Le rétablissement du contrôle sur la ville de Qoussair est un succès pour l'armée syrienne, le conflit syrien devant toutefois être réglé par la voie politique, a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch dans un commentaire publié sur le site du ministère des Affaires étrangères.

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"Le 5 juin, lors de leur campagne de lutte contre l'opposition armée,  les forces gouvernementales syriennes ont complètement libéré  la ville de Qoussair, située à 13 kilomètres de la frontière entre la Syrie et le Liban, de la présence de groures armés illicites. Toutefois, ce succès militaire indiscutable des troupes gouvernementales ne doit, à notre avis, faire d'illusions à personne concernant la possibilité de régler par la force tous les problèmes auxquels fait face la Syrie", a indiqué le diplomate.

Selon la Russie, "le règlement de la crise aigüe et dévastatrice dans ce pays n'est possible que par la voie pacifique et politique, par un dialogue inter syrien et des négociations", a souligné le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

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Golan: plusieurs casques bleus blessés

Plusieurs "casques bleus" ont été blessés lors d'un échange de tirs sur le plateau du Golan, dans la zone de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël, a annoncé jeudi le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq.
 
"Nous cherchons à éclaircir les circonstances de ce qui s'est passé. Nous savons seulement que plusieurs soldats de la paix ont été blessés lors d'un échange de tirs", a indiqué le diplomate.
 
Cet incident s'est produit non loin du poste d'observation où plusieurs enlèvements de "casques bleus" avaient été commis auparavant.
 
Mi-mai, quatre observateurs militaires philippins de l'ONU ont été capturés par des combattants de la rébellion syrienne, mais relâchés peu de temps après. Il s'agissait du troisième enlèvement de "casques bleus" depuis deux mois dans la "zone tampon" sur le plateau du Golan.
 
Damas a alors accusé les services spéciaux du Qatar d'être impliqués dans ces enlèvements et a demandé à l'ONU d'ouvrir une enquête. Or, les responsables des Nations unies refusent de dire si cette dernière a été engagée.
 
La mission d'observation de l'ONU a été déployée sur le plateau du Golan en vue d'assurer le désengagement des troupes syriennes et israéliennes après la guerre arabo-israélienne de 1973. L'appartenance du plateau est disputée depuis entre Israël et la Syrie.

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Syrie: la Jordanie hostile à toute intervention étrangère (premier ministre)


La Jordanie s'oppose à toute intervention militaire en Syrie et n'offre pas son territoire aux troupes étrangères pour préparer des opérations contre Damas, a déclaré jeudi le premier ministre jordanien Abdullah Ensour.

"En Jordanie, nous sommes hostiles à une intervention en Syrie et considérons qu'il est inadmissible d'utiliser la force armée de tout Etat étranger en vue d'une invasion de ce pays. En Jordanie, vous ne trouverez pas de troupes étrangères qui puissent agir contre la Syrie", a indiqué le premier ministre dans une interview au quotidien saoudien Asharq Al-Awsat.

Le chef du gouvernement a fait sa déclaration sur fond d'informations faisant état de l'intention de Washington d'envoyer des chasseurs F-16 et des missiles sol-air Patriot en Jordanie dans le cadre des manœuvres militaires prévues en juin. Le Pentagone a également annoncé - citant une demande des autorités hachémites - qu'il était prêt à laisser ces armements en Jordanie après la fin des manœuvres.

La chaîne de télévision CNN a fait savoir que les missiles Patriot devaient appuyer la DCA jordanienne dans l'hypothèse où des roquettes syriennes se retrouveraient entre les mains du Hezbollah pour être utilisées contre les pays de la région.

Les médias américains ont en outre annoncé que le Pentagone enverrait à Amman 200 conseillers militaires chargés de coordonner les actions entre la Jordanie et les Etats-Unis en cas d'utilisation d'armes chimiques en Syrie.

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Syrie/armes chimiques: Paris a transmis ses informations à Washington


Paris a transmis à Washington des informations qui pourraient prouver l'utilisation d'armes chimiques par les autorités syriennes contre l'opposition, a annoncé jeudi Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay.

"Cette transmission a été effectuée depuis lors par les services compétents ainsi que par voie diplomatique. Nous restons en contact constant et étroit avec nos partenaires américains sur cette question comme sur l'ensemble des aspects de la crise syrienne", a déclaré M.Lalliot lors d'un point de presse.

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a affirmé mardi dernier que Paris disposait des preuves irréfutables d'une utilisation limitée du gaz sarin en Syrie. Selon le ministre, les autorités françaises ne doutaient pas que le régime de Bachar el-Assad avait utilisé une arme chimique.

Jeudi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a souhaité disposer de plus d'informations de la part de la France. M.Fabius a promis que toutes les informations dont Paris disposait seraient transmises à Washington.

Les Etats-Unis restent toutefois très prudents quant au recours au gaz sarin par le régime syrien contre sa propre population. Aussi, veulent-ils connaître l'origine des preuves avancées par la France pour décider si une "ligne rouge" a effectivement été franchie, après quoi "toutes les options seraient ouvertes".

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Al-Qaïda particulièrement active en Syrie et en Afrique (Berlin)

La nébuleuse terroriste Al-Qaïda est toujours puissante, bien qu'elle réoriente à présent l'essentiel de son action de l'Afghanistan et du Pakistan vers la Syrie, le Mali et l'Afrique du Nord, a indiqué jeudi le chef de l'Office fédéral de la police criminelle allemande (BKA), Jörg Ziercke.

"Al-Qaïda et ses organisations affiliées restent actives, bien que l'essentiel de leur action se déplace de la zone frontalière de l'Afghanistan et du Pakistan vers d'autres régions, notamment vers la Syrie, le Nord de l'Afrique, le Mali et le Yémen", a déclaré M.Ziercke lors de la 12e Conférence internationale des chefs des services spéciaux et des forces de l'ordre à Kazan, capitale de la république russe du Tatarstan.

Selon le patron du BKA, des jeunes d'autres pays se rendent dans ces zones de conflit  pour y soutenir l'opposition belliqueuse.

"Le terrorisme se mondialise, et les terroristes font largement appel aux technologies informatiques, en premier lieu à Internet", a-t-il souligné.

Et d'expliquer que la Toile mondiale pouvait être utilisée pour radicaliser la population, former des terroristes et les pousser à perpétrer des attentats.

"A l'heure actuelle, Internet représente une sorte d'université dispensant un enseignement approprié aux terroristes", a-t-il estimé. 

Abordant la question de la sécurité lors de l'Universiade à Kazan, M.Ziercke a promis aux collègues russes de mettre à leur disposition toute l'information en possession de la police allemande afin de mieux sécuriser ces compétitions.

Les Jeux universitaires d'été de Kazan se dérouleront du 6 au 17 juillet 2013.

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