poutine et du premier ministre Dmitri Medvedev, qui ont battu plusieurs records après les Jeux olympiques de Sotchi et l'adhésion de la Crimée à la Russie, sont toujours en hausse, a annoncé jeudi le centre d'analyse Levada.

"La cote de popularité de Vladimir Poutine est toujours en hausse, elle a atteint son niveau maximum en quatre ans", a indiqué le Centre sur son site internet.

83% des Russes ont approuvé les activités du président Poutine en mai contre 82% en avril et 72% début mars, tandis que 16% des personnes interrogées sont mécontentes de son travail (contre 17% en avril et 25% début mars).

Selon le sondage, M.Poutine inspire plus confiance que les autres hommes politiques russes à 53% des sondés (34% au début de l'année). Le président devance ainsi le ministre de la Défense Sergueï Choïgou (24%), le chef de gouvernement Dmitri Medvedev (20%) et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (17%).

Le nombre des personnes satisfaites de l'activité de Dmitri Medvedev au poste de premier ministre a encore augmenté en mai pour atteindre 65% (contre 60% en avril, 59% début mars et 48% en janvier).

Plus de la moitié des Russes (60%) sont persuadés que leur pays évolue dans le bon sens, alors que ceux d'un avis contraire sont de moins en moins nombreux (23% en mai contre 41% au début de l'année).

Le sondage du Centre Levada a été réalisé du 23 au 26 mai auprès de 1.600 adultes habitant 130 agglomérations dans 45 régions russes. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%.
 



Ukraine: libération des observateurs de l'OSCE (médias)

Le ministère italien des Affaires étrangères a annoncé la libération des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) disparus mercredi près de Donetsk en Ukraine, rapporte jeudi la chaîne de télévision italienne Rai News 24.

L'OSCE n'a ni confirmé ni infirmé ces informations pour le moment.

Auparavant, l'Organisation a annoncé avoir repris contact avec ses observateurs qui avaient été interpellés par des inconnus près d'un poste de contrôle à proximité de la ville de Chakhtiorsk dans la région de Donetsk, théâtre d'un bras de fer entre partisans de la fédéralisation de l'Ukraine et forces régulières envoyées par Kiev.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis mi-avril une vaste opération dite antiterroriste en vue de réprimer le mouvement de contestation déclenché par le renversement du régime de Viktor Ianoukovitch fin février dernier. Les combats ont été arrêts le 25 mai, jour de l'élection présidentielle en Ukraine, seulement pour reprendre au lendemain du vote.
 


Kiev privé de ses illusions européennes

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, qui se sont réunis mardi soir pour un sommet d'urgence informel à Bruxelles, ont jeté 1,6 milliard d'euros dans le puits sans fond de "l'économie ukrainienne en délabrement", écrit jeudi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a qualifié cette somme d'aide "macroéconomique". Les experts estiment au contraire qu'il s'agit d'une "micro-injection", étant donné qu'aujourd'hui le sauvetage de l'Ukraine demanderait des centaines de milliards d'euros.

Il est évident que les problèmes de Kiev sont le dernier des soucis des dirigeants européens à l'heure actuelle. Les législatives européennes de dimanche dernier ont porté un préjudice dévastateur à l'eurobureaucratie. Le remplacement de toute la direction de l'UE est attendu d'ici novembre. En d'autres termes, la bataille pour les portefeuilles européens a commencé. Et le premier round a déjà montré que cette bataille ne sera pas à la vie, mais à la mort. Chaque Etat de l'UE tirera la couverture de son côté – telle est la véritable solidarité européenne.

Néanmoins, dans le feu de la bataille européenne les dirigeants de l'UE ont tout de même trouvé une minute à accorder à Kiev. Sans chercher à trop réfléchir, ils ont alloué à l'Ukraine la modeste somme de 1,6 milliard d'euros, qui ressemble plutôt à un os à ronger. On a fait ainsi comprendre à Petro Porochenko, qui a remporté la présidentielle, qu'il ne devra pas compter sur une véritable aide de l'Union européenne. Elle est la championne des conseils gratuits mais quand on commence à parler d'argent, le dialogue change. Etrangement, de nombreux Ukrainiens croient encore qu'au final Bruxelles ne les laissera pas se ruiner. D'où viennent ces illusions?

En réalité, l'UE n'a préparé aucun "euro-airbag" pour l'Ukraine en chute libre. "Nous avons établi un programme d'aide macrofinancière pour l'Ukraine à hauteur de 1,6 milliard d'euros et préparé un contrat pour contribuer à la construction d'institutions publiques pour 355 millions d'euros", a solennellement déclaré Barroso. De toute évidence, l'UE en restera là pour l'instant.

"Nous travaillons activement au renforcement de la sécurité énergétique, non seulement de l'Ukraine mais aussi des pays de l'UE. La signature d'un mémorandum sur les fournitures de gaz réversives de Slovaquie apaise la tension dans une certaine mesure. Mais c'est insuffisant. Nous nous efforçons actuellement de contribuer  au règlement du litige russo-ukrainien concernant la facture de gaz impayée, ainsi que le futur tarif du gaz et la modernisation du réseau gazier ukrainien. J'espère qu'avec de la bonne volonté nous pourrons trouver un terrain d'entente et j'appelle une nouvelle fois les deux pays à conclure un accord dans leur intérêt mutuel. Ainsi que dans l'intérêt de l'UE. Je le répète, l'énergie ne doit pas être utilisée comme une arme politique", a ajouté Barroso.
 


Union économique eurasiatique: l'Arménie adhérera en juin 2014

L'Arménie a l'intention de rejoindre l'Union économique eurasiatique d'ici le 15 juin, a déclaré jeudi à Astana le président arménien Serge Sargsian.

"Je demande de fixer au 15 juin la date limite de la signature de l'accord portant sur l'adhésion de la République arménienne à l'Union économique eurasiatique", a indiqué M.Sargsian lors du sommet du Conseil économique supérieur eurasiatique qui se déroule actuellement dans la capitale kazakhe.

Pour sa part, le président kirghiz Almazbek Atambaïev a annoncé que son pays pourrait également adhérer à l'Union eurasiatique avant la fin de l'année en cours.

L'Union économique eurasiatique de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan, dont la mise en place devrait être officialisée jeudi, sera une forme plus avancée d'intégration de ces trois pays, qui possèdent déjà un territoire douanier commun (Union douanière).

Fin janvier, la Russie a proposé à l'Union européenne d'étudier la possibilité de créer une zone de libre-échange entre l'UE et la future Union économique eurasiatique.
 


Les Russes visent la superpuissance

La majorité des Russes veulent voir leur pays comme un leader régional, un pays économiquement développé et influent, mais aussi comme une grande puissance "à l'instar de l'URSS", écrit jeudi le quotidien Kommersant.

D'après le Centre panrusse d'étude de l'opinion publique (VTsIOM), 82% des Russes pensent que la Russie exerce une grande influence dans les affaires internationales. Les experts l'expliquent par la "réalité médiatique", où la Russie est au centre – "tout le monde la respecte ou la hait".

Selon le VTsIOM, 42% des personnes interrogées estiment qu'au XXIe siècle la Russie doit aspirer à "reprendre le statut de superpuissance, à l'instar de l'URSS". 41% pensent qu'elle doit faire partie des 10-15 premiers pays économiquement développement et politiquement influents dans le monde. 10% trouvent qu'elle doit devenir un leader dans l'espace postsoviétique et 4% considèrent qu'elle ne doit pas aspirer aux "objectifs globaux".

Les partisans du retour du statut "à l'instar de l'URSS" sont pour la première fois majoritaires dans les sondages du VTsIOM (depuis 2003). Il y a seulement un an, la répartition était différente: en 2013, 37% visaient le statut de superpuissance, 44% souhaitaient l'adhésion au club de pays développés et influents, 9% préféraient le leadership régional, alors que 7% n'avaient pas beaucoup d'ambitions.

Stepan Lvov, responsable des recherches politiques du VTsIOM, souligne que les Russes ont toujours été optimistes quant aux perspectives de la Russie de devenir une "grande puissance", et leur optimisme s'est accru cette année. Les Russes considèrent comme gage du haut statut du pays une économie développée (52%) et des forces armées puissantes (42%). "Maintenant, les citoyens ont davantage de raisons de considérer la Russie comme une superpuissance. Avant tout, après les événements en Crimée, interprétés comme une démonstration de la suprématie, de la force et de l'attractivité du pays", explique Stepan Lvov.

Suite aux événements en Ukraine, les Russes ont un "sentiment confus de puissance", déclare Valeri Soloveï de l'Institut des relations internationales de Moscou (MGIMO). Il y voit plusieurs raisons. Avant tout, "la mobilisation patriotique, voire l'euphorie après le rattachement de la Crimée". Et surtout, "la réalité médiatique formée par la machine russe de propagande". "Dans cette réalité, la Russie occupe une position très importante, une sorte de "russo-centrisme". La télévision, à travers le prisme de laquelle la plupart voient le monde, crée une image du monde autocentrée sur la Russie: tout le monde la respecte ou la hait. Alors que peu ont une expérience politique, l'horizon politique est assez proche", explique Valeri Soloveï.

Selon le VTsIOM, 82% des personnes interrogées pensent que la Russie a aujourd'hui une "influence relativement grande" et une "très grande influence dans le monde".
 


Ukraine: l'autodéfense reconnaît l'arrestation d'observateurs de l'OSCE

Quatre observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été interpellés par les forces d'autodéfense, a annoncé à RIA Novosti Viatcheslav Ponomarev, "maire populaire" de la ville de Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine. 

"Nous avons prévenu la mission de l'OSCE que sa présence de ses observateurs  était indésirable dans le territoire de Donetsk. Ils n'ont pas suivi notre conseil, nous les avons donc interpellés. Actuellement, ils ont été mis en examen, ensuite ils seront relâchés", a indiqué M.Ponomarev. 

Selon ce dernier, les observateurs avaient sur eux "des équipements" jugés "suspects" par les forces d'autodéfense. 

A l'heure actuelle, les membres de la mission sont à Makeevka. "Ils vont bien. J'ai parlé avec ces gens. La mission de l'OSCE à Kiev est en contact avec eux", a poursuivi le "maire populaire". 

L'OSCE a fait savoir mardi que le contact avait été perdu lundi soir avec quatre observateurs originaires du Danemark, de Turquie, de Suisse et d'Estonie. A cette occasion, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a invité la Russie, qui soutenait le déploiement d'une mission spéciale de l'OSCE en Ukraine, à contribuer à la libération des observateurs. 

Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine a déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi que Moscou mettait tout en œuvre pour contribuer à la libération de l'équipe de l'OSCE.

Jeudi la chaîne de télévision italienne Rai News 24 a rapporté que le ministère italien des Affaires étrangères avait annoncé la libération des quatre observateurs. L'OSCE n'a ni confirmé ni infirmé ces informations pour le moment.

Un incident semblable a eu lieu en avril dernier à Slaviansk. Les brigades populaires ont alors interpellé une équipe d'observateurs militaires. Quelques jours plus tard, les membres de la mission ont été libérés. Le représentant spécial du président russe Vladimir Loukine a joué un rôle dans leur libération.
 


Ukraine: essentiel de mettre fin à l'opération punitive (Lavrov à Kerry)

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a souligné mercredi lors d'une conversation téléphonique avec son homologue américain John Kerry la nécessité de mettre un terme à l'opération punitive en cours dans le sud-est de l'Ukraine, rapporte la diplomatie russe dans un communiqué.

Région de Donetsk: opération punitive après la présidentielle>>>

"Les parties ont évoqué différents aspects de la crise politique aiguë en Ukraine dans le contexte de la présidentielle du 25 mai. Sergueï Lavrov a souligné la nécessité de mettre un terme immédiat à l'opération punitive menée par Kiev dans le sud-est du pays et de lancer un dialogue nation prévoyant notamment des négociations directes avec les représentants du sud-est de l'Ukraine", souligne la source.

Moscou exhorte le Conseil de sécurité de l'Onu à exiger que Kiev cesse l'offensive, a de son côté indiqué le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine. 

Selon ce dernier, la cessation de l'opération est attendue par les habitants du sud-est de l'Ukraine et elle s'inscrit dans le cadre des engagements pris par Kiev à Genève. 

Les autorités ukrainiennes mènent depuis la mi-avril une vaste opération dite antiterroriste en vue de réprimer le mouvement de contestation déclenché par le renversement du régime de Viktor Ianoukovitch à la fin février dernier. Les combats ont cessé le 25 mai, jour de l'élection présidentielle en Ukraine, pour reprendre le lendemain du vote.
 


OSCE reprend contact avec les observateurs disparus

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a rétabli le contact avec le groupe d'observateurs dont la disparition avait été annoncée lundi soir.

"Le contact a été rétabli aux environs de 19h00 heure locale (16h00 UTC) lorsque l'équipe est rentrée à Donetsk", lit-on dans un communiqué mis en ligne sur le site de l'Organisation.

Selon le communiqué, il s'agit d'un groupe de 11 personnes qui se déplaçait à bord de trois véhicules. Le contact avait été perdu au moment où l'équipe comprenant un American, un Autrichien, deux Bulgares, un Néerlandais, un Finnois, un Italien, un  Norvégien, un Polonais, un Russe et un Slovaque était en route vers Dniepropetrovsk (est de l'Ukraine).

L'OSCE ne donne aucun détail sur la disparition de ses observateurs, mais promet de publier immédiatement toute information complémentaire dès qu'elle sera disponible.
 


Ukraine: une crise provoquée par l'Occident (Moscou)

L'Occident a utilisé l'Ukraine pour créer une ligne de fracture entre l'ouest et l'est de l'Europe, a indiqué mercredi lors d'une réception à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Nos partenaires occidentaux ne renoncent malheureusement toujours pas à leurs tentatives d'élargir leur espace géopolitique, y compris par l'usage de la force. Quant à la crise en Ukraine, son catalyseur était la volonté d'utiliser ce pays comme ligne de fracture entre l'ouest et l'est du continent européen, au lieu d'en faire un pont reliant différentes parties de l'espace eurasiatique, ce qui est son rôle par définition", a déclaré le ministre.

Et d'ajouter que les auteurs de cette politique ne se souciaient pas le moins du monde de son impact sur le peuple ukrainien.

"En réalité, le peuple est poussé vers l'abîme d'une guerre fratricide", a souligné M.Lavrov.

A l'issue d'un coup d'Etat du 22 février en Ukraine, le président Viktor Ianoukovitch a été destitué par la Rada suprême (parlement) qui a réformé la Constitution et annoncé une élection présidentielle anticipée. Les régions du sud-est de l'Ukraine, celle notamment de Donetsk et de Lougansk, se sont révoltées contre la politique des nouveaux dirigeants du pays et ont proclamé leur indépendance par rapport à Kiev à l'issue de référendums. Pour mater cette révolte, Kiev a lancé une opération armée qui a fait des dizaines de morts et de blessés. Moscou qualifie cette opération de "punitive" et souligne que la crise en Ukraine a été provoquée par l'Occident.
 


Russie-Norvège: la coopération militaire gelée jusqu'à la fin de l'année

La Norvège, membre de l'Otan, a prolongé jusqu'à la fin de l'année le gel de sa coopération militaire avec la Russie en raison de la situation en Ukraine, a annoncé mercredi la chaîne de télévision Deutsche Welle, citant l'agence DPA.

"Après avoir examiné la situation en Ukraine et les actions de la Russie, le gouvernement a décidé de prolonger le gel de toute coopération militaire bilatérale", a déclaré la ministre norvégienne de la Défense Ine Marie Eriksen Søreide.

Cette décision concerne 15 visites et autres événements programmés pour cette année, dont la visite du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou en Norvège et les négociations entre les responsables officiels des deux pays.

Selon l'agence, la Norvège continuera néanmoins à coopérer avec la Russie dans le cadre des opérations de recherche et de sauvetage en mer.

Le gouvernement norvégien a suspendu la coopération militaire avec la Russie jusqu'à fin mai suite à la situation en Ukraine. Cette décision a été adoptée à l'instar d'autres pays de l'Otan (Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, France) qui avaient antérieurement gelé leur coopération militaire avec la Russie.

Les experts estiment que la Russie n'y perdra rien. Selon le rédacteur en chef de la revue russe "Défense nationale" Igor Korottchenko, cette coopération ne donnait rien à Moscou. D'après l'expert, la coopération militaire entre la Russie et l'Otan servait principalement à bâtir les relations politiques entre les partenaires. Quant à la coopération réelle, elle portait uniquement sur l'Afghanistan et consistait à autoriser le transit via l'espace aérien russe du fret militaire acheminé par avion vers l'Afghanistan et en provenance de ce pays.
 


Poutine décore des journalistes russes arrêtés en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a remis mercredi les ordres du Courage à un journaliste russe blessé en Ukraine et à deux de ses confrères emprisonnés puis relâchés dans ce pays, a annoncé le Kremlin.

"Le président russe Vladimir Poutine a remis les ordres du Courage à l'envoyé de la chaîne de télévision Russia Today, Fedor Zavaleïkov, et aux journalistes de la chaîne de télévision LifeNews Marat Saïtchenko et Oleg Sidiakine", a indiqué l'administration présidentielle russe sur son site internet.

Le cameraman Fedor Zavaleïkov, 23 ans, a été grièvement blessé au ventre le 9 mai dernier à Marioupol, dans le sud de la région de Donetsk, alors qu'il filmait l'assaut lancé par l'armée ukrainienne contre le commissariat de police local. Opéré dans un hôpital de Marioupol, il a été transféré le 12 mai à Moscou au bout de trois jours de tractations avec l'Ukraine. A Moscou, le journaliste a subi une deuxième opération.

Les journalistes de LifeNews, Oleg Sidiakine et Marat Saïtchenko, ont été arrêtés par la Garde nationale d'Ukraine près de Kramatorsk, dans le nord de la région de Donetsk, où ils couvraient les combats opposant l'armée régulière aux forces d'autodéfense locale. Les deux journalistes ont été accusés de soutien au terrorisme. Le hashtag #SaveOurGuys réclamant leur libération est devenu en l'espace de quelques heures le plus populaire sur Twitter en Russie.

Les deux journalistes ont été libérés une semaine plus tard. Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie Ramzan Kadyrov a déclaré sur Internet que ses représentants s'étaient rendus à Kiev pour négocier la libération de l'équipe russe. MM.Sidiakine et Saïtchenko sont arrivés à Grozny avant de rentrer à Moscou.
 


Crise ukrainienne: Obama se targue d'avoir réussi à isoler la Russie

Intervenant mercredi à l'Académie militaire de West Point, dans l'Etat de New York, le président américain Barack Obama a affirmé que les Etats-Unis ont réussi, par leur influence sur l'opinion mondiale, à isoler la Russie sur la scène internationale "après l'annexion de la Crimée".

"Nos capacités de formation de l'opinion mondiale ont permis d'isoler immédiatement la Russie. Grâce au leadership de l'Amérique, le monde a immédiatement condamné les démarches russes, l'Europe et le G7 nous ont rejoint dans les sanctions, l'Otan a conforté ses engagements face à l'Europe de l'Est, le Fonds monétaire international (FMI) aide à stabiliser l'économie ukrainienne, les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont permis au monde de voir les régions instables de l'Ukraine", a déclaré M.Obama.

Et d'ajouter que la mobilisation de l'opinion et des institutions mondiales avait constitué "un contrepoids à la propagande russe, aux troupes russes et aux séparatistes armés".

"Notre soutien apporté aux alliés au nom de l'ordre international a donné au peuple ukrainien une chance de choisir son avenir", a conclu le locataire de la Maison Blanche.
 


Disparition d'observateurs de l'OSCE: Moscou et Berlin préoccupés

Les ministres russe et allemand des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Frank-Walter Steinmeier se sont déclarés préoccupés par la disparition d'un groupe d'observateurs de l'OSCE dans la région de Donetsk, indique un communiqué publié mercredi sur le site internet de la diplomatie russe.

Lors de leur conversation téléphonique tenue à l'initiative de la partie allemande, "Sergueï Lavrov et Frank-Walter Steinmeier ont exprimé leur vive préoccupation face à la disparition d'un groupe d'observateurs de l'OSCE qui travaillait dans la région de Donetsk", lit-on dans le communiqué.

L'OSCE a fait savoir mardi que le contact avait été perdu lundi soir avec quatre observateurs originaires du Danemark, de Turquie, de Suisse et d'Estonie. A cette occasion, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a invité la Russie, qui a soutenu le déploiement d'une mission spéciale de l'OSCE en Ukraine, à contribuer à la libération des observateurs.

Les responsables de la république autoproclamée de Donetsk ont annoncé mercredi qu'ils étaient sans nouvelles des observateurs disparus et ne savaient pas où ils pouvaient se trouver.

Les ministres russe et allemand ont également évoqué l'évolution de la situation en Ukraine. "Sergueï Lavrov a souligné que rien ne pouvait justifier la poursuite par les autorités de Kiev de l'opération punitive dans le sud-est du pays", souligne le communiqué.

Selon le document, "cette opération - qui fait largement appel au matériel de guerre lourd et à l'aviation de combat - a déjà fait des dizaines de morts, y compris parmi les civils".

Dans ce contexte, Moscou a invité Berlin à "déployer d'urgence des démarches visant à mettre un terme à l'effusion de sang et à lancer en Ukraine un dialogue inclusif, y compris sur une réforme constitutionnelle profonde", indique le communiqué de la diplomatie russe.
 


CEI: Kiev participera à la réunion des chefs de gouvernement

L'Ukraine prendra part à la réunion des chefs de gouvernement des pays membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI) qui aura lieu le 30 mai à Minsk, a annoncé mercredi le secrétaire exécutif de la Communauté Sergueï Lebedev.

"Nous attendons des informations sur la composition de la délégation ukrainienne. Kiev a confirmé que le pays serait représenté, mais nous ignorons pour le moment à quel niveau", a déclaré M. Lebedev.

Il a également fait savoir qu'aucune discussion ne serait spécialement consacrée à la "question ukrainienne".

Suite au coup d'Etat qui a eu lieu le 22 février en Ukraine, Kiev a renoncé à exercer la présidence tournante de la CEI en 2014, transférant cette mission à Minsk. Le secrétaire du Conseil ukrainien de sécurité et de défense Andreï Paroubiï a déclaré mardi que l'Ukraine envisageait de se retirer de la Communauté des Etats indépendants.

A l'heure actuelle, Kiev n'a pas encore arrêté de décision définitive concernant sa participation aux activités de la CEI.

Créée en 1991 au lendemain de la chute de l'Union Soviétique, la Communauté des Etats indépendants regroupe actuellement tous les pays de l'ex-URSS à l'exception de la Géorgie et des pays Baltes.
 


UE/Russie: les nouvelles sanctions prêtes, mais pas adoptées (Vilnius)

Bien que la Commission européenne ait préparé un nouveau train de sanctions contre le Russie, elle ne juge pas nécessaire de le mettre en application pour le moment, a déclaré mercredi aux journalistes la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite.

"Le président de la Commission européenne a confirmé que le paquet de sanctions était préparé, car lors de sa réunion précédente, le Conseil de l'UE avait demandé de préparer un tel paquet compte tenu de la situation. Si la situation s'aggrave, le Conseil examinera cette question en juin. Hier ce n'était pas nécessaire. Les élections [en Ukraine] ont eu lieu et - ce qui est très important - ont été reconnues au niveau international", indique le site d'information Delfi.lt, citant Mme Grybauskaite.

"Un nouveau paquet de sanctions est déjà prêt et sera activé si nécessaire", a ajouté la présidente.

Les Etats-Unis et l'UE ont accusé Moscou d'exacerber le conflit en Ukraine et ont décrété des sanctions contre un groupe important de responsables politiques et d'hommes d'affaires russes. Plusieurs banques et sociétés commerciales sont également visées.

Moscou a à plusieurs reprises déclaré que le langage des sanctions n'était pas de mise avec la Russie.

Selon le conseiller économique du Kremlin Andreï Belooussov, les autorités russes ont élaboré un "document secret" définissant les mesures à adopter en réponse à chaque nouveau "train de sanctions".
 


Crimée: le rattachement à la Russie "naturel" (député européen)

 Le député européen de Pologne Janusz Korwin-Mikke, chef du Congrès de la nouvelle droite, estime "tout à fait naturel le rattachement de la Crimée à la Russie" et suggère d'adopter une approche plus rationnelle des relations russo-polonaises.

Aux récentes législatives européennes en Pologne, le Congrès de la nouvelle droite de Janusz Korwin-Mikke a obtenu 7,15% des voix, devenant ainsi le quatrième parti sur la scène politique polonaise. Janusz Korwin-Mikke, 71 ans, est un conservateur libéral et un eurosceptique. Issu de la noblesse, il a reçu une bonne éducation. Il est père de six enfants. C'est un blogueur extrêmement populaire, notamment parmi les jeunes. Le 25 mai 2014, il a été élu député du Parlement européen.

Les opposants politiques de Janusz Korwin-Mikke l'accusent, entre autres, d'être prorusse. "Je ne suis ni prorusse, ni antirusse. Nos Etats ne peuvent pas être amis, ils peuvent seulement avoir des intérêts communs. Personnellement, j'aime simplement la Russie", a déclaré Janusz Korwin-Mikke dans une interview accordée à RIA Novosti.

Evoquant sa position vis-à-vis du rattachement de la Crimée à la Russie, le député européen a noté: "Dans une conversation avec l'ambassadeur de Russie en Pologne, il y a très longtemps, j'avais affirmé que la Crimée reviendrait en Russie. Que cela se produirait forcément et n'était qu'une question de temps. Mes pronostics étaient justes. Il était tout à fait naturel de reprendre la Crimée".

Sur la situation internationale, Janusz Korwin-Mikke a déclaré qu'elle était "très tendue". "Il existe en Amérique des milieux influents et j'ai moi-même des contacts qui voudraient déclencher une nouvelle guerre mondiale. L'Ukraine doit servir de prétexte. Ces milieux sont très puissants aux USA et bien plus faibles en Europe. C'est pourquoi la situation en Ukraine est tellement déstabilisée, dans l'espoir de provoquer la Russie et de déclencher une guerre", pense le député polonais.

Pour Janusz Korwin-Mikke, la fédéralisation serait "la seule solution raisonnable pour l'Ukraine". "J'ignore si de nouvelles républiques dans l'est de l'Ukraine doivent être proclamées.  D'après moi, ce sont des républiques très exotiques à Lougansk et à Donetsk. Si je comprends bien, la Russie ne les reconnaîtra pas, ce qui est raisonnable", a déclaré le chef du Congrès de la nouvelle droite.

En Pologne, Janusz Korwin-Mikke souhaite dissiper les mythes antirusses souvent utilisés par les politiciens polonais. "Je n'appelle pas à conclure une sorte d'alliance avec la Russie, non. Il faut simplement avoir une attitude normale envers ce pays, abandonner la rhétorique de guerre froide et la critique de l'URSS. Cela fait 23 ans que l'URSS n'existe plus. La Russie est un pays différent", a expliqué l'homme politique polonais.

"Notre parti perçoit la Russie comme un puissant contrepoids à l'Union européenne. Nous voudrions développer les contacts commerciaux avec la Russie et la Chine, parce que ces pays affichent une dynamique de développement, or ce n'est pas le cas dans l'Union européenne qui se meurt. Il faut une expansion économique de la Pologne vers l'est, et non vers l'ouest", conclut Janusz Korwin-Mikke.
 


Donetsk/observateurs de l'OSCE disparus: Kiev demande l'aide de Moscou

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères s'est déclaré préoccupé par l'absence de contacts avec l'un des groupes de la mission d'observation spéciale de l'OSCE dans la région de Donetsk et a demandé à Moscou de contribuer à la libération des observateurs.

"Nous jugeons inacceptables de telles actions à l'égard des observateurs de l'OSCE chargés de fournir à la communauté internationale des informations objectives sur les événements en cours dans notre pays et de contribuer à la désescalade des tensions", lit-on dans le communiqué de la diplomatie ukrainienne.

L'OSCE a fait savoir que le contact avait été perdu lundi soir avec quatre observateurs originaires du Danemark, de Turquie, de Suisse et d'Estonie.

A cette occasion, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a invité la Russie, qui a soutenu le déploiement d'une mission spéciale de l'OSCE en Ukraine, à contribuer à la libération des observateurs.

Selon  le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, la Rada suprême (parlement ukrainien) n'a toujours pas ratifié le document garantissant les droits, les immunités et les privilèges aux employés de l'OSCE en poste dans le pays. Et ce malgré le fait que plus de deux mois se sont déjà écoulés depuis le jour où le Conseil d'observation de l'OSCE a donné son feu vert au déploiement de la mission spéciale en Ukraine.
 


Ukraine: une manœuvre US contre la Russie (Maduro)

La situation en Ukraine est le résultat de la politique américaine visant à "lier les mains" de la Russie et à contrôler les livraisons de gaz russe, a déclaré mardi soir le président vénézuélien Nicolas Maduro, cité par la chaîne d'Etat Venezolana de Television.

Selon le chef de l'Etat vénézuélien, ce qui se passe en Ukraine est la concrétisation des projets de l'Occident visant à "endiguer" la Russie. "Pour l'Occident, il a toujours été important de "ligoter" la Russie (…), il existe un plan visant à encercler la Russie, lui lier les mains, lui couper les ailes", a indiqué le chef de l'Etat vénézuélien.

Toujours selon M.Maduro, la politique des Etats-Unis en Ukraine vise également à "prendre le contrôle des livraisons de gaz russe".

Le président a également déclaré que le "coup d'Etat en douceur" perpétré en Ukraine avait échoué au Venezuela, mais qu'il fallait "rester vigilent  face à la politique agressive de l'empire nord-américain".
 


Ukraine : la France envoie un autre navire militaire en mer Noire (source)

Le navire furtif français Surcouf se prépare à entrer dans la mer Noire, a annoncé mercredi à RIA Novosti une source militaro-diplomatique.

"La frégate de la marine française Surcouf envisage d'entrer dans la mer Noire mercredi 28 mai", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.

La frégate Surcouf est le deuxième des bâtiments de type La Fayette construits en France entre 1996 et 2001. D'un déplacement de 3.600 tonnes, il est capable de développer une vitesse de 25 nœuds. Le Surcouf est équipé de missiles de croisière Exocet et porte un hélicoptère à son bord.

Les navires de ce type ont été conçus pour effectuer des missions de patrouille, assurer la protection du trafic maritime et participer à la gestion des crises hors d'Europe.

La Russie a auparavant vivement réagi aux entrées du croiseur américain USS Vella Gulf et du navire français de collecte de renseignements Dupuy-de-Lôme dans les eaux de la mer Noire.

Sur fond de crise autour de l'Ukraine, l'Otan a pris la décision de déployer des effectifs supplémentaires dans la région afin de "renforcer les capacités de combat" et "de mener des exercices". L'Alliance atlantique a également décidé d'intensifier ses patrouilles aériennes dans l'Est de l'Europe et de dépêcher des navires en mer Baltique et dans l'est de la Méditerranée.
 


L'UE n'envisage pas de sanctions économiques contre Moscou

Réunis mardi en sommet informel à Bruxelles, les dirigeants des pays de l'Union européenne n'examineront pas la troisième série de sanctions contre la Russie en raison de la bonne tenue de l'élection présidentielle en Ukraine et de la réaction positive de Moscou à cet événement, a annoncé à RIA Novosti une source au sein de l'UE.

"Non, je ne m'attends pas à ce que les sanctions économiques soient évoquées. La discussion ne portera pas sur les sanctions. Ils [les dirigeants européens] parleront des élections en Ukraine qui se sont bien déroulées et de la réaction positive de Moscou", a indiqué l'interlocuteur de l'agence qui a requis l'anonymat.

L'Union européenne avait menacé de passer à la troisième phase des sanctions si la Russie entravait la tenue de l'élection présidentielle en Ukraine. Selon les médias, il s'agissait de sanctionner des secteurs entiers de l'économie russe en interdisant notamment les livraisons d'armes et les importations de certains produits de luxe, dont les fourrures, les diamants et les métaux précieux. Certains dirigeants européens ont proposé d'interdire tout investissement dans l'économie russe et même de renoncer totalement au pétrole et au gaz provenant de Russie.

Pour faire face aux actions éventuelles de l'UE et des Etats-Unis, les autorités russes ont élaboré un "document secret" définissant les mesures à adopter en réaction à chaque "niveau de sanctions".

"Si des sanctions étaient adoptées contre la Russie, nous saurions exactement comment réagir", a alors déclaré le conseiller économique du président russe Andreï Belooussov, sans préciser ces mesures.
 


La Russie rend pour 1 md USD de matériel de guerre à l'Ukraine

La Russie a restitué à l'Ukraine plus de 2.000 unités d'armes et de matériel de guerre déployées en Crimée pour un montant total supérieur à un milliard de dollars, selon un communiqué publié mardi sur le site internet du président ukrainien.

"Plus de 2.000 unités d'armements et de matériel de guerre ont été retirées de Crimée. Il s'agit notamment de 75 unités de matériel aéronautique, de 32 navires, de 1.341 véhicules automobiles, de 120 systèmes de missiles et pièces d'artillerie, de 121 véhicules blindés, de 201 équipements de télécommunications, de 302 unités de matériel utilisé pour la sûreté des opérations et de 400 unités de matériel logistique. Le coût de ce matériel et des autres biens retirés de Crimée dépasse un milliard de dollars", lit-on dans le communiqué.

Le vice-ministre russe de la Défense, le général Dmitri Boulgakov, a auparavant annoncé que Moscou envisageait de rendre d'ici la fin de l'année l'ensemble du matériel de guerre ukrainien déployé en Crimée. D'après M. Boulgakov, ce matériel et d'autres armements sont restitués à Kiev dans l'état dans lequel ils ont été abandonnés par les militaires ukrainiens.

Lors du référendum sur le statut politique de la Crimée tenu le 16 mars dernier, 96% des participants au scrutin ont voté pour le rattachement de la péninsule à la Russie. Au moment du référendum, la Crimée comptait plus de 70 navires appartenant aux forces navales ukrainiennes.

 

Dès le rattachement de la Crimée jusqu'à la fin avril, la Russie a restitué à l'Ukraine plus de 400 unités d'armements, dont des véhicules blindés, des hélicoptères et des avions.
 


Ukraine: les mineurs de Donetsk organisent une "Marche de la paix"

Près de 3.000 mineurs de la région de Donetsk (est de l'Ukraine) ont pris part à une "Marche de la paix" appelant à mettre un terme aux actions militaires, annonce mercredi le correspondant de RIA Novosti sur place.

Mardi, les ouvriers de six mines situées dans la banlieue de la ville de Donetsk et dans ses environs, ont annoncé qu'ils se mettaient en grève pour protester contre les actions militaires.

Ce matin, près de 3.000 mineurs se sont rassemblés près du monument aux victimes du nazisme pour se diriger ensuite vers le centre-ville. Les mineurs portent les drapeaux de la république populaire autoproclamée de Donetsk et scandent "Le nazisme ne passera pas!" et "Vive le Donbass!".

Les mineurs ont expliqué à RIA Novosti qu'une partie d'entre eux soutenaient  la république, le reste non, mais tous les mineurs se prononçaient pour l'arrêt des actions militaires à Donetsk qui ont déjà fait plusieurs dizaines de morts parmi la population civile, sans compter les morts du côté des forces d'autodéfense.
 


L'Ukraine au menu de la rencontre Poutine-Hollande à Paris le 5 juin (Kremlin)

L'Ukraine sera évoquée au cours de la prochaine rencontre des présidents russe et français, Vladimir Poutine et François Hollande, programmée pour le 5 juin à Paris, a annoncé mercredi à Moscou l'assistant du président russe, Iouri Ouchakov.

"Il se rendra à Paris et aura une rencontre informelle ave

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