Brésil 2014. Stéphane Mbia : « Je ne suis pas inquiet pour l’avenir »

Mboafootball Dimanche le 29 Juin 2014 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le milieu de terrain des Lions indomptables revient sur la prestation catastrophique des Lions à la coupe du monde. Il défend avec la dernière énergie le coach Volker Finke qui est pour lui l’homme de la situation et qu’il ne serait pas judicieux de le virer.

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Vous commencez bien le match contre le Brésil, vous jouez bien pendant 30 minutes et ensuite c’est difficile ?

C’est compliqué et c’est le contraire du match contre le Mexique où on est crispé en premier manche, mais en deuxième partie on a retrouvé notre jeu. Contre le Brésil, on fait une bonne mi-temps où on essaye de les presser, de jouer au football et après c’est difficile. Il faut oublier cette Coupe du monde. Le plus important c’est l’état d’esprit qu’on a montré contre le Brésil. Il faut qu’on le garde, qu’on essaye de ne retenir que le positif et penser aux différents matches qui vont arriver pour la qualification à la Coupe d’Afrique des nations « Maroc 2015 ».

Vous avez encore pris quatre buts contre le Brésil…

C’est compliqué, c’est difficile à expliquer. On est mené 2 buts à 1 et il faut réagir, on essaye de produire du jeu pour essayer d’égaliser. Mais c’est compliqué, on joue contre une équipe du Brésil qui va super vite et on est exposé au contre.

Quatre buts contre le Brésil mais avec un état d’esprit totalement différent de celui du match contre la Croatie…

Honnêtement ce que j’ai retenu à la fin de la première mi-temps du premier match contre le Mexique, c’est qu’il y avait un très bon état d’esprit, on a essayé de faire quelque chose. Contre la Croatie aussi on essaye de faire quelque chose. Contre le Brésil on a essayé de produire du jeu et c’était compliqué contre une équipe du Brésil qui est très forte offensivement. Le plus important c’est qu’on reste soudés car on a un bon groupe. Le coach sait ce qu’il a à faire pour les qualifications pour qu’on puisse avancer. Il sait qui il doit toucher.

Est-ce que l’extra sportif, l’histoire des primes, a joué sur vos performances ?

C’est compliqué à expliquer. Vous savez, pour jouer le haut niveau, vous devez respecter les règles et si vous ne les respecter pas, vous subissez. C’est ce qu’on a eu tout au long de cette compétition. Je pense que ceux dont je parle comprendront.

L’arrivée en retard au Brésil, la menace de grève pendant le stage en Autriche…

Une fois de plus, c’est compliqué, je ne peux pas commenter dessus. Je sais très bien que le haut niveau demande le respect des règles. Mais je suis plutôt confiant pour la suite, malgré les différents buts qu’on a pu prendre. Je retiens qu’il y a des choses positives aussi, on a un bon groupe. Le coach essaye toujours, malgré ce qu’il y a autour, de faire du très bon travail. Pour l’avenir, il y a quelques chose à faire et il est mieux placé pour le faire pour qu’on puisse bien préparer notre qualification pour la Coupe d’Afrique des nations. Je ne suis pas inquiet pour le futur.

On pense que le problème des Lions dans cette Coupe du monde, c’est justement le coach Volker Finke…

Monsieur Finke n’est pas le problème. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de l’enlever parce qu’il fait du très bon travail.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que les joueurs camerounais n’étaient pas au niveau de cette Coupe du monde ?

Vous savez, dans le football de haut niveau, il faut respecter les règles et certaines personnes ne les ont pas respectées. Je pense que le coach est mieux placé pour avoir ce genre de discours, parce qu’il sait ce que c’est. C’est un coach qui a de l’expérience et il sait ce qu’est le haut niveau. Ce n’est pas le moment d’enlever le coach ou de taper sur qui que ce soit. Il faut juste qu’on se reconcentre parce qu’on a bon groupe. Il faut penser aux qualifications de la Can 2015. Le coach a un travail à faire et je pense que c’est important qu’il soit là. Il veut apporter certaines modifications et il a besoin d’être là parce que c’est un coach rigoureux.

Est-ce que ce n’est pas alors un problème de dirigeants, parce qu’il y a toujours les problèmes d’organisations ?

Vous avez parlé d’organisation ! Tout ce que je sais, c’est qu’il y a eu un problème d’organisation. Je vais le répéter une fois de plus, quand vous jouez le haut niveau, vous devez respecter les règles et ces personnes là n’ont pas respecté les différentes règles. Vous pouvez taper sur les joueurs, mais il y a des règles à respecter.

Ce qui est hallucinant, c’est l’image que vous avez montrée aux yeux du monde avec les bagarres…

C’est dommage, c’est difficile à expliquer, mais je ne veux retenir que le positif. Il faut retenir ce qu’on a fait pendant la première manche contre le Brésil. Nous avons déçu, mais je ne suis pas inquiet. Il faut oublier tout ce qu’il y a autour, il faut penser à l’avenir avec les éliminatoires de la Can qui arrivent. Il y a du positif dans ce groupe.

Par Steve Djouguela à Brasilia (Brésil)

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