Ukraine. Ukraine/Kramatorsk: des équipages de blindés rejoignent les protestataires

Ria Novosti Mercredi le 16 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les équipages de six véhicules blindés dépêchés dans la ville ukrainienne de Kramatorsk (est) ont fait défection pour rejoindre les protestataires, rapporte mercredi le correspondant de RIA Novosti citant les témoins oculaires.

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"On a installé un drapeau russe sur le blindé principal, et ils sont partis en direction de Slaviansk accompagnés de membres de nos forces d'autodéfense", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.

Le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a lancé mardi une opération spéciale impliquant l'armée régulière dans l'est du pays où des manifestations réunissant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine se déroulent depuis quelques jours. Les manifestants, drapeaux russes à la main, réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

Mardi soir, les militaires ukrainiens ont repris le contrôle de l'aérodrome de Kramatorsk, dans la région de Donetsk (est du pays), occupé auparavant par les forces d'autodéfense. Selon différentes sources, l'attaque a fait de quatre à plusieurs dizaines de morts parmi les protestataires.


Ukraine: Moscou invite Paris à respecter ses engagements

Au lieu d'accuser la Russie d'être responsable de tous les maux de l'Ukraine, la France devrait accorder plus d'attention au respect de ses engagements en tant que garant de l'accord du 21 février, a indiqué mercredi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
 
"Au lieu de lancer des accusations infondées contre la Russie en lui reprochant d'être à l'origine de tous les maux de l'Ukraine, la diplomatie française dirigée par Laurent Fabius ferait mieux de centrer ses efforts sur le respect des engagements contractés par Paris en tant que garant de l'accord signé le 21 février dernier. Dans ce cas, il ne serait pas arrivé ce qui se produit actuellement en Ukraine, où les autorités de Kiev envisagent cyniquement et sans le moindre remord de déclencher une guerre contre leur propre peuple", lit-on dans le communiqué publié suite à un discours de Laurent Fabius dans lequel ce dernier rejetait sur la Russie la responsabilité des tensions en Ukraine.
 
Des négociations sur le règlement du conflit en Ukraine se sont déroulées le 21 février à Kiev. Elles ont réuni le président en exercice Viktor Ianoukovitch, les chefs de file de l'opposition Arseni Iatseniouk et Vitali Klitschko, ainsi que les chefs de diplomatie français, allemand et polonais Laurent Fabius, Frank-Walter Steinmeier et Radoslaw Sikorski, et le représentant de la Russie Vladimir Loukine. 
 
Les négocioations ont abouti à la conclusion d'un accord signé par le président et l'opposition, ainsi que par les médiateurs occidentaux. Ces derniers se sont portés garants du respect des engagements pris par les parties. L'accord prévoit notamment une élection anticipée du chef de l'Etat, la formation d'un gouvernement d'unité nationale et une réforme constitutionnelle élargissant les pouvoirs du premier ministre au détriment de ceux du président.
 
L'opposition soutenue par les radicaux de Maïdan a profité d'une absence momentanée de Viktor Ianoukovitch pour opérer un coup d'Etat.
 
Moscou appelle à respecter les dispositions de l'accord du 21 février, y compris à lancer une réforme constitutionnelle prenant en compte l'avis de toutes les régions de l'Ukraine et à former un gouvernement d'unité nationale intégrant toutes les forces politiques du pays.
 


Ukraine : premières victimes dans le sud-est

La limite entre la paix et la guerre a été franchie hier dans le sud-est de l'Ukraine, avec des premiers coups de feu tirés près de l'aérodrome militaire de Kramatorsk. Le lancement de cette opération spéciale à Donbass a été annoncée mardi à la Rada par le président par intérim Alexandre Tourtchinov, écrit mercredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Mardi soir, le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon sur la situation dans le sud-est de l'Ukraine et a déclaré que Moscou attendait des Nations unies et de la communauté internationale une condamnation ferme des actes anticonstitutionnels de Kiev dans l'est du pays. Le ministère russe des Affaires étrangères (MAE) a ajouté : "Nous sommes stupéfaits par les encouragements que reçoivent les autorités autoproclamées de Kiev dans la mise en œuvre d’une opération pour rétablir l'ordre et la loi dans le sud-est de l'Ukraine. Elle a déjà conduit à une effusion de sang". Le ministre Sergueï Lavrov estime que la décision des nouvelles autorités ukrainiennes d'envoyer l'armée contre des manifestants est "une tournure dangereuse de la situation". Selon lui, "ceux qui encouragent les autorités de Kiev à agir ainsi doivent être entièrement tenus pour responsables".

Les premiers communiqués sur l'assaut de l'aéroport sont parus à 17h18 mardi, quand l’agence RIA Novosti a rapporté que l'armée ukrainienne avait lancé l'assaut sur la base aérienne. "L'affrontement près de Kramatorsk a commencé quand des civils ont tenté d'entrer dans la garnison pour persuader les militaires de protéger leurs vies. En entrant ils ont entendu des tirs : les militaires avaient ouvert le feu sur eux. Deux minutes plus tard deux avions d'assaut ont tiré à 10 mètres des civils. Ils ont réussi à sortir de la garnison en se protégeant derrière les ambulances", a déclaré  à Interfax Pavel Petrov, représentant du mouvement de révolte populaire dans l'est de l'Ukraine.

Selon une source de RIA Novosti parmi les forces d'autodéfense, les manifestants ont dû reculer lors de l'assaut de l'armée ukrainienne et un grand nombre de blindés ont été envoyés à l'aérodrome.

On ignore exactement le nombre de victimes au cours de l'assaut de l'aéroport. RIA Novosti rapporte la mort de quatre insurgés.

"J'ai contacté les activistes civils, les militants des droits de l'homme à Kramatorsk.

Ils affirment que les militaires de Kiev ont pris l'aéroport et qu'il y a des victimes. Des coups de feu retentissent à Kramatorsk", a déclaré Maxim Chevtchenko, chef du groupe de travail pour le respect des droits de l'homme en Ukraine au Conseil des droits de l'homme auprès du président russe. Il a ajouté : "Nous sommes également en contact avec les activistes et les militants de Slaviansk et de Kramatorsk".

Slaviansk n'a pas été mentionnée par hasard : cette ville se trouve à seulement 10 km de Kramatorsk et des nouvelles inquiétantes en provenaient hier. Les agences de presse ont tout d'abord annoncé qu'un convoi de blindés de Kiev avec près de 500 soldats et 20 véhicules blindés y était entré mais le maire de Slaviansk par intérim Viatcheslav Ponomarev, commandant du bataillon d'autodéfense, a déclaré à l’agence ITAR-TASS : "J'annonce avec responsabilité que personne n'a encore tenté d'entrer dans la ville. La situation est tendue mais aucun affrontement n'a lieu. Nous attendons jusqu'à la matinée de mercredi quand effectivement ils pourraient tenter de pénétrer dans la ville".

Par ailleurs, le coordinateur de l'autodéfense dans la ville de Nikolaï, qui a souhaité rester anonyme, a annoncé à l’agence Interfax que selon ses informations les combattants du Secteur droit et de la garde nationale se préparaient à prendre d'assaut l'aérodrome de Slaviansk : "Aujourd'hui l'aéroport est entièrement sous contrôle des forces d'autodéfense mais de plus en plus d'hommes armés s'en rapprochent. Il y aura sans doute un assaut. Nous sommes prêts à le contrer".
 


"La Russie menace d'envahir l'Europe": balivernes, selon Moscou

Les déclarations selon lesquelles la Russie menacerait d'envahir l'Ukraine et l'Europe sont des foutaises, a déclaré mercredi le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.

"Les affirmations selon lesquelles la Russie menace aujourd'hui l'Ukraine et que demain, elle atteindra La Manche, Bordeaux et la Côte d'Azur sont des balivernes", a déclaré M. Antonov sur la chaîne de télévision Rossiya 24.

Le vice-ministre a également réfuté les allégations de l'Occident selon lesquelles la Russie continue à masser ses troupes le long des frontières ukrainiennes. D'après M. Antonov, les responsables occidentaux n'arrivent même pas à s'entendre sur les chiffres: au départ, ils parlaient de 200.000 militaires russes, puis de 120.000, de 100.000, de 60.000, de 40.000 et "maintenant, ils affirment que les troupes russes déployées à la frontière sont fortes de 30.000 hommes".

"Ces chiffres n'ont rien à voir avec la réalité et constituent des éléments d'une campagne informationnelle malhonnête", estime M. Antonov.

Il a rappelé qu'au cours du dernier mois, sept inspections avaient été effectuées à la frontière russo-ukrainienne et que les inspecteurs avaient la possibilité de photographier les colonnes militaires et de s'entretenir avec leurs chefs.

"Au terme de ces inspections, personne ne nous a dit que nos activités dans la région suscitaient de l'inquiétude", a conclu le vice-ministre de la Défense.

 


Ukraine/Donetsk: l'armée prête à lancer une opération de nettoyage

Les membres des milices populaires de Donetsk estiment que les militaires ukrainiens se préparent à "nettoyer" la ville et sa région, a annoncé mercredi à RIA Novosti Nikolaï Solntsev, commissaire du mouvement patriotique pro-russe Front de l'Est.

"La situation est tendue. Plusieurs avions de transport ont atterri à l'aéroport de Donetsk, mais les accès de l'aéroport sont bloqués. Selon les informations dont nous disposons, les militaires préparent une opération de nettoyage", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

D'après lui, "la guerre civile a déjà commencé". Cependant, a-t-il ajouté, "nous n'observons pas pour le moment de combats d'envergure, mais uniquement des accrochages locaux".

"Nous sommes prêts à n'importe quelles actions. Nous sommes aux côtés du peuple, et ce dernier nous donne le droit de défendre ses intérêts. Nous sommes prêts à tout dénouement, à tout événement qui aura lieu", a conclu le militant pro-russe.

Des manifestations réunissant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine se déroulent depuis quelques jours dans l'Est du pays: à Donetsk, Kharkov et Lougansk. Les manifestants, des drapeaux russes à la main, réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions. Samedi dernier, le mouvement de protestation s'est propagé à l'ensemble de la région de Donetsk.

Les autorités de Kiev ont fait appel aux forces armées pour lancer une opération d'envergure visant à mater les résistances. Des affrontements particulièrement violents entre les manifestants et les forces de l'ordre ont été enregistrés dans deux villes de la région de Donetsk: samedi dernier à Slaviansk et mardi à Kramatorsk.
 


Donetsk: des manifestants armés occupent un bâtiment administratif

Des manifestants armés ont occupé mercredi le siège du Conseil municipal de la ville de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place se référant à des employés du l'organisme.

"Des hommes cagoulés et armés sont présents dans le siège. Ils restent dans les couloirs et n'entrent pas dans nos bureaux. Nous avons reçu l'ordre de rester sur place et de continuer à travailler", a indiqué l'interlocutrice de l'agence.

Un changement de pouvoir ayant toutes les caractéristiques d'un coup d'Etat s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la Constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. 

Des manifestations réunissant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine se déroulent depuis quelques jours dans l'Est du pays: à Donetsk, Kharkov et Lougansk. 

Les manifestants, drapeaux russes à la main, réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions. Le 5 avril dernier, le mouvement de protestation s'est propagé à d'autres villes de la région de Donetsk: Slaviansk, Marioupol, Enakievo et Kramatorsk. 

Pour étouffer la protestation, les nouvelles autorités ukrainiennes ont lancé mardi matin une opération spéciale impliquant l'armée régulière.
 


Moscou apprécie le soutien de Pékin dans la crise ukrainienne

Depuis le début des troubles en Ukraine, le gouvernement chinois n'a prononcé aucune déclaration pouvant être interprétée comme un soutien à la Russie ou à l'Occident, a écrit mercredi 16 avril le quotidien Kommersant.

Des sources proches de la délégation russe conduite par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov estiment que grâce à sa position modérée sur le dossier ukrainien, la Chine apporte un "soutien maximal" à Moscou.

L'abstention de Pékin lors du vote sur la Crimée au Conseil de sécurité des Nations unies, puis à l'Assemblée générale de l’Onu, est également ambiguë. Malgré tout, dans son discours sur l'intégration de la péninsule au territoire russe, le président Vladimir Poutine avait particulièrement remercié le gouvernement et le peuple chinois pour leur soutien. Sergueï Lavrov a salué hier la position "objective et pondérée" de la Chine.

"La Chine soutient la position de la Russie sur la crise ukrainienne, à l'exception de la question de l'intégrité territoriale. Les Chinois sont satisfaits de voir quelqu'un tenir tête aux USA. Sachant que leurs relations avec les Etats-Unis n'ont pas été affectées et que toute la critique s'est abattue sur la Russie", analyse Alexandre Loukine, directeur du Centre d'études de l'Asie de l'est et de l'OCS. D'après l'expert, la crise dans les relations entre la Russie et l'Occident pourrait accélérer la signature d'une grande transaction gazière entre Moscou et Pékin.

Des sources proches de la délégation russe appellent toutefois à ne pas mêler politique et négociations gazières. "C'est une question purement économique. Les représentants du ministère des Affaires étrangères (MAE) ne participent même pas aux négociations sur les tarifs et toutes les décisions politiques ont été prises au milieu des années 1990", indique une source.

Le vice-premier ministre russe Arkadi Dvorkovitch a annoncé la semaine dernière que Moscou et Pékin s’approchaient de la signature d'un contrat dont les conditions sont négociées depuis une dizaine d'années. Le président de Gazprom Alexeï Miller a promis pour sa part qu'un accord pour la livraison à la Chine de 38 milliards de mètres cubes de gaz entrerait en vigueur d'ici fin 2014.

Après les entretiens hier à Pékin avec le président chinois Xi Jinping et le chef de la diplomatie Wang Yi, Sergueï Lavrov s'est envolé pour le Vietnam avant de se rendre à une réunion demain à Genève sur la crise ukrainienne avec des représentants de l'UE, des USA et de l'Ukraine. Sergueï Lavrov a affirmé hier que la Russie était prête pour cette réunion. "Ce format est utile pour parler une nouvelle fois directement à nos partenaires américains et européens de la nécessité de raisonner ceux qu'ils ont mis au pouvoir, les pousser à respecter leur population, parvenir à lancer une véritable réforme constitutionnelle et régler le problème du désarmement des groupuscules clandestins", a expliqué le ministre.

Il a également laissé entendre que la décision de Moscou concernant sa participation aux négociations pouvait être revue à tout moment. "Si la force était employée dans le sud-est de l'Ukraine, les chances d'organiser cette réunion seraient torpillées", a averti le ministre.
Ces propos prononcés à Pékin étaient très probablement adressés aux autres participants à la réunion de Genève.
 


Ukraine/Kramatorsk: les manifestants reculent vers le centre-ville

Les manifestants en faveur de la fédéralisation de l'Ukraine installés à l'entrée de Kramatorsk (est) incendient des barricades de pneus et reculent vers le centre-ville, rapporte mercredi le correspondant de RIA Novosti.

Les forces d'autodéfense redoutent un assaut des forces armées qui encerclent la ville et contrôlent l'aéroport local après y avoir repoussé les insurgés. Dans le même temps, les partisans de la fédéralisation de l'Ukraine ont investi les postes de police situés dans les villes voisines de Slaviansk et de Gorlovka et se sont emparés des armes qui se trouvaient dans les locaux.

Mercredi matin, six chars de l'armée ukrainienne sont entrés à Kramatorsk sans rencontrer aucune résistance. Pour le moment, ils se trouvent à proximité de la gare ferroviaire. Selon le correspondant de l'agence, les militaires ont assuré les habitants locaux de leurs intentions pacifiques.

Le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a annoncé mardi le début d'une opération spéciale impliquant l'armée régulière dans l'est du pays où des manifestations réunissant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine se déroulent depuis quelques jours. Les manifestants, des drapeaux russes à la main, réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

Mardi soir, les militaires ukrainiens ont repris le contrôle de l'aérodrome de Kramatorsk, dans la région de Donetsk (est du pays), occupé auparavant par les forces d'autodéfense. Selon différentes sources, l'attaque a fait de quatre à plusieurs dizaines de morts parmi les partisans de la fédéralisation du pays.
 


Ukraine: Moscou appelle Kiev à ne pas recourir à la force contre les civils

Moscou espère que Kiev n'emploiera pas son armée contre les civils ukrainiens, a déclaré mercredi à Hanoï (Vietnam) le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Nous chercherons à stabiliser la situation et à obtenir que les autorités ukrainiennes respectent l'avis et les revendications des habitants du sud-est du pays (…) et engagent sans délai des négociations pour désamorcer la situation au lieu d'accroître les tensions (…) en utilisant l'armée [contre la populations], ce qui est interdit par la législation ukrainienne", a souligné le ministre.

Et d'ajouter que la communauté internationale devait convaincre Kiev de lancer une reforme constitutionnelle.

"Ceux qui sont des amis sincères de l'Ukraine et du peuple ukrainien sont dans l'obligation de pousser les autorités actuelles à passer aux actes et à amorcer un processus constitutionnel authentique et exhaustif qui permette à toutes les régions du pays de se garantir leurs droits au sein de l'Etat ukrainien", a conclu Sergueï Lavrov.

Un changement de pouvoir ayant toutes les caractéristiques d'un coup d'Etat s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la Constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai.

Des manifestations réunissant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine se déroulent depuis quelques jours dans l'Est du pays: à Donetsk, Kharkov et Lougansk. Les manifestants, drapeaux russes à la main, réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions. Le 5 avril dernier, le mouvement de protestation s'est propagé à d'autres villes de la région de Donetsk: Slaviansk, Marioupol, Enakievo et Kramatorsk.

Pour étouffer la protestation, les nouvelles autorités ukrainiennes ont lancé mardi matin dans l'est du pays une opération spéciale impliquant l'armée régulière.
 


Ukraine/Kramatorsk: le Conseil de l'Europe préoccupé

Le Conseil de l'Europe est préoccupé par les informations en provenance de la ville ukrainienne de Kramatorsk où une attaque de l'armée régulière contre l'aérodrome local a fait des morts et des blessés, a annoncé mardi le porte-parole du secrétaire général du Conseil de l'Europe Daniel Höltgen.

Selon M.Höltgen, le Conseil de l'Europe est très préoccupé et appelle les parties à éviter des actes de violence et des actions susceptibles de provoquer l'escalade des tensions.

Il a rappelé que le secrétaire général du Conseil de l'Europe Thorbjorn Jagland avait déjà exhorté les deux parties "à éviter des violences et à lancer un dialogue politique".

Les militaires ukrainiens dotés de chars et d'autres véhicules blindés ont pris mardi le contrôle de l'aérodrome de Kramatorsk, dans la région de Donetsk (est du pays).

L'attaque a fait, selon différentes sources, de quatre à plusieurs dizaines de morts parmi les partisans de la fédéralisation du pays.
Le ministère ukrainien de l'Intérieur a fait état d'un blessé dans les rangs des militaires ukrainiens.

Les Forces d'autodéfense populaire de la région de Donetsk affirment avoir capturé une dizaine de militaires.

Le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a annoncé mardi le début d'une opération spéciale impliquant l'armée régulière dans l'est du pays où des manifestations réunissant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine se déroulent depuis quelques jours. Les manifestants, des drapeaux russes à la main, réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.
 


Poutine appelle l'Onu à condamner l'opération militaire lancée par Kiev

Le président russe Vladimir Poutine a appelé mardi l'Onu à condamner l'opération militaire lancée par Kiev dans le sud-est de l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, a annoncé le service de presse du Kremlin.

"L'entretien a porté sur l'aggravation de la crise en Ukraine suite au lancement par les autorités de Kiev d'une opération militaire dans l'est du pays. Selon M.Poutine, la Russie espère que l'Organisation des nations unies et la communauté internationale condamneront fermement ces actions anticonstitutionnelles", a indiqué le service de presse.

Les militaires ukrainiens dotés de chars et d'autres véhicules blindés ont pris mardi le contrôle de l'aérodrome de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, suite à l'attaque qui a fait, selon différentes sources, de quatre à plusieurs dizaines de morts parmi les partisans de la fédéralisation du pays. Le ministère ukrainien de l'Intérieur a fait état d'un blessé dans les rangs des militaires ukrainiens.

Le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a annoncé mardi le début d'une opération spéciale impliquant l'armée régulière dans l'est du pays où des manifestations réunissant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine se déroulent depuis quelques jours. Les manifestants, des drapeaux russes à la main, réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.
 


Kiev lance une opération qui risque de déstabiliser toute l'Ukraine (Moscou)

En dépit de déclarations pacifiques, Kiev a lancé une opération militaire susceptible de déclencher une guerre civile en Ukraine, a déclaré mardi à RIA Novosti le délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov.

"En dépit de déclarations pacifiques de ces derniers jours, Kiev a lancé une campagne militaire qui peut amener, comme nous avons prévenu à maintes reprises, à une guerre civile et une puissante déstabilisation (…) de l'Ukraine dans son ensemble", a indiqué le diplomate.

Il s'agit, selon M.Dolgov, d'une "politique absolument irresponsable visant à humilier les millions de citoyens de l'Ukraine, à ignorer complètement leurs droits et libertés légitimes".

"Le principe même de la suprématie de la loi est foulée aux pieds", a-t-il conclu.

L'armée régulière ukrainienne a pris mardi le contrôle de l'aérodrome de Kramatorsk (est), l'attaque a fait, selon différentes sources, de quatre à plusieurs dizaines de morts parmi les partisans de la fédéralisation de l'Ukraine. Par contre, il n'y a pas eu de victimes parmi les militaires, d'après le ministère ukrainien de l'Intérieur.

"Il importe que l'aérodrome ait été libéré sans victimes ni pertes", a notamment déclaré un porte-parole du ministère devant les journalistes à Kiev.
 


Ukraine/Kramatorsk: des mercenaires US aident l'armée régulière

Des "mercenaires de l'agence privée américaine Blackwater" ont aidé mardi l'armée ukrainienne à prendre le contrôle de l'aérodrome à Kramatorsk, dans l'est du pays, a annoncé par téléphone un représentant des Forces d'autodéfense populaire.

Un autre représentant des milices populaires a en outre déclaré que le bilan de l'attaque lancée par l'armée régulière était plus lourd que ce que rapportait la presse.

"Il y a plus de morts et plus de blessés que vous avez indiqués. Je ne sais pas le bilan exact, parce qu'on a placé une sonde dans ce secteur - moi aussi je risque d'être localisé - et les téléphones à Kramatorsk ne répondent plus. Mais selon les dernières informations le bilan est plus lourd", a-t-il indiqué.
Selon l'agence ukrainienne UNN, le combat a fait plusieurs dizaines de morts.

 


Ukraine/Kramatorsk: des victimes lors d'une opération armée, Moscou préoccupé

Moscou est profondément préoccupé par les informations sur des victimes à l'issue d'une opération armée, lancée par Kiev dans l'est de l'Ukraine, a déclaré mardi le délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov.

"Les informations en provenance de Kramatorsk suscite la préoccupation la plus profonde. Tout indique que les événements commencent à évoluer selon le pire des scénarios", a indiqué le diplomate.

L'armée régulière ukrainienne a pris mardi le contrôle de l'aérodrome de Kramatorsk (est), l'attaque a fait quatre morts et deux blessés parmi les partisans de la fédéralisation de l'Ukraine.

Le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a annoncé mardi le début d'une opération spéciale impliquant l'armée régulière dans l'est du pays où des manifestations réunissant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine se déroulent depuis quelques jours. Les manifestants, des drapeaux russes à la main, réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a qualifié de "très dangereuse" la décision des autorités ukrainiennes d'utiliser la force armée contre les partisans de la fédéralisation.

Le délégué permanent russe auprès des Nations unies Vitali Tchourkine a appelé la communauté internationale à exiger des autorités ukrainiennes qu'elles arrêtent "la guerre contre leur propre peuple".

 


Ukraine/Kramatorsk: Tourtchinov confirme la prise de contrôle de l'aérodrome

Les commandos ukrainiens ont pris mardi le contrôle de l'aérodrome de Kramatorsk, dans l'est du pays, a confirmé le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov lors d'une réunion du parlement à Kiev.

"Je viens de recevoir un appel téléphonique de la région de Donetsk, les commandos ukrainiens ont libéré l'aéroport de Kramatorsk occupé par les terroristes", a indiqué M.Tourtchinov.

Un représentant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine a annoncé mardi par téléphone à RIA Novosti que l'armée régulière ukrainienne avait pris le contrôle de l'aérodrome Kramatorsk. Selon lui, l'attaque a fait quatre morts et deux blessés parmi les membres des Forces d'autodéfense populaire.

M.Tourtchinov a annoncé mardi le début d'une opération spéciale impliquant l'armée régulière dans l'est du pays où des manifestations réunissant des partisans de la fédéralisation de l'Ukraine se déroulent depuis quelques jours. Les manifestants, des drapeaux russes à la main, réclament des référendums sur le statut politique de leurs régions.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a qualifié de "très dangereuse" la décision des autorités ukrainiennes d'utiliser la force armée contre les partisans de la fédéralisation.
 


Ukraine/présidentielle: le Parlement européen envoie sept observateurs

Le Parlement européen enverra sept observateurs à l'élection présidentielle en Ukraine fixée au 25 mai prochain, a annoncé mardi à RIA Novosti un représentant du service de presse parlementaire.

"Je peux confirmer que le Parlement européen a reçu l'invitation (à envoyer une mission d'observation, ndlr) des autorités ukrainiennes. Nous enverrons sept personnes en Ukraine", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

La mission arrivera en Ukraine le 23 mai et achèvera son travail le 26 mai.

Un changement de pouvoir s'est opéré en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la Constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Moscou conteste la légitimité des décisions de la Rada suprême et estime que les réformes en Ukraine ne seront légitimes que si elles revêtent un caractère transparent et tiennent compte des intérêts de toutes les régions du pays.
 


Ukraine: l'UE fait preuve d'une méconnaissance totale de la situation (Moscou)

L'Union européenne a montré qu'elle ne comprenait rien aux processus en cours en Ukraine, indique un communiqué de la diplomatie russe consacré aux décisions du Conseil de l'UE relatives à la situation dans ce pays.

"En élaborant pour une énième fois sa «position commune» totalement détachée de la réalité, l'Union européenne a montré sa méconnaissance complète des processus en cours en Ukraine et - qui pire est - un refus total de comprendre et de reconnaître les causes et les motifs qui animent les Ukrainiens vivant dans le Sud-Est du pays", lit-on dans le communiqué mis en ligne mardi sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.

Evoquant mardi la déclaration adoptée à Luxembourg par le Conseil de l'UE, l'ambassadeur de Russie auprès de l'Union européenne, Vladimir Tchijov, a souligné que ce document "ne comportait aucune critique des autorités de Kiev prêtes à précipiter non seulement l'Est de l'Ukraine, mais aussi tout le pays dans le gouffre d'une guerre civile".

Force est de constater que les conclusions du Conseil de l'UE "passent sous silence le fait que l'Ukraine est progressivement déstabilisée par ceux qui ont usurpé le pouvoir à Kiev suite à un coup d'Etat", a indiqué le diplomate.

"Par contre, on y trouve des formules non objectives et injustes concernant la politique pratiquée par Moscou relativement à la crise ukrainienne", a conclu M. Tchijov.


 

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