Syrie. Syrie: Washington n'exige plus le départ d'Assad (Medvedev)

Ria Novosti Jeudi le 16 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les Etats-Unis n'exigent plus le départ du président syrien Bachar el-Assad mais cherchent à établir des contacts avec Damas, a déclaré le premier ministre russe Dmitri Medvedev dans une interview à la chaîne de télévision CNBC.

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"Pour autant que je sache, les Etats-Unis n'insistent plus sur le départ d'Assad, mais cherchent d'établir des contacts séparés avec les dirigeants de la République syrienne", a indiqué M.Medvedev.

Selon le premier ministre russe, le gouvernement central syrien doit participer aux discussions sur la lutte antiterroriste, y compris contre le groupe extrémiste Etat islamique (EI).

"Si ces mesures sont vraiment nécessaires, il faut trouver une position commune et obtenir le feu vert du gouvernement légitime syrien. D'aucuns peuvent ne pas aimer le gouvernement syrien ou Assad et souhaiter sa démission, mais tant que cela n'est pas arrivé, seul le gouvernement de Syrie est porteur de la souveraineté du peuple syrien. Et il faut en tenir compte quand on élabore un plan d'actions", a noté M.Medvedev à la question de savoir si la Russie pourrait rejoindre la coalition contre l'Etat islamique dirigée par les Etats-Unis.
 


EI: huit Allemands ont commis des attentats-suicides (journal)

Huit kamikazes de l'Etat islamique ayant commis des attaques terroristes en Syrie et en Irak étaient des ressortissants allemands, rapporte mercredi le journal Der Tagesspiegel.

Selon le quotidien, qui se réfère aux services de sécurité nationaux, un kamikaze allemand a pris part au triple attentat-suicide du 12 octobre dernier, qui a fait 58 morts dans les provinces irakiennes d'Anbar et de Diyala.

Le terroriste utilisait le pseudonyme Abu Sara al-Alemani, ce qui signifie "allemand" en arabe. Il s'agit du huitième attentat réalisé par un ressortissant allemand pour le compte de l'EI, précise le journal.

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), est un groupe sunnite terroriste lié à Al-Qaïda. Il sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations djihadistes les plus cruelles.

Il y a quelques mois, cette organisation a intensifié ses activités en Irak. Fin juillet, l'EI a proclamé un "califat islamique" sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.
 


Vershbow compare l'EI à la Russie

Intervenant mercredi lors de la conférence en ligne Security Jam, le secrétaire général adjoint de l'Otan Alexander Vershbow a comparé les excès auxquels se livrent les djihadistes de l'Etat islamique (EI) à la politique pratiquée par la Russie.

"Le révisionnisme néo-soviétique de M.le président russe Vladimir Poutine et le terrorisme de l'EI ont leurs traits particuliers, mais des méthodes similaires – intimidation et violence – pour parvenir à des objectifs similaires: rejet de la démocratie, de la tolérance et de la suprématie du droit, en tant que standard d'or des relations internationales", a prétendu M.Vershbow.

Auparavant, dans son discours prononcé à la 69e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, le président américain Barack Obama a dressé la liste des principales menaces actuelles dans le monde, en citant le virus Ebola, l'"agression" de la Russie en Europe et l'offensive des djihadistes en Syrie et en Irak.

Commentant ces propos du locataire de la Maison Blanche, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a souligné que cette déclaration ne reflétait pas l'image de la Russie dans le monde.

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a qualifié mercredi "d'aberration" la déclaration du président américain Barack Obama selon laquelle la Russie arrive en deuxième position dans la liste des menaces pesant sur l'humanité.

Dans une interview à la chaîne de télévision CNBC, le chef du gouvernement russe a qualifié "d'inepte" la tendance des Etats-Unis à sacrifier les assises fondamentales des relations internationales au désir de punir ceux qui leur déplaisent, afin de montrer "combien ils sont cools".

Selon M.Medvedev, le redémarrage des relations russo-américaines est totalement impossible dans ce contexte.
 


EI: Moscou et Washington échangeront des renseignements

La Russie et les Etats-Unis ont convenu d'échanger des renseignements sur l'organisation terroriste Etat islamique, a déclaré le chef du département d'Etat américain John Kerry.

"Nous sommes conscients qu'il faut vaincre l'Etat islamique et que cette organisation n'a pas sa place au XXIe siècle (…). Lors de nos entretiens, j'ai proposé au ministre Lavrov de renforcer notre coopération en matière de renseignement dans le contexte de la lutte contre l'EI et d'autres organisations terroristes dans la région, et nous avons accepté de le faire", a fait savoir le chef de la diplomatie américaine à l'issue de négociations avec son homologue russe Sergueï Lavrov à Paris.

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), est un groupe sunnite terroriste lié à Al-Qaïda. Il sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, acquérant la réputation de l'une des organisations djihadistes les plus cruelles.

Il y a quelques mois, cette organisation a intensifié ses activités en Irak. Fin juillet, l'EI a proclamé un "califat islamique" sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.

Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes en Irak, et dès le 23 septembre, en Syrie.
 


"Menace russe": les déclarations d'Obama sont une "aberration" (Medvedev)

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a qualifié "d'aberration" la déclaration du président américain Barack Obama selon laquelle la Russie arrive en deuxième position dans la liste des menaces pesant sur l'humanité.

"Il est bien triste qu'en énumérant les menaces qui pèsent sur l'humanité dans son discours aux Nations unies, le président Obama ait mis la fièvre hémorragique Ebola à la première place et la Fédération de Russie à la deuxième, avant l'Etat islamique", a déclaré M. Medvedev dans une interview à la chaîne de télévision CNBC.

"Je ne veux même pas le commenter.  Il s'agit bel et bien d'une aberration totale", a constaté le premier ministre.

Il a qualifié "d'inepte" la tendance des Etats-Unis à sacrifier les assises fondamentales des relations internationales au désir de punir ceux qui ne leur plaisent pas, afin de montrer "combien ils sont cools".

Dans ce contexte, le redémarrage des relations russo-américaines est totalement impossible, a conclu le chef du gouvernement russe.
 


Irak: les armes chimiques de Saddam fabriquées avec l'aide de l'Occident

Entre 2004 et 2011, les militaires américains et irakiens ont découvert en Irak près de 5.000 armes chimiques produites sous le régime de Saddam Hussein avec le concours de l'Occident, rapporte mardi le quotidien New York Times.

Le journal cite des sources au sein des milieux officiels des Etats-Unis et de l'Irak, ainsi que des documents secrets américains obtenus en vertu de la loi sur la liberté de l'information (Freedom of Information Act).

"De 2004 à 2011, des militaires américains et des soldats irakiens formés par ces derniers ont à plusieurs reprises découvert des armes chimiques datant de l'époque de Saddam Hussein et ont - à au moins six reprises - été blessés par ces armes", indique le New York Times.

Selon le journal, si les Etats-Unis ont caché cette information, c'est parce que la plupart des munitions découvertes étaient de fabrication occidentale.

"Dans cinq incidents sur six au cours desquels des militaires ont été blessés par des munitions chimiques, ces dernières semblaient avoir été conçues aux États-Unis, fabriquées en Europe et remplies d'agents chimiques dans des usines construites en Irak par des sociétés occidentales", rapporte le quotidien américain.

Président de l'Irak de 1979 à 2003, Saddam Hussein a été renversé en avril 2003 suite à l'invasion du pays par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Jugé et condamné à mort par la Cour suprême de l'Irak, Saddam Hussein a été exécuté fin décembre 2006.

La détention possible d'armes de destruction massive par le régime de Saddam Hussein a servi de motif officiel de l'intervention armée en Irak en mars 2003. Ces armes n'ont jamais été découvertes. En septembre 2010, Washington a officiellement annoncé la fin de l'opération militaire.
 


Marine russe: manœuvres en Méditerranée prochainement

Le grand bâtiment anti-sous-marin de la Flotte du nord Vice-amiral Koulakov et le grand bâtiment de débarquement Novotcherkassk, rattaché à la Flote de la mer Noire, tiendront un exercice naval en Méditerranée, a annoncé mercredi aux journalistes le porte-parole de la Flotte russe du Nord, le capitaine de vaisseau Vadim Serga.  

"Ces bâtiments se rencontreront prochainement dans la partie centrale de la mer Egée pour mettre le cap sur la Méditerranée orientale. Durant ce parcours, ils procéderont à des manœuvres conjointes et effectueront des exercices visant à perfectionner les techniques de liaison et l'expérience en matière de défense et de protection d'un groupe de navires", a déclaré M. Serga.

Le 15 avril, le Vice-amiral Koulakov a appareillé de Severomorsk, principale base de la Flotte russe du nord, pour une navigation à grande distance. Le navire a déjà fait escale à six reprises dans des ports d'Espagne, de Malte et de Chypre.  

En mars 2013, la Russie a entamé la formation d'une escadre méditerranéenne en envoyant dans cette région un groupe de navires de la Flotte du Pacifique. A l'heure actuelle, l'escadre comprend des bâtiments des quatre Flottes russes.  

Leur approvisionnement et leur entretien sont principalement assurés par les spécialistes russes du centre logistique de Tartous (Syrie).

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