Contesté par le fondateur du club, le président reconnu par la Fécafoot revient sur les problèmes de l’intersaison et présente ses ambitions pour la prochaine saison.

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Quels sont vos objectifs pour la première saison du club en Mtn Elite One ?
Nous en avons deux. Non seulement, nous voulons nous maintenir, mais aussi nous espérons aller le plus loin possible en coupe du Cameroun.

On a l’impression de vous entendre la saison dernière lorsque vous parliez de maintien et vous vous retrouvez aujourd’hui en Mtn Elite One…
(Rires). Le même schéma peut se répéter. Et puisque les victoires ne s’achètent pas, le même scénario peut se reproduire. On ne saurait refuser une telle issue. Et si, à la fin de la saison nous sommes champions, nous serions très heureux. Mais, notre objectif prioritaire reste le maintien.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ?
En dehors du niveau de jeu qui est forcément plus élevé, les problèmes administratifs et même financiers sont quasiment les mêmes. En Mtn Elite Two, nous avons fait l’apprentissage de la Mtn Elite One car les deux divisions ont chacune 14 clubs, avec un supplément de déplacements dans la partie septentrionale du pays pour la Mtn Elite Two. Et je pense que si nous avons pu nous en sortir en Mtn Elite Two, nous ne devrions pas avoir beaucoup de difficultés à obtenir le même résultat maintenant que nous sommes à l’étage supérieur.

Dans les querelles internes au club, plusieurs personnalités du football ont tenté une médiation entre vous et le fondateur dudit club mais rien n’y a fait. Qu’est ce qui s’est passé ?
Le fondateur a estimé qu’il pouvait m’évincer facilement, alors que nous avons des statuts, qui stipulent clairement que je suis le président du club. Toutes ces tentatives de médiation ont échoué parce qu’après chacune d’elles, il se rétractait aussitôt. J’ai toujours voulu que nous travaillions ensemble, ce qu’il n’a pas accepté. A un moment donné, on lui a demandé de me rembourser la soixantaine de millions investis dans son club, il a refusé, voulant que je quitte simplement la tête du club. Ce qui n’était pas possible de mon point de vue. Jusqu’à présent, il demeure l’un des membres fondateurs du club. Je précise «l’un» parce que Lausanne a 4 membres fondateurs et M. Noufessi n’est que l’un d’entre eux. Il se présente comme étant l’unique fondateur mais la vérité des statuts est implacable. Comme il a refusé de composer avec moi, la Fécafoot m’a donné raison et je regarde vers l’avant, en laissant toutes ces querelles au passé.

Peut-on aujourd’hui dire que le point de non-retour a été atteint et qu’il n’est plus possible que vous travailliez de nouveau ensemble ?
On peut le dire. Le point de non-retour a bel et bien été atteint. Je ne suis pas celui qui décide. Nous avons une assemblée générale, qui est l’organe suprême de gestion du club. Elle n’a pas encore statué sur le sort qui va lui être réservé. Si elle décide de l’exclure, j’entérinerais juste, ayant reçu pouvoir et mandat

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