Sport. Spécial jeux africains de Maputo 2011 : Des athlètes cloués au sol à Yaoundé

Ateba Biwolé | Le Jour Vendredi le 02 Septembre 2011 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Jeux africains. 12 des 13 délégations camerounaises n’ont toujours pas fait le déplacement, alors que les compétitions démarrent demain à Maputo au Mozambique.

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En dehors des 10 boxeurs qui représenteront le Cameroun aux Jeux africains (à Maputo au Mozambique du 3 au 18 septembre 2011), le gros de la délégation camerounaise n’est pas encore à Maputo.

Sur 13 délégations, les boxeurs sont les seuls à avoir rejoint le Mozambique. La participation de 12 autres délégations est compromise, à cause, selon Blaise Ombga, le directeur du développement des sports de haut niveau au ministère des Sports, du « manque de ressources financières ». Des sources dans ce ministère indiquent qu’il faut 700 millions de Fcfa pour permettre aux 282 personnes qui composent la délégation camerounaise de rejoindre Maputo. L’imminence du départ (les athlètes sont sur le qui-vive) fait que des séances d’entraînement sont perturbées par la direction des sports de haut niveau du ministère des sports. Ce fut le cas mercredi dernier de l’équipe nationale féminine de football qui avait dû suspendre sa séance d’entraînement après qu’elle a été alertée pour un départ. Pour les mêmes raisons, les cyclistes n’ont carrément pas travaillé toute la journée de mercredi.

Outre ce retard, seuls 164 athlètes camerounais sur 201 sont accrédités pour ces jeux, au moment où les dates limites pour les accréditations sont closes. « Les autres athlètes seront accrédités sur place à Maputo », a déclaré Blaise Ombga. Par ailleurs, certaines fédérations civiles nationales ne sont pas en règle. La fédération camerounaise de boxe reste par exemple redevable de 750 $ (344,376 Fcfa) à la Confédération africaine de boxe, alors que la fédération camerounaise de karaté, dont les arriérés s’élevaient à 15 millions de FCFA depuis 1996, a réussi à ramener sa dette à 1,7 million (à payer avant le début de la compétition).

« Qui gère le sport dans ce pays ? Certainement ceux qui n’aiment pas le sport. Sinon comment pouvez-vous expliquer qu’une semaine après avoir reçu le drapeau des mains du ministre des Sports en personne, nous soyons encore sur place ? », s’interroge l’un des six cyclistes retenus par la Fécacyclisme pour Maputo. « Il ne faut pas se leurrer, ce retard aura des implications sur la prestation des athlètes. Nous n’aurons pas de période d’acclimatation et les athlètes sont dans l’angoisse, le stress. Pour les Jeux africains d’Alger, par exemple, les athlètes se sont rendus à Alger un mois avant le début des compétitions et on a vu les résultats. Cette fois-ci, il ne faut pas s’étonner s’il n’y a pas de résultats », se plaint, quant à lui, Michel Nkolo, le directeur technique national de la Fédération camerounaise d’athlétisme.
 

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