Brésil 2014. Tunisie # Cameroun : Owona et Tombi mangent sur le dos de la presse

Mboafootball Lundi le 14 Octobre 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au motif qu’il fallait envoyer cinq journalistes couvrir le match des Lions au stade Olympique de rades en Tunis, les responsables de la Fecafoot en ont profité comme d’habitude pour distraire quelques millions de FCFA.

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Le président du Comité de normalisation, Joseph Owona, et le secrétaire général de la Fecafoot, Tombi A Roko Sidiki, ne ratent aucune occasion pour s’en mettre plein les poches. La course à l’enrichissement illicite bat son plein à l’immeuble siège de la Fecafoot au quartier Tsinga. Pour le match des barrages de la coupe du monde « Brésil 2014 » disputé hier au stade Olympique de Rades contre les Aigles de Carthage, Joseph Owona et Tombi A Roko Sidiki ont trouvé un bon moyen de récolter quelques millions. Ils ont décidé cette fois-ci de manger sur le dos des journalistes.

Tombi A Roko Sidiki a expliqué au président du comité de normalisation qu’il fallait financer le déplacement pour ce match contre la Tunisie, de quelques journalistes qui défendent becs et ongles le Comité de normalisation et surtout le secrétaire général de la Fecafoot, candidat non encore déclaré à la prochaine élection à la présidence de la Fecafoot. Dans un premier temps, Joseph Owona s’est opposé à cette proposition de son secrétaire général qu’il a d’ailleurs qualifiée d’« indécente » et d’« insensée » parce que pour lui il ne revient pas à la Fecafoot de financer la presse. Bien plus, il a indiqué que le moment était mal choisi parce que la Fecafoot a quelques soucis financiers et qu’il était hors de question d’engager le moindre radis pour la presse, même si ce sont des journalistes qui défendent la Fecafoot.

Tombi A Roko Sidiki qui dit à qui veut l’entendre qu’il manipule les professeurs d’université va passer par le Directeur du cabinet de Joseph Owona a qui il ne refuse apparemment rien. Le sieur Gwet Matip va donc convaincre le Pr Owona d’engager les fonds pour le déplacement des journalistes. C’est ainsi que Tombi A Roko Sidiki qui a réussi son coup va choisir 5 journalistes qu’il estime être ceux qui se « mouillent vraiment le maillot » pour la Fecafoot. Par devoir de confraternité et code de déontologie oblige, nous n’allons pas donner les noms de ces confrères mais dans cette liste il y avait : Un journaliste d’une radio de Douala, et quatre journalistes de Yaoundé. Parmi les confrères de la capitale politique, deux travaillent pour des radios privés, un pour un hebdomadaire et un autre est Directeur de publication d’un journal qui n’a pas paru depuis près de trois ans. Pour le billet d’avion et leur frais de déplacement, la Fecafoot a donc décidé de donner à chacun 600 mille F CFA pour le billet d’avion et 200 mille F CFA pour le séjour en Tunisie. Chacun des cinq recevra donc 800 mille F CFA de la Fecafoot. Soit quatre millions de F CFA sortis des caisses de la Fecafoot pour cette opération qu’il faut par ailleurs saluer puisqu’elle permet à la presse privée qui n’a pas beaucoup de moyens de suivre la sélection nationale.

Après que l’argent ait été récupéré par les journalistes, seuls deux ont finalement effectué le déplacement de la capitale tunisienne (un journaliste d’une radio de Douala et un autre d’un journal de Yaoundé), les autres ayant préféré regarder le match à la télé mais avec leur pactole dans les poches. Ce n’est pas ce qui fait problème. Ce qui dérange, c’est que au niveau de la Fecafoot, les documents qui présentent cette situation font état de ce que la Fecafoot, pour permettre à la presse nationale d’accompagner les Lions indomptables en route pour le Brésil, a dépensé pour le déplacement et le séjour de cinq journalistes à Tunis, treize millions de F CFA au lieu de quatre.

Nos informateurs à l’immeuble siège de la Fecafoot à Tsinga ont confirmé cette information avant d’affirmer que c’est un exercice qui était courant à la Fecafoot du temps de Iya Mohammed. Tombi A Roko Sidiki qui est resté dans la tour de Tsinga veut donc perpétuer ces pratiques qui permettent à chaque match des Lions à l’extérieur de gagner beaucoup d’argent sur le dos de la Fecafoot. C’est d’ailleurs ce qui explique que la Fecafoot ne soit même pas exigeante pour des confrères qui ont pris l’argent mais n’ont pas effectué le déplacement de Tunis. Ils ont juste besoin de cette caution pour distraire l’argent du football camerounais. Nous croyons sincèrement qu’il faut songer à soigner certains responsables de la Fecafoot parce que cette course effrénée à l’argent s’apparente finalement à une pathologie.

Joël Atanga à Yaoundé

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