Syrie. Syrie: l'opposition pourrait déposer les armes (CNS)

Ria Novosti Samedi le 23 Mars 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'opposition syrienne pourrait déposer ses armes, si elle arrive à accomplir sa mission sans recourir à la force, a déclaré vendredi le chef de la Coalition nationale des forces de la révolution et de l'opposition syrienne (CNS) Ahmed Moaz al-Khatib cité par des médias arabes.

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M.Al-Hatib a indiqué en Turquie que l'opposition "déposera les armes, si elle peut avancer sans utiliser les armes", rapporte le journal Al Quds al Arabi édité à Londres.

Le dirigeant de CNS a en outre critiqué les groupes terroristes et extrémistes syriens financés de l'étranger dont les activités sont contraires aux intérêts de la Syrie.

Ahmed Moaz al-Khatib a antérieurement déclaré que l'opposition mènerait des négociations avec les autorités syriennes à condition du départ du président Bachar el-Assad.

Des groupes islamistes, qui seraient liés avec le réseau terroriste Al-Qaïda selon Damas, participent de plus en plus activement aux combats contre les troupes gouvernementales en Syrie où la révolte se poursuit depuis mars 2011. Ces extrémistes agissent indépendamment des autres groupes de l'opposition armée syrienne obéissant à la Coalition nationale syrienne, ce qui fait monter la tension au sein de l'opposition.

Syrie: deuxième anniversaire d'une guerre fratricide >>

Selon les Nations unies, le conflit a déjà fait près de 70.000 morts. L'Occident et certains pays arabes réclament le départ du président Bachar el-Assad, en estimant que cela mettra fin aux violences. De leur côté, la Russie et la Chine craignent qu'une ingérence extérieure en Syrie n'aggrave le conflit et ne désorganise complètement l'Etat syrien.



Syrie: Moscou et Londres préconisent la voie négociée (Kremlin)


La Russie et la Grande-Bretagne estiment qu'il faut régler la situation en Syrie par la voie négociée, a annoncé vendredi le service de presse du Kremlin à l'issue d'un entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre britannique David Cameron.

"La discussion sur des dossiers internationaux a surtout porté sur la situation en Syrie. Les interlocuteurs ont noté que malgré certaines divergences, la Russie et la Grande-Bretagne préconisaient un règlement politique de la situation par la voie négociée", a indiqué le service de presse.

La Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime de Bachar el-Assad depuis la mi-mars 2011. Selon l'ONU, les hostilités ont fait près de 70.000 morts et plus d'un million de réfugiés. Les autorités syriennes déclarent qu'elles font face à des rebelles bien armés et à des mercenaires étrangers. Selon Damas, certains groupes armés sont liés avec le réseau terroriste international Al-Qaïda. Les Etats-Unis ont aussi reconnu la présence de combattants d'Al-Qaïda parmi les insurgés.

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