Le chef de la Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) Ahmed Moaz al-Khatib s'est déclaré prêt à dialoguer avec le vice-président syrien Farouk Charaa, annoncent mardi les médias arabes.

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La semaine dernière, le chef de l'opposition anti-Assad s'était dit prêt au dialogue avec les dirigeants syriens n'ayant pas de "sang sur les mains" à condition que le régime libère 160.000 détenus et renouvelle les passeports des Syriens résidant à l'étranger pour deux ans. Lundi, M.Khatib a appelé le président Bachar el-Assad à répondre à sa proposition.

Selon le chef de la Coalition nationale, son initiative vise à mettre fin à l'effusion de sang en Syrie et à aider le régime à "partir pacifiquement".

Toutefois, la Coalition nationale syrienne qu'il dirige a confirmé début février qu'elle ne se mettrait à la table des négociations que pour discuter du départ de Bachar el-Assad.

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Syrie: les rebelles se seraient emparés du barrage d'al-Baath (médias)


Les rebelles syriens auraient réussi à s'emparer du barrage d'al-Baath sur l'Euphrate, ont annoncé lundi des médias arabes, citant Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Cette affirmation n'est pas pour le moment confirmée par des informations provenant de sources indépendantes.

Selon l'OSDH, les insurgés ont occupé ce site stratégique après un âpre combat contre les troupes régulières. Les affrontements entre l'armée syrienne et les rebelles ont commencé dans la nuit de samedi à dimanche et se sont poursuivis lundi au nord de la ville d'ar-Raqqa contrôlée par les forces gouvernementales, indique une déclaration de l'OSDH.

Les autorités russes ont à plusieurs reprises indiqué que le niveau de compétence de l'Observatoire laissait planer des doutes quant à la fiabilité de ses informations. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, le personnel de l'OSDH ne comprend que deux personnes: le directeur et le secrétaire-interprète. L'établissement est dirigé par un certain Rami Abdel Rahmane qui ne possède même pas d'instruction secondaire. Dans une interview accordée à des médias britanniques, il a déclaré qu'il résidait en permanence à Londres où il tenait un snack-bar.

Le barrage d'al-Baath a été construit entre 1983 et 1988. Il alimente une centrale électrique d'une puissance de 81 MW (3 groupes électrogènes). C'est la plus petite des centrales hydro-électriques installées sur l'Euphrate.

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Syrie: l'opposition appelle Assad à répondre à son offre de dialogue



Le chef de la Coalition nationale de l'opposition syrienne Ahmed Moaz al-Khatib a exhorté lundi le président Bachar el-Assad à répondre à sa proposition de dialogue, formulée mercredi dernier, rapportent lundi les médias internationaux.

M.Khatib a fait savoir sur les ondes de la chaîne qatarie Al Jazeera que son initiative visait à mettre fin à l'effusion de sang en Syrie et à "aider le régime à partir pacifiquement". Cette déclaration intervient le lendemain de la fin de la Conférence sur la sécurité de Munich, essentiellement consacrée à la situation en Syrie.

Le leader de l'opposition syrienne, qui s'est entretenu en marge des travaux de la conférence munichoise avec les représentants russe et américain, a annoncé à Al Jazeera que, d'après lui, les puissances mondiales ne disposaient pas d'un plan susceptible de faire sortir la Syrie de la crise.

La semaine dernière, Ahmed Moaz al-Khatib a fait une déclaration sur Facebook. D'après les médias arabes, le chef de l'opposition anti-Assad s'est dit prêt au dialogue avec les autorités syriennes à condition que ces dernières libèrent 160.000 détenus et renouvèlent les passeports des Syriens de l'étranger pour deux ans.

Toutefois, la Coalition nationale syrienne, dirigée par Ahmed Moaz al-Khatib, a confirmé début février qu'elle ne se mettrait à la table des négociations que pour discuter du départ de Bachar el-Assad.

Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l'opposition. Selon l'Onu, les affrontements ont déjà fait plus de 60.000 morts. Les autorités syriennes affirment faire face à des combattants bien armés et soutenus par les pays occidentaux et certains Etats arabes.

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La Syrie n'a pas besoin d'aide militaire étrangère (Téhéran)



L'Iran apporte un soutien économique au gouvernement syrien, mais Damas n'a pas besoin d'aide militaire étrangère, ont annoncé lundi les médias internationaux, citant le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi.
 
"L'armée syrienne est suffisamment importante et n'a pas besoin de combattants étrangers. Nous leur prêtons un concours économique et leur fournissons de l'essence et du blé. Nous tentons également de les alimenter en électricité via l'Irak, mais nous n'y parvenons pas", a déclaré M. Salehi.

Selon lui, l'Iran - un des rares pays à soutenir le président Bachar el-Assad - envisage néanmoins de poursuivre ses contacts avec l'opposition syrienne.

Le chef de la diplomatie iranienne a notamment fait part de sa rencontre avec le chef de la Coalition nationale de l'opposition syrienne Ahmad Mouaz al-Khatib en marge de la conférence de Munich.

"Les négociations ont duré 45 à 60 minutes. Elles ont été très fructueuses et nous envisageons de les poursuivre", a indiqué M. Salehi.

Les affrontements entre les troupes gouvernementales et les groupes armées de l'opposition se poursuivent en Syrie depuis mars 2011. Selon les Nations unies, le conflit a déjà fait près de 60.000 morts.

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