Syrie. Syrie/armes chimiques: Moscou dispose de preuves accusant l'opposition (Lavrov)

Ria Novosti Mercredi le 18 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Russie dispose de preuves attestant que les rebelles ont utilisé des armes chimiques en Syrie, et ces preuves seront soumises au Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une réunion du Club de discussion international Valdaï.

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"Nous avons suffisamment de témoignages confirmant l'utilisation d'armes chimiques par l'opposition qui recourt régulièrement à des provocations", a indiqué M. Lavrov. Il a précisé que ce comportement des rebelles visait à "provoquer des frappes et une intervention en Syrie".

"Nous avons des preuves - et elles sont nombreuses - concernant les événements survenus en août dernier dans la région de Ghouta, près de Damas. Nous allons examiner tout ceci au Conseil de sécurité de l'ONU", a souligné le ministre.

Selon lui, "le volume des informations montrant le caractère provocateur de cet épisode est énorme".

Le chef de la diplomatie russe a rappelé que son adjoint, le vice-ministre Sergueï Riabkov, se trouvait à Damas où il menait des négociations avec le gouvernement syrien afin d'assurer le respect des décisions qui seront adoptées par l'OIAC.

Selon M. Lavrov, lors de ces négociations, les autorités syriennes ont transmis à l'émissaire russe des documents confirmant le caractère provocateur de l'attaque chimique du 21 août.

La 10e réunion du Club de discussion Valdaï se déroule du 16 au 19 septembre à Valdaï (région de Veliki Novgorod) sur le thème "La diversité de la Russie pour le monde contemporain".

Ce club international a été institué en septembre 2004 par l'agence RIA Novosti, le Conseil pour la politique extérieure et de défense de Russie, le quotidien "Moscow News" et les revues "Russia Profile" et "La Russie dans la politique mondiale". Chaque année il rassemble près de 300 analystes politiques russes et étrangers et aborde des sujets qui permettent aux participants étrangers de mieux comprendre la Russie.


Syrie: rencontre d'un vice-ministre russe avec l'opposition modérée

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov est en train de s'entretenir à Damas avec le coordinateur général du Comité national de coordination Hassan Abdel-Azim (opposition syrienne intérieure modérée, ndlr), rapporte une source dans la capitale syrienne.

Plus tôt mercredi, le diplomate russe a été reçu par le président syrien Bachar el-Assad et a rencontré le vice-premier ministre du pays pour l'économie Qadri Jamil.

Mardi, M.Riabkov a eu pendant plusieurs heures des négociations avec le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem. Les diplomates ont notamment évoqué le plan russo-américain de placement des armes chimiques syriennes sous contrôle international.
 


Syrie: Rasmussen appelle à "garder sur la table" l'option militaire

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a estimé mercredi que l'option militaire devait "rester sur la table" pour faire pression sur Damas et l'obliger à respecter le plan russo-américain de démantèlement de l'arsenal chimique syrien, rapporte la chaîne britannique Sky News.

"La menace crédible d'une action militaire est la raison pour laquelle la diplomatie a pu avoir sa chance et que, pour conserver l'élan du processus diplomatique et politique, l'option militaire doit rester sur la table", a déclaré M.Rasmussen.

Dans leur rapport publié lundi, les inspecteurs des Nations unies ont confirmé à l'issue d'une enquête en Syrie qu'un bombardement au gaz sarin avait bien eu lieu le 21 août dernier près de Damas, à l'aide de missiles sol-sol, sans toutefois désigner explicitement un responsable.

Les pays occidentaux ont mis en cause le régime de Bachar el-Assad dans cette attaque qui a fait, selon Washington, 1.400 morts dont plus de 400 enfants. Moscou a supposé une "provocation" de la part des rebelles.

Les chefs de diplomatie russe et américain, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont entendus sur la destruction complète des stocks d'armes chimiques de Damas d'ici le milieu de l'année 2014. Cette entente devrait servir de base pour l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu.

Deux jours après, on a constaté des divergences d'interprétation du plan Lavrov-Kerry. Washington insiste sur d'éventuelles mesures musclées en cas d'infractions audit plan, alors que Moscou prône pour un cas pareil des débats supplémentaires au Conseil de sécurité de l'Onu.
 


L'Allemagne a livré des composés chimiques à double usage en Syrie (TV)

L'Allemagne a fourni à la Syrie des produits chimiques susceptibles d'être utilisés pour la production de sarin, un gaz toxique que les experts de l'ONU considèrent comme l'agent utilisé dans l'attaque chimique du 21 août près de Damas, a annoncé mercredi la chaîne de télévision allemande ARD.

Il s'agit de 90 tonnes de fluorure d'hydrogène et de 12 tonnes de bifluorure d'ammonium livrés en Syrie de 2002 à 2006. Ces produits chimiques entrent dans la fabrication de sarin, mais ils ne sont pas les seuls composés requis pour produire ce gaz, selon la chaîne.

Ces livraisons de produits à double usage, civil et militaire, ont reçu le feu vert du gouvernement social-démocrate de Gerhard Schröder, puis du gouvernement conservateur-social-démocrate d'Angela Merkel, indique ARD se référant à la réponse donnée par le ministère fédéral allemand de l'Economie à une requête du groupe parlementaire du parti de gauche radicale Die Linke.

Dans leur rapport publié le 16 septembre dernier, les experts des Nations unies ont confirmé qu'une attaque au gaz sarin avait bien eu lieu le 21 août dans une banlieue de Damas. Toutefois, ils n'ont pas désigné explicitement un responsable (armée ou rebelles) de l'utilisation de sarin, le mandat des enquêteurs ne prévoyant pas qu'ils se prononcent sur ce point. L'attaque a fait, selon Washington, 1.400 morts dont plus de 400 enfants.
 


Syrie: Moscou refuse de persuader Assad de démissionner (expert)

La Russie n'essayera pas de persuader le président syrien Bachar el-Assad de quitter son poste, a annoncé mercredi l'analyste politique Gleb Pavlovski sur sa page Facebook se référant au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"M.Lavrov refuse de persuader M.Assad de partir, Moscou n'a pas l'expérience d'une telle ingénierie politique", a indiqué M.Pavlovski commentant une intervention de M.Lavrov devant les membres du club de discussion international Valdaï.

Le chef de la diplomatie russe a également déclaré que la Russie disposait de preuves attestant que ce sont les rebelles qui auraient utilisé des armes chimiques en Syrie. Moscou présentera ces preuves au Conseil de sécurité de l'ONU et examinera les données fournies par les autorités syriennes sur l'implication de l'opposition syrienne dans l'attaque chimique du 21 août près de Damas.

Consacrée au thème "La diversité de la Russie pour le monde contemporain", la 10e réunion du Club Valdaï se tient du 16 au 19 septembre à Valdaï, dans la région de Veliki Novgorod.

Le Club de discussion international Valdaï a été institué en septembre 2004 par l'agence russe RIA Novosti, le Conseil pour la politique étrangère et de défense de Russie, le quotidien "Moscow News", les revues "Russia Profile" et "La Russie dans la politique mondiale".

Chaque année il rassemble près de 300 analystes politiques russes et étrangers et aborde des thèmes dont la discussion permet aux participants étrangers de mieux comprendre la Russie. Le Club Valdaï organise également des rencontres annuelles d'experts russes et étrangers consacrées au Proche-Orient depuis 2009.

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