Syrie. Tirs en Méditerranée: les Troupes aérospatiales russes en alerte renforcée

Ria Novosti Mardi le 03 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Russie a mis mardi le poste de commandement central de l'Etat-major général et le Centre de contrôle des Troupes aérospatiales russes en état d'alerte renforcée suite aux tirs de missiles en Méditerranée, a annoncé mardi à Moscou le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.

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Le Système russe d'alerte aux missiles s'est montré efficace ce mardi en enregistrant le tir de deux engins balistiques en Méditerranée, selon lui. La Russie est prête "à toute action par toutes circonstances" grâce à une récente modernisation du système, a conclu M.Antonov.

Le radar russe d'Armavir a détecté le tir de deux missiles à 10h16 heure de Moscou (06h16 UTC). Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou en a informé le président russe Vladimir Poutine. Il s'est avéré plus tard qu'il s'agissait d'un test israélo-américain du système de défense antimissile.


Syrie: l'Irak tente de dissuader les Etats-Unis d'attaquer Damas

Le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec les membres de l'administration américaine dans l'espoir de les dissuader d'attaquer la Syrie, a annoncé mardi Fouad al-Dorki, député au parlement irakien.

"M.Al-Maliki s'est entretenu par téléphone avec les représentants de l'administration américaine pour empêcher une frappe militaire contre la Syrie et les appeler à régler la crise par le dialogue", a indiqué M.Al-Dorki, qui fait partie du bloc parlementaire dirigé par M.Al-Maliki.

Le vice-président américain Joe Biden figure parmi les interlocuteurs du premier ministre irakien, selon le député.

L'Irak est hostile à l'intervention militaire étrangère en Syrie, qui porterait un préjudice grave aux pays voisins de la Syrie, et avant tout à l'Irak, a ajouté M.Al-Dorki.

"Le ministère irakien des Affaires étrangères a envoyé des lettres aux dirigeants des Etats-Unis et d'autres pays, les informant de la position irakienne à l'égard de la situation en Syrie et de l'éventuelle opération militaire. L'Irak préconise le dialogue et le règlement politique de la crise", a conclu le député.

La situation en Syrie s'est aggravée suite à une annonce, faite le 21 août par certains médias hostiles au président Bachar el-Assad, de l'emploi d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes près de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat. La Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) affirme que cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts. Des pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU.
 


Une explosion fait six morts à la frontière syro-turque (médias) - 2

Au moins six personnes ont été tuées mardi dans l'explosion qui s'est produite à la frontière syro-turque, ont rapporté les médias internationaux se référant aux médias turcs.

Selon la chaîne turque NTV, l'explosion a éclaté dans un dépôt de munitions dans la province turque de Hatay (sud). D'après les premières informations, des munitions ont explosé dans la ferraille que des habitants avaient collectée en Syrie avant d'essayer de traverser la frontière turque. Cinq Syriens ont été tués sur le coup et un Turc a succombé à ses blessures dans un hôpital. La police turque a pris des mesures de sécurité renforcée à la frontière.

D'après d'autres données, l'explosion aurait pu se produire dans un véhicule transportant de la ferraille sur le sol syrien.
 


Une explosion fait six morts à la frontière syro-turque (médias)


Au moins six personnes ont été tuées mardi dans l'explosion qui s'est produite à la frontière syro-turque, ont rapporté les médias internationaux se référant aux médias turcs.

Selon certaines informations, l'explosion a éclaté dans un dépôt de munitions dans la province turque de Hatay. D'après d'autres données, elle aurait pu se produire sur le sol syrien.

 


Tirs en Méditerranée: aucun lien avec une intervention en Syrie (Pentagone)

Les tests d'un missile-cible effectués mardi en Méditerranée par Israël et les Etats-Unis ne sont pas liés à une opération militaire éventuelle en Syrie, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Pentagone George Little.

"Ces essais n'ont rien à voir avec les discussions en cours aux Etats-Unis concernant la réponse militaire à l'utilisation d'armes chimiques en Syrie", a affirmé M. Little.

Selon lui, les Etats-Unis ont apporté aux Israéliens un concours technique dans le lancement d'un missile-cible Sparrow en Méditerranée.

Ces tests ont été projetés il y a longtemps afin d'établir à quel point la défense antimissile israélienne était capable de repérer les cibles présentant un danger pour l'Etat hébreu, a fait savoir le porte-parole du Pentagone.

 


Syrie: l'UE juge nécessaire la tenue de la conférence Genève-2

L'UE juge nécessaire de tenir la conférence Genève 2 sur la Syrie malgré l'intention de certains pays occidentaux de lancer une opération militaire contre la Syrie, a déclaré mardi Michael Mann, porte-parole de la Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères Catherine Ashton.

Selon le diplomate, Bruxelles a pris en considération les informations provenant de Washington, de Paris et d'autres capitales, selon lesquelles les troupes syriennes avaient employé des armes chimiques près de Damas le 21 août dernier. Toutefois, l'UE préfère attendre les résultats de l'enquête lancée par l'ONU avant d'exprimer sa position à ce sujet.

D'ailleurs, il n'y a aucune preuve attestant que les armes chimiques aient été utilisées par les rebelles, d'après M.Mann.

La conférence internationale sur la Syrie, baptisée Genève 2, a pour principe de réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour tenter de trouver une solution politique négociée entre Damas et la rébellion.

La situation en Syrie s'est aggravée suite à une annonce, faite le 21 août par certains médias hostiles au président Bachar el-Assad, de l'emploi d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes près de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat. La Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) affirme que cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts. Des pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU.

 


Les missiles tirés en Méditerranée sont tombés à 300 km des côtes orientales

Les missiles tirés du centre de la Méditerranée sont tombés à 300 km du littoral maritime oriental, a annoncé mardi à RIA Novosti une source au sein de l'industrie aérospatiale russe.

"Au départ, le système russe d'alerte précoce a identifié ces lancements comme étant des tirs de missiles balistiques. Cependant, il n'a pas réussi à préciser le type de ces missiles. On sait seulement qu'ils sont tombés dans l'eau, à 300 km du littoral oriental de la Méditerranée", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Le ministère israélien de la Défense a fait savoir mardi que les tirs balistiques détectés par un radar russe avaient été réalisés dans le cadre du test de cibles pour les systèmes antimissiles israéliens. Ces tirs ont été effectués conjointement avec les Etats-Unis.
 


G20 à Saint-Pétersbourg: la Syrie sera au centre du sommet (Ban Ki-moon)

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a annoncé mardi son intention de placer le dossier syrien au centre du sommet du G20 prévu les 5-6 septembre à Saint-Pétersbourg.

"Le sommet du G20 de Saint-Pétersbourg portera sur les questions économiques, y compris sur les objectifs de développement du millénaires et le développement durable. Mais je profiterai de cette occasion pour inviter les chefs d'Etat à régler cette tragédie et à régler la question des 2 milliards de réfugiés et personnes déplacées", a indiqué M.Ban lors d'une conférence de presse consacrée à la situation en Syrie.
 


Syrie: Ban Ki-moon appelle à convoquer d'urgence la conférence Genève-2

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé mardi à convoquer d'urgence la conférence sur la Syrie (Genève-2), lors d'une conférence de presse au siège des Nations unies à New York.

"L'escalade du conflit dans la région ne profitera à personne. J'appelle les forces régionales et internationales à tenir la conférence de paix Genève-2 au plus vite", a indiqué M.Ban.

Le secrétaire général a fait cette déclaration suite à un tir de missiles effectué le 3 septembre par Israël et les Etats-Unis en Méditerranée pour tester le système de défense antimissile.
 


Damas seul responsable de son arsenal chimique (Moscou)


Seul le gouvernement syrien répond du stockage d'armes chimiques dans le pays, et aucune force extérieure ne doit s'ingérer dans l'accomplissement de cette tâche, lit-on mardi sur le site de la diplomatie russe.
 
"La responsabilité de l'arsenal chimique syrien revient au gouvernement de la Syrie souveraine et à personne d'autre. Aucune autre force intérieure ou extérieure ne doit entraver l'accomplissement de cette tâche, ni s'ingérer dans ce processus. Toutes les forces adverses en Syrie doivent se rendre compte que l'usage de gaz de combat est absolument inacceptable", a-t-on déclaré au ministère russe ses Affaires étrangères en réponse à une déclaration du chef de la diplomatie polonaise Radek Sikorski.
 
Selon M.Sikorski, "la Russie est coresponsable de l'arsenal chimique syrien", car c'est l'Union soviétique qui avait livré autrefois des armes chimiques à la Syrie.
 


Armes chimiques: les experts de l'ONU reviendront en Syrie (Ban Ki-moon)

Les experts de l'ONU reviendront en Syrie pour enquêter sur d'autres cas d'emploi présumé d'armes chimiques, a annoncé mardi à New York le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

"Les inspecteurs de l'ONU reviendront tout prochainement en Syrie", a indiqué M.Ban lors d'une conférence de presse consacrée à la situation dans ce pays.

Les échantillons que les experts onusiens ont prélevés sur les lieux d'une attaque chimique présumée dans une banlieue de Damas du 21 août, seront remis à la Haye pour analyse, selon le secrétaire général.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) avait antérieurement rapporté qu'une analyse complète des données recueillies par les inspecteurs de l'ONU serait prête dans trois semaines au plus tôt.
 


Syrie/armes chimiques: menace pour Israël, la Jordanie et la Turquie (Obama)

L'usage d'armes chimiques en Syrie représente un danger pour Israël, la Jordanie et la Turquie, alliés des Etats-Unis dans la région, a déclaré mardi le président américain Barack Obama lors d'une rencontre avec les dirigeants de la Chambre des représentants et du Sénat.

"Certaines armes, si elles sont utilisées, peuvent entraîner des morts effroyables, mais aussi tomber entre les mains d'individus qui ne sont liés à aucun Etat défini et représenter par conséquent un risque pour nos amis et alliés, notamment Israël, la Jordanie et la Turquie", a indiqué M.Obama, s'appliquant à convaincre le Congrès de donner son feu vert à des frappes en Syrie.

Et d'ajouter que la sécurité nationale des Etats-Unis ainsi que la sécurité de leurs alliés israélien, jordanien et turc serait menacée si la Syrie était autorisée à utiliser les armes chimiques sans représailles.

"Si nous n'obtenons pas que les coupables en répondent, cela sera le signal que les normes internationales, sur des questions telles que la non-prolifération nucléaire, ne valent pas grand-chose", a prévenu le président.

La situation en Syrie s'est aggravée suite à une annonce, faite le 21 août par certains médias hostiles au président Bachar el-Assad, de l'emploi d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes près de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat. La Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) affirme que cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts. Des pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu.

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