Cameroun - Politique. Tolérance zéro pour les revendications politiques par la violence (chef de l'Etat)

Xinhua Vendredi le 16 Septembre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ouvrant les travaux du troisième congrès ordinaire de son parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), jeudi à Yaoundé à moins d'un mois de la présidentielle fixée au 9 octobre, le président camerounais Paul Biya a annoncé une tolérance zéro concernant les revendications politiques par la violence et la force.

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"Pour préserver les acquis (du développement) et maintenir l'espoir, nous devons toujours et toujours nous en remettre à nos valeurs fondamentales : la paix, l'unité et la solidarité. La paix, l'unité et la solidarité sont des valeurs avec lesquelles on ne transige pas", a déclaré le dirigeant camerounais face à quelque 1200 délégués du RDPC et environ 800 invités, de sources officielles.

"Nous serons implacables, inflexibles et irréductibles dans le refus de la violence et de la force, préconisées par certains comme moyen d'expression ou de revendication politique dans notre pays", a-t-il ajouté, en guise d'avertissement aux potentiels fauteurs de troubles dans la perspective du prochain scrutin présidentiel.

Pour Paul Biya, "le Cameroun dispose d'un cadre légal d'expression des libertés fondamentales : liberté politique, liberté syndicale, liberté de culte, liberté d'opinion, liberté de circulation, liberté de presse et bien d'autres encore".

Candidat à sa propre succession pour un second mandat consécutif de 7 ans après 29 ans au pouvoir, le chef de l'Etat sortant, dont le parti se réunit en congrès ordinaire pour la première fois depuis 15 ans, se préoccupe à l'évidence de la préservation de la stabilité et de la sécurité nationale à l'occasion de l'élection à un tour du 9 octobre.

En marge de la pression session mi-juillet sous sa présidence au palais présidentiel, du Conseil national de sécurité créé en 2009, il avait déjà prescrit le renforcement du dispositif de renseignement pour faire face aux menaces en tous genres. Sur le même registre, un renouvellement des responsables a été opéré au sein des forces de défense et de sécurité.

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