Syrie. Syrie: la guerre se poursuit car Damas résiste aux menaces US (diplomate)

Ria Novosti Lundi le 27 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Damas ne cède pas aux menaces des Etats-Unis, et pour cette raison, la guerre se poursuit depuis plus de deux ans en Syrie, a déclaré lundi l'ambassadeur syrien à Moscou Riyad Haddad.

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"Le problème de la Syrie réside dans son refus de marcher sous la houlette des Américains. La Syrie défend sa souveraineté et ne cède à aucune menace", a indiqué le diplomate.

Et d'ajouter que l'armée syrienne avait neutralisé pratiquement tous les groupes terroristes sur le territoire du pays, mais "les récents bombardements israéliens avaient suspendu ces opérations".

L'ambassadeur a réaffirmé la disposition de la Syrie à participer à la conférence internationale "Genève 2". Les pays soutenant l'opposition syrienne et faisant partie du groupe des "Amis de la Syrie" se sont également prononcés en faveur de cette initiative.

Le 7 mai dernier à Moscou, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat américain John Kerry ont convenu de convoquer une conférence internationale sur le règlement en Syrie dans le sillage de la conférence de Genève en juin 2012.

En plus de deux ans, le conflit en Syrie a fait, selon l'Onu, plus de 80.000 morts et plus d'un million de réfugiés. Damas affirme que les rebelles syriens bénéficient d'un soutien étranger et que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos de groupes terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée.


Syrie: la Belgique contre une levée totale de l'embargo sur les armes

La Belgique est opposée à une levée totale de l'embargo sur les armes pour la Syrie, car elles risquent de "tomber entre de mauvaises mains", source majeure d'inquiétude pour la communauté internationale, a indiqué lundi le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders.

"Pour qu'il y ait une levée totale de l'embargo, il doit y avoir suffisamment de garanties (que les armes ne tombent pas entre les mains d'extrémistes)", a déclaré le ministre à son arrivée à Bruxelles pour une rencontre des chefs de diplomatie des 27 pays de l'Union européenne.

Les ministres devront décider du sort de l'embargo sur les armes pour la Syrie qui expire le 31 mai, tout comme les autres sanctions frappant ce pays.

Il n'y a toujours pas de position unique au sein de l'UE sur la levée ou la prorogation de l'embargo sur les armes pour la Syrie. Plusieurs pays proposent de maintenir cet embargo, alors que la France et la Grande-Bretagne insistent sur une levée totale de l'embargo et des livraisons d'armes à l'opposition syrienne. Enfin, d'autres pays suggèrent la prorogation des sanctions durant deux à trois mois afin de ne pas compromettre la tenue de "Genève 2", conférence internationale sur la Syrie proposée par Moscou et Washington.

Fin février, l'UE a déjà assoupli ses sanctions contre la Syrie, en autorisant la livraison à l'opposition syrienne de matériel non létal et d'une assistance technique pour assurer la protection des civils.

Selon l'Onu, le conflit en Syrie a fait plus de 80.000 morts et plus d'un million de réfugiés depuis mars 2011. Damas affirme que les rebelles bénéficient d'un soutien étranger, et que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée.


"Genève 2": l'opposition syrienne toujours hésitante sur sa participation

Réunis à Istanbul, les représentants de la Coalition nationale syrienne des forces de l'opposition et de la révolution restent encore divisés au sujet de la participation à la conférence de paix "Genève 2", prévue en juin et initiée par les Etats-Unis et la Russie, rapportent lundi les médias turcs.

"La Coalition nationale ne participera pas à la conférence Genève 2", a déclaré lundi Heysem el-Malih, chef du comité juridique de la Coalition, cité par l'agence Anadolu (AA) qui reproduit en même temps les propos de Louay el-Safi, membre du bureau politique de la Coalition nationale de l'opposition syrienne.

Ce dernier a notamment estimé que la participation de la coalition syrienne à cette conférence dépendait de la position de Moscou.

"Au début, nous avons accueilli favorablement cette initiative (…). Nous avons toutefois appris samedi que les représentants du régime se rendraient à Genève pour dialoguer avec nous. Mais nous ne sommes pas dans un dialogue avec le régime et n'accepterons aucun accord ne mentionnant pas le départ de Bachar el-Assad", a déclaré M.el-Safi.

Et d'ajouter que l'actuel président syrien ne devrait avoir aucun rôle à jouer dans la Syrie de demain, et que l'opposition syrienne n'admettait pas de négociations sans garanties internationales sur une Syrie sans Assad.

Le 7 mai dernier à Moscou, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat américain John Kerry ont convenu de convoquer une conférence internationale sur le règlement en Syrie dans le sillage de la conférence de Genève en juin 2012.

En plus de deux ans, le conflit en Syrie a fait, selon l'Onu, plus de 80.000 morts et plus d'un million de réfugiés. Damas affirme que les rebelles syriens bénéficient d'un soutien étranger et que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos de groupes terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée.


Syrie: l'Estonie appelle à prolonger les sanctions européennes

L'Estonie appelle à proroger les sanctions européennes contre la Syrie, y compris l'embargo sur les armes, a déclaré lundi à Bruxelles le ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Paet, lors d'une réunion des chefs de la diplomatie de l'UE.

"Il faut immédiatement mettre fin au conflit. Les moyens politiques sont les seuls capables de régler le conflit. Nous devons exercer les pressions sur la Syrie avec le concours des Etats-Unis et de la Russie, pour arrêter l'effusion de sang", a indiqué le ministre.

Les sanctions européennes contre la Syrie, notamment l'embargo sur les armes, expirent le 31 mai. Les médias ont rapporté que plusieurs pays européens sont opposés à la levée des sanctions. La France et la Grande-Bretagne appellent à lever totalement l'embargo et à lancer les livraisons d'armes à l'opposition. D'autres pays souhaitent la prorogation des sanctions durant deux à trois mois afin de ne pas compromettre la tenue de "Genève 2", conférence internationale sur la Syrie proposée par la Russie et les Etats-Unis.

Fin février, l'UE a autorisé la livraison à l'opposition syrienne de matériel non létal et l'octroi d'une assistance technique pour assurer la protection des civils. En avril, l'Union européenne a assoupli ses sanctions économiques contre la Syrie, autorisant les importations de pétrole et de produits pétroliers, les exportations de technologies de pétrole et de gaz vers la Syrie et les investissements dans l'industrie pétrolière syrienne.

Selon l'ONU le conflit en Syrie a fait plus de 80.000 morts et plus d'un million de réfugiés depuis mars 2011. Damas indique que les rebelles bénéficient d'un soutien étranger, et que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée.


Turquie: 195.000 réfugiés syriens (officiel)

Près de 195.000 réfugiés syriens se trouvent actuellement en Turquie, principalement dans des camps situés dans le sud-est du pays, annonce lundi le site officiel du premier ministre turc.

"194.908 personnes sont actuellement installées dans 14 camps de tentes, un centre d'hébergement temporaire et trois cités de conteneurs", indique un communiqué du département turc des Situations d'urgence publié sur le site gouvernemental.

Selon le département, près de 310.000 réfugiés syriens sont arrivés en Turquie depuis avril 2011, 114.297 ayant regagné la Syrie.

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