Syrie. Syrie: Obama contre une intervention sans mandat de l'Onu

Ria Novosti Vendredi le 23 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président américain Barack Obama s'est prononcé vendredi contre une intervention militaire en Syrie sans mandat des Nations unies.

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"Si les Etats-Unis décident d'attaquer un autre pays sans avoir reçu le mandat de l'Onu et sans présenter de preuves suffisantes, on peut se demander si de telles démarches peuvent être approuvées par la législation internationale", a déclaré le chef de la Maison Blanche dans une interview accordée à la chaîne de télévision CNN.



Conflit syrien: les intérêts américains menacés (Obama)


Le conflit syrien menace les intérêts des Etats-Unis, notamment dans le domaine de la non-prolifération des armes de destruction massive, la sécurité de leurs alliés et la protection des bases américaines dans la région, a déclaré vendredi le président américain Barack Obama dans une interview accordée à la chaîne de télévision CNN.

"Ce conflit commence à menacer certains intérêts clés des Etats-Unis,  notamment du point de vue de la certitude qu'il n'y aura pas de prolifération des armes de destruction massive. En outre, une question se pose concernant la nécessité de protéger nos alliés dans la région ainsi que nos bases militaires", a indiqué le chef de la Maison Blanche.
 


Syrie: les USA font tout pour obtenir le départ d'Assad (Obama)

Les Etats-Unis font tout leur possible, dans le cadre du droit international, pour que Bachar el-Assad quitte le poste de président syrien, a déclaré vendredi le président américain Barack Obama dans une interview à la chaîne de télévision CNN.

"Nous essayons, dans le cadre du droit international, de faire tout notre possible pour le départ d'Assad (du poste de président de Syrie)", a indiqué M.Obama.
 


Genève 2: Brahimi rencontrera des diplomates russes et américains

L'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi pourrait rencontrer des diplomates russes et américains après leurs négociations à La Haye dans le cadre des préparatifs de la deuxième conférence de Genève sur la Syrie (Genève 2), a annoncé l'agence Reuters, citant la porte-parole de M. Brahimi, Khawla Mattar.

Selon Mme Mattar, l'émissaire spécial cherche à nouer des contacts avec les participants russes et américains aux négociations de La Haye. La porte-parole affirme également que M. Brahimi souhaite les rencontrer à Genève.

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé jeudi que les négociations russo-américaines sur la Syrie auraient lieu le 28 août à La Haye. La partie russe sera représentée par le vice-ministre des Affaires étrangères Guennadi Gatilov et le chef du département du Proche-Orient et de l'Afrique du nord Sergueï Verchinine, la partie américaine par la sous-secrétaire aux Affaires politiques Wendy Sherman et l'ex-ambassadeur en Syrie Robert Ford.

La rencontre de La Haye fera suite au processus amorcé par la première conférence de Genève sur la Syrie qui a réuni il y a un an les chefs de diplomatie des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et de certains pays voisins de la Syrie.

La nouvelle conférence de Genève devrait réunir à la table de négociations toutes les parties impliquées dans le conflit syrien.
 


Syrie/attaque chimique: Pékin contre des conclusions prématurées

La Chine appelle toutes les parties à s'abstenir de conclusions prématurées concernant l'enquête sur l'usage d'armes chimiques en Syrie jusqu'à l'achèvement de l'inspection des experts de l'Onu, a déclaré vendredi le porte-parole de la diplomatie chinoise Hong Lei.

"Le groupe d'inspection de l'Onu a été dépêché en Syrie pour procéder à l'enquête. Nous espérons que ce groupe pourra s'entendre avec le gouvernement syrien sur l'inspection", a indiqué le diplomate.

Et de rappeler que Pékin s'opposait fermement à l'usage d'armes chimiques par les parties en conflit en Syrie.

"La Chine soutient la décision du Secrétariat de l'Onu d'ouvrir une enquête indépendante, objective, équitable et compétente sur l'usage éventuel d'armes chimiques (en Syrie, ndlr) sur la base de résolutions appropriées de l'Onu", a souligné M.Hong.

Mercredi 21 août, des médias citant des militants des droits de l'Homme ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une attaque chimique dans une banlieue de Damas, faisant plus de 600 morts. La Coalition nationale de l'opposition syrienne affirme pour sa part que le nombre de morts pourrait atteindre 1.300 personnes. Les autorités syriennes et le commandement militaire du pays ont ensuite démenti ces informations.

Cette attaque a coïncidé avec l'arrivée en Syrie d'une mission de l'Onu chargée d'enquêter sur un éventuel recours aux armes chimiques.
 


Syrie/attaque chimique: Moscou appelle Damas à coopérer avec l'Onu

La Russie a appelé les autorités syriennes à coopérer avec les experts de l'Onu pour faire la lumière sur l'attaque chimique présumée dans une banlieue de Damas, rapporte vendredi le ministère russe des Affaires étrangères sur son site officiel.

"La partie russe a exhorté le gouvernement syrien à collaborer avec les experts des Nations unies. Pour sa part, l'opposition doit garantir un accès sûr de la mission sur les lieux de l'incident présumé", lit-on sur le site.

Mercredi 21 août, des médias citant des défenseurs des droits de l'Homme ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une attaque chimique dans une banlieue de Damas, faisant plus de 600 morts. La Coalition nationale de l'opposition syrienne affirme pour sa part que le nombre de morts a atteint 1.300 personnes. Les autorités syriennes et le commandement militaire du pays ont ensuite démenti ces informations.

Par la suite, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a demandé au gouvernement syrien d'autoriser les inspecteurs de l'Onu en mission en Syrie à se rendre sur les lieux de l'attaque.
 


Syrie/attaque chimique: l'opposition aurait transmis des preuves à l'Onu

Des militants de l'opposition syrienne assurent avoir transmis aux experts de l'Onu des échantillons de matière biologique prélevés à des victimes de l'attaque chimique qui aurait été menée dans la nuit de mardi à mercredi dans une banlieue orientale de Damas, rapporte vendredi l'agence Reuters.  

"L'équipe de l'Onu nous a contactés. Ensuite, nous avons recueilli des échantillons de cheveux, de peau et de sang et les avons envoyés à Damas avec des personnes de confiance", a indiqué à l'agence un habitant d'Arbine, banlieue de Damas, se surnommant Abou Nidal.  

D'après l'agence, d'autres militants de cette agglomération contrôlée par l'opposition ont également recueilli des preuves de l'attaque, mais n'ont toujours pas trouvé de moyen de les faire parvenir à l'hôtel où logent les inspecteurs de l'Onu.  

Mercredi 21 août, des médias citant des défenseurs des droits de l'Homme ont rapporté que les forces gouvernementales syriennes avaient lancé une attaque chimique dans une banlieue de Damas, faisant plus de 600 morts. La Coalition nationale de l'opposition syrienne affirme pour sa part que le nombre de morts a atteint 1.300 personnes. Les autorités syriennes et le commandement militaire du pays ont ensuite démenti ces informations.

Cette attaque a coïncidé avec l'arrivée en Syrie d'une mission de l'Onu chargée d'enquêter sur un éventuel recours aux armes chimiques. 

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