Syrie. Syrie: Poutine met en garde contre les livraisons d'armes aux rebelles

Ria Novosti Mardi le 18 Juin 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La décision de livrer des armes à l'opposition syrienne ne fera que déstabiliser encore plus le pays, a prévenu mardi le président russe Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G8 en Irlande du Nord.

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"Lors de la discussion des problèmes d'actualité internationaux, une attention particulière a évidemment été réservée à la Syrie. Nous avons appelé nos partenaires du G8 à contribuer à la convocation d'une conférence internationale à Genève - Genève 2, à l'arrêt de l'effusion de sang en Syrie. Et nous avons admis que cela ne pouvait être réalisé que par des moyens politiques. Nous estimons que toute décision de livrer des armes à l'opposition, adoptée sur la base des accusations non confirmées contre Damas d'avoir utilisé des armes chimiques, ne fera que déstabiliser encore plus la situation", a déclaré le chef de l'Etat russe.
 


Syrie/sarin: la Russie participera à la vérification (Poutine)

La Russie participera à la vérification des cas d'utilisation d'armes chimiques en Syrie, a annoncé mardi le président Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G8, ajoutant que les résultats de cette vérification seraient soumis au Conseil de sécurité de l'ONU.

"Nous sommes tombés d'accord pour que les résultats de cette étude soient présentés au Conseil de sécurité des Nations unies. La Russie étant membre permanent du Conseil de sécurité, nous prendrons bien entendu une part active à l'évaluation des résultats de ce travail", a déclaré M. Poutine.

"Cette solution nous convient parfaitement", a-t-il indiqué.

Le président russe a souligné que Moscou ne disposait pas de preuves convaincantes de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes.

"D'aucuns partagent notre avis selon lequel ces preuves n'existent pas", a conclu M. Poutine.

La Maison Blanche a déclaré le 13 juin avoir obtenu des preuves de l'usage de gaz neuroplégique sarin en Syrie par les troupes gouvernementales. Selon Washington, les attaques au sarin ont fait 100 à 150 morts.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a fait savoir samedi dernier que les "preuves" fournies par la partie américaine n'étaient pas conformes aux critères de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.

 


Opposition syrienne: les USA et l'UE pourraient en faire davantage (Moscou)

Les Etats-Unis et l'Union européenne pourraient en faire davantage dans le cadre de leur travail avec les forces d'opposition en Syrie, a estimé mardi devant les journalistes le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
 
"En travaillant avec les forces d'opposition (en Syrie, ndlr), nos partenaires du G8, notamment les Etats-Unis et l'Union européenne, pourraient en faire bien davantage", a déclaré le diplomate.
 
L'opposition syrienne s'est scindée au cours du conflit entre des forces favorables à la lutte armée, souvent soutenues par des pays étrangers, et une opposition dite intérieure qui rejette l'idée d'une intervention militaire de l'extérieur et appelle à un dialogue national.
 
Moscou a toujours appelé l'Occident à user de son influence sur l'opposition syrienne dans l'intérêt d'une résolution pacifique de la crise.
 


Syrie: convergence de vue croissante entre Moscou et Washington

De plus en plus d'approches russes et américaines sur la Syrie coïncident, a constaté mardi devant les journalistes le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
 
"On doit reconnaître que la Russie et les Etats-Unis ont de plus en plus d'approches similaires concernant la Syrie. Nous voudrions que cette convergence se produise plus rapidement", a déclaré le diplomate.
 
Et de préciser que cela se rapportait avant tout aux paramètres de la conférence internationale de paix sur la Syrie Genève 2.
 
Début mai dernier, les chefs de diplomatie russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry ont convenu à Moscou de convoquer une nouvelle conférence internationale sur le règlement du conflit syrien. Ce forum doit faire suite à celui de juin 2012 et faire asseoir à la table des négociations les représentants du régime et de l'opposition.
 



Syrie: divergences au G8 sur le gouvernement de transition

Les dirigeants du G8 réunis en Irlande du Nord n'ont pas réussi à s'entendre sur le futur gouvernement syrien de transition, la position de Moscou étant en contradiction avec celle des autres membres, a annoncé mardi l'agence Reuters, citant une source anonyme.
 
La divergence consiste dans le fait que les pays occidentaux posent le départ de Bachar el-Assad comme préalable aux consultations sur la formation d'un gouvernement de transition en Syrie.
 
Moscou estime pour sa part que ces pays n'ont pas le droit de décider si un dirigeant légitime doit partir ou rester, et que la présence de Bachar el-Assad au pouvoir doit faire l'objet de négociations entre les autorités syriennes et l'opposition.
 


Syrie: la conférence Genève 2 en août (source)

Il est peu probable que la conférence internationale sur la Syrie Genève 2 se tienne en juillet, la rencontre étant plus susceptible d'avoir lieu au mois d'août, rapportent mardi des médias internationaux, citant une source proche des négociations entre les chefs d'Etat du G8 en Irlande du Nord.
 
La conférence était initialement programmée pour juin, mais elle a été repoussée faute d'accord sur la liste des participants.
 
Début juin, à l'issue de consultations entre les représentants de la Russie, des Etats-Unis et de l'Onu, l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a déclaré que les parties espéraient pouvoir organiser la conférence en juillet. Une nouvelle réunion préparatoire doit avoir lieu le 25 juin.
 
Le communiqué adopté à l'issue de la première conférence de Genève de juin 2012 prévoit la formation d'un gouvernement de transition par le régime syrien et l'opposition, mais ne dit rien sur le sort du président syrien Bachar el-Assad, dont le départ préalable est exigé par l'opposition.
 


Syrie/armes chimiques: pas de consultations prévues entre Moscou et Washington


Pour le moment, la Russie et les Etats-Unis n'entendent pas mener de consultations sur le problème des armes chimiques en Syrie, a déclaré mardi aux journalistes le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

"Nous avons déjà eu des contacts à ce sujet, un échange de vues a eu lieu. Pour le moment, il n'est pas prévu de le prolonger", a indiqué le vice-ministre.

Auparavant, la diplomatie russe avait annoncé que la Russie et les Etats-Unis organiseraient des consultations au niveau de leurs Conseils de sécurité nationale respectifs pour évoquer le problème des armes chimiques en Syrie. Toutefois, Washington avait déclaré plus tard que les autorités syriennes ayant fait usage d'armes chimiques contre les rebelles et ayant ainsi franchi la "ligne rouge", devaient s'attendre à une riposte des Etats-Unis.

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