International. UNESCO: les Etats-Unis privés de droit de vote

Ria Novosti Vendredi le 08 Novembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les Etats-Unis ont perdu leur droit de vote à l'UNESCO pour avoir refusé pendant deux ans de financer l'organisation en signe de protestation contre l'adhésion de l'Etat palestinien dans ses rangs, rapportent vendredi les médias européens.

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Suite à l'adhésion de l'Etat palestinien au sein de l'UNESCO en 2011, les Etats-Unis ont suspendu leurs versements dans le budget de l'organisation. L'exemple de Washington a été suivi par Israël et le Canada. Les versements américains constituant 22% du budget de l'UNESCO, l'organisation s'est retrouvée au bout de la crise et a pris la décision de limiter certains programmes réalisés à l'initiative de Washington.

Les Etats-Unis n'ayant pas repris le financement de l'UNESCO avant vendredi matin, date limite fixée par l'organisation, cette dernière a privé Washington de droit de vote.

Les Etats-Unis ne seront ainsi plus en mesure de participer à la prise de décisions concernant l'octroi de fonds de l'UNESCO. Pour retrouver son droit de vote, Washington devra payer des centaines de millions de dollars, indiquent les médias.


PO: Israël perdant en cas d'échec des négociations, selon Kerry

Isolement d'Israël et troisième "intifada": telles seront les conséquences de l'échec des négociations de paix entre les Palestiniens et l'Etat hébreu, a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat américain John Kerry en visite au Proche-Orient.

"A mon avis, si le problème entre les Palestiniens et les Israéliens n'est pas résolu, si nous ne parvenons pas à instaurer la paix, Israël s'isolera davantage et la campagne de délégitimation de cet Etat sur la scène internationale gagnera en puissance", a déclaré M.Kerry dans une interview accordée aux chaînes de télévision israélienne et palestinienne.

"Un chaos potentiel, telle est l'alternative à la reprise des négociations. Israël, voudrait-il une troisième intifada (soulèvement national palestinien, ndlr)?", a poursuivi le chef de la diplomatie américaine.

"Faute de décision sur qui vit où et comment, les droits dont ces gens bénéficient, et en l'absence de retrait des troupes israéliennes de Cisjordanie, (…) vous risquez d'avoir affaire à des autorités [palestiniennes] qui professent l'idéologie de violence", a indiqué M.Kerry à la chaîne israélienne. 

Israéliens et Palestiniens ont repris des négociations de paix directes après d'intenses efforts du secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui a réuni les deux parties pour une première rencontre à Washington le 30 juillet. 

D'après les médias, les parties en conflit se sont depuis revues à une quinzaine de reprises pour évoquer la sécurité et les frontières du futur Etat palestinien.  

Un journal israélien a récemment écrit que les divergences de position entre les deux parties en conflit étaient si importantes que seul leur engagement envers M.Kerry les poussait à poursuivre le dialogue.


Nucléaire: un accord avec l'Iran serait une erreur historique (Netanyahu)



Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié d'"inacceptables" les propositions examinées à Genève lors des négociations sur le problème nucléaire iranien, et déclaré que leur acceptation par la communauté internationale serait une "erreur aux proportions historiques".

"Si ces propositions sont acceptées, ce serait une erreur aux proportions historiques. Il fait les rejeter d'emblée", a indiqué jeudi M. Netanyahu dans son discours prononcé à Jérusalem.

Selon le premier ministre, "les propositions mises sur la table des négociations de Genève affaiblissent la pression exercée sur Téhéran", car elles "permettent à l'Iran de conserver ses ressources pour la production de l'arme nucléaire".

Cette déclaration a été faite le jour du début d'un nouveau round de négociations entre l'Iran et les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) et au lendemain d'une rencontre entre M. Netanyahu et le chef de la diplomatie américaine John Kerry.

Le premier ministre est persuadé que les Six sont en mesure d'amener l'Iran à abandonner complètement son programme nucléaire.

Il s'agit de contraindre l'Iran "à renoncer totalement à l'enrichissement d'uranium et à suspendre tous les travaux sur le réacteur à eau lourde. Tout le reste réduirait la possibilité d'une solution pacifique", a martelé le chef du gouvernement israélien avant de rappeler que l'Etat hébreu se réservait le droit de "se protéger seul contre toute menace".

Les dirigeants israéliens considèrent la volonté de Téhéran de signer un compromis comme un subterfuge destiné à affaiblir les sanctions internationales et à gagner du temps pour achever son programme nucléaire militaire, programme dont l'Iran nie catégoriquement l'existence.

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