Syrie. Syrie: retirer le prix Nobel à Obama en cas de frappe US (député russe)

Ria Novosti Vendredi le 30 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président de la Commission des Affaires internationale de la Douma (chambre basse du parlement russe) Alexeï Pouchkov a proposé vendredi de retirer au président américain Barack Obama le prix Nobel de la paix si ses troupes portaient une frappe sur la Syrie.

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"Si les Etats-Unis frappent la Syrie sans l'aval de l'Onu, l'opinion mondial doit exiger du Comité Nobel qu'il retire à M.Obama son prix de la paix", a écrit le député sur son compte Twitter.

La situation en Syrie s'est aggravée le 21 août, date à laquelle certains médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Selon les rebelles, cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts.


Des pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu.

Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat. Moscou a estimé pour sa part qu'il s'agissait d'une provocation planifiée.

Washington a toutefois rejeté la responsabilité de l'attaque sur le régime et engagé les préparatifs d'une intervention militaire en Syrie.


Syrie/opération: le rejet de Londres refroidira certaines ardeurs (Rogozine)

Le rejet par la Grande-Bretagne de toute action militaire unilatérale contre Damas ne manquera sans doute pas de refroidir l'ardeur de certains pays, en les dissuadant d'adopter des décisions irréfléchies, a estimé vendredi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

"J'espère que cela va refroidir certaines têtes en l'absence du soutien de l'Otan, la décision de Londres ne contribue pas entre autres au lancement d'une opération militaire", a déclaré M.Rogozine devant les journalistes à Vladivostok (Extrême-Orient russe).

Et d'ajouter que "personne ne voulait être isolé".

"Les Britanniques ont toujours été des alliés fidèles (des Américains, ndlr) dans ce genre d'opérations (…), et leur refus de participer (cette fois, ndlr) ne restera certes pas sans effet", a conclu le vice-premier ministre.

La situation en Syrie s'est sensiblement aggravée le 21 août, date à laquelle certains médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat. Washington a toutefois rejeté la responsabilité de l'attaque sur le régime de Damas et engagé les préparatifs d'une intervention militaire en Syrie.

Le premier ministre britannique David Cameron, dont le gouvernement avait lancé des préparatifs militaires en début de semaine, a dû revenir sur son intention de soutenir une intervention militaire immédiate, notamment en raison des réticences de l'opposition travailliste et de parlementaires de son propre parti. Le gouvernement allemand exclut lui aussi de participer à une opération militaire en Syrie.


La Maison-Blanche a laissé entendre que le président Obama pourrait décider d'une action unilatérale américaine. Une telle action reste envisageable, bien que le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel affirme que Washington recherche toujours une "coalition internationale" qui agisse de concert pour attaquer le régime syrien, ce dernier ayant promis de se défendre "contre toute agression".

 


Syrie/attaque chimique: près de 1.500 morts, selon le renseignement US

Près de 1.500 personnes ont été tuées dans l'attaque chimique lancée le 21 août dans une banlieue de Damas, a annoncé vendredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry, citant les services secrets du pays.

Selon un rapport du renseignement américain, le massacre chimique perpétré dans la région de Damas a fait au moins 1.429 morts, dont 426 enfants.

L'Occident en rejette la responsabilité sur le gouvernement syrien et envisage une intervention militaire en Syrie.

Les autorités syriennes réfutent cette accusation et affirment n'avoir jamais utilisé de gaz de combat contre les civils.
 


Syrie: Rasmussen exclut tout rôle de l'Otan dans la réaction internationale

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a déclaré vendredi aux médias danois qu'il ne voyait pas de place pour l'Alliance dans la réaction internationale au comportement du régime syrien, notamment à l'usage d'armes chimiques.

"L'Otan a décidé de ne pas participer à une opération militaire en Syrie (…). Je ne vois pas de rôle pour l'Alliance dans une réaction internationale au régime syrien", a dit M.Rasmussen, ajoutant que l'utilisation présumée d'armes chimiques était en soi un "acte terrifiant et horrible". 

Le secrétaire général a toutefois souligné qu'une solution politique était préférable.

La situation en Syrie s'est aggravée le 21 août, date à laquelle certains médias hostiles au président Bachar el-Assad ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales dans une banlieue de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat. Washington a toutefois rejeté la responsabilité de l'attaque sur le régime de Damas et engagé les préparatifs d'une intervention militaire en Syrie.

Allié fidèle de Washington, Londres a cependant rejeté toute action militaire unilatérale contre Damas. Le gouvernement allemand a exclu lui aussi de participer à une opération militaire en Syrie. La Maison-Blanche a laissé entendre que le président Obama pourrait décider d'une action unilatérale américaine, alors que le régime syrien a promis de se défendre "contre toute agression".
 


Syrie: les Américains majoritairement opposés à une intervention (sondage)

La moitié des Américains s'opposent à une ingérence de leur pays dans le conflit syrien, contre 42% favorables à ce scénario, selon un sondage effectué par la chaîne de télévision NBC News.

Cela étant, 50% des sondés approuvent l'idée de frapper le territoire syrien avec des missiles de croisière lancés depuis des navires et 44% désapprouvent ce projet.

Plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré être d'accord avec l'affirmation selon laquelle l'utilisation d'armes chimiques signifie que la "ligne rouge" a été franchie, ce qui autorise des représailles de la part des Etats-Unis.

Il n'en reste pas moins que pour 79% des sondés, le président doit obtenir le consentement du congrès avant d'ordonner une opération militaire. Seuls 21% des Américains estiment qu'une action de force contre le gouvernement syrien est dictée par les intérêts nationaux des Etats-Unis. Cette thèse est rejetée par 33% des sondés et 45% ne connaissent pas la réponse.

Seuls 27% des personnes interrogées ont déclaré que l'ingérence américaine pourrait améliorer la situation des Syriens contre 41% opposés à une telle hypothèse.

Le sondage a été effectué auprès de 700 Américains de plus de 18 ans.

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