Cameroun - Football. TRIBUNE LIBRE: CACAFOOT, ON PREND LES MÊMES ET ÇA RECOMMENCE

Mboafootball Dimanche le 26 Avril 2015 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Après avoir privilégié la villégiature en Indonésie et Thaïlande, le calendrier électoral de sieur Joseph Owona a intégré : (i) l’élection de Sepp Blater en mai prochain, (ii) son « court séjour privé » au Canada en compagnie des Lionnes, et avec femmes, petit-fils, cuisinier et notables de mvengue. Pourquoi faire simple et vite lorsque l’on a bénéficié d’une autre rallonge de six (06) mois ? Pourquoi faire simple même quand on est fatigué et lassé ? L’argent du foot, mieux de la CACAFOOT, est très sucré.

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La FIFA a repris les mêmes et ç’a recommencé. Voici comment.

La première pierre d’achoppement du nouveau processus de normalisation de la FECAFOOT est la désignation de l’assemblée générale juridiquement indiquée pour adopter les nouveaux statuts et autre code électoral. Des observateurs ou acteurs avertis l’avaient déjà évoqué en novembre 2013, voire suggéré en août 2014, en proposant soit l’assemblée générale de 2009 au regard de l’annulation du processus électoral de 2013 ou processus Iya, soit une assemblée constituante sur une base participative et consensuelle de tous les acteurs.

 

Le droit a tranché par l’entremise de la CCA/CNOSC et du TAS. C’est l’assemblée générale élue en 2009, laquelle devait être remplacée soit par le processus de 2013, engagé au vu de la modification de statuts de mai 2012, soit par le processus normalisé de Joseph Owona de 2014 sous l’emprise des statuts Owona. D’où vient-il le clan Owona-Tombi incruste, de manière retroactive, dans la composition de l’assemblée générale de 2009, les éléments non élus de 2012 ? Pourquoi compliquer une problématique pourtant résolue lors de la concertation au Premier Ministère ? Pourquoi ne pas faire simple, autant qu’on le fait pour s’accrocher au poste de président du comité de normalisation ? La loi n’est pas rétroactive nous ressasse-t-on. Pourquoi un comité de professeurs d’agrégés de droit, de toutes variantes, s’obstine-t-il à faire du Cameroun une curiosité planétaire ? Comme dirait le prof normalisateur himself, « les Camerounais du Comité de Normalisation devraient un tout petit peu avoir honte », sauf à être nés avant la honte comme dit la chanson.

 

La seconde problématique est relative au cas de l’actuel secrétaire général de la CACAFOOT. Le modus vivendi de la Primature a parlé d’un délai de six mois tant pour la solution du congé administratif que pour celle de la démission. Ce que l’on aurait déjà vécu depuis le 25 mars 2015. Aujourd’hui, l’on parle de juin, c’est-à-dire au sortir de l’adoption des statuts que le clan doit contrôler. Les engagements et les cadeaux de mariage ont la peau dure. Fidèles auxdits engagements, le couple Owona-Tombi va bientôt sortir de sa cuisse, comme secrétaire général par intérim, sieur Ebode Tsanga du département juridique de la FECAFOOT. Il a été l’éminence crise du volet juridique du clan Iya. C’est lui qui tripatouillait, au secrétariat des AG ou session du comité exécutif, les procès-verbaux, rapports et versions finales des statuts. Il a joué le même rôle dans la direction des directives du processus électoral de la normalisation. Monsieur Ebode est un ancien agent de l’Etat qui a démissionné pour se mettre au service de Iya et de l’argent de la FECAFOOT. Il fût collaborateur de Joseph Owona au ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative. Son positionnement pour les intérêts supérieurs du clan n’est plus qu’une question de stratégie.

 

Evoquons enfin l’entêtement du président de la normalisation à imposer dans les statuts de la FECAFOOT, deux faits. Le premier est le scrutin de liste qui n’est point le mode d’élection ni du président de la CAF, ni du président de la FIFA. Il ne reste qu’une option dans les statuts standards de la FIFA. Malheureusement pour nous au Cameroun, c’est ce scrutin de liste qui a engendré les différentes mafias qui se succèdent à la tête de la FECAFOOT. Connaissant ce virus, pourquoi vouloir l’inoculer à nouveau et à tous les prix, à la refondation du football attendue de la nouvelle équipe ? Le second fait est la possibilité ouverte et offerte au secrétaire général de la FECAFOOT d’être candidat, c’est-à-dire de passer du statut de salarié à celui d’élu. Même Iya qui a recruté Tombi et au plus fort de sa toute puissance, n’a pas osé introduire de telles dispositions dans ses derniers statuts de mai 2012. Qu’a donné Tombi à Owona pour bénéficier d’un tel tapis rouge ? L’histoire nous le dira un jour.

 

Hugo Joseph NGUINI OWONA

 

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