Cameroun - Livre. Scandale :Le plagiat qui ébranle l’Iric

Georges Alain Boyomo | Mutations Jeudi le 29 Octobre 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Accusé de copiage d’un article scientifique, Messanga Nyamding, le chef de département d’intégration et coopération pour le développement, dément.

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L’affaire fait grand bruit depuis sa publication dans la presse. Pascal Charlemagne Messanga Nyamding, maître de conférences et chef de département d’intégration et coopération pour le développement est accusé d’avoir plagié un article scientifique de Paul N’Gouah Beaud, attaché d’enseignement et de recherche (Ater) à l’université des Antilles et de la Guyane.



Publié dans la « Revue camerounaise d’études internationales », l’organe d’expression scientifique de l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), au premier semestre 2007, l’article de Pascal Messanga Nyamding (qui côtoie ceux des universitaires chevronnés tels que Narcisse Mouelle Kombi, Luc Sindjoun, Roger Tsafack Nanfosso ou Alain Didier Olinga) est intitulé : « Peut-on envisager la translation du concept de la Constitution dans le cadre juridique international ? ».

Celui de Paul N’Gouah Beaud, publié en 2002 dans La revue « Pouvoirs dans la Caraïbe », organe d’expression du Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe (Crplc), a pour titre : « Peut-on envisager la translation du concept de Constitution hors du cadre étatique ? ».

La différence entre les deux productions scientifiques s’arrête au niveau du titre. Le reste (structure, syntaxe, ponctuation, sous-titres, notes bibliographiques, pagination, etc.) se ressemble comme deux gouttes d’eau. Que s’est-il passé pour qu’on en arrive à une telle analogie ? Qui a copié qui dans cette affaire, boule puante pour l’enseignant de l’Iric, dont les analyses sur les plateaux de radios et télévisions de la place ont procuré une notoriété indéniable ? Pourquoi la commission en charge de changement de grades dans les universités camerounaises a-t-elle fermé les yeux sur ce qui a l’air d’une supercherie ? Pourquoi n’ ya-t-il pas eu de plainte ou de dénonciation d’un des deux auteurs après ce « travail en commun » ?

A l’Iric, cette affaire de présumé plagiat fait l’objet de moult commentaires. Chacun voit midi à sa porte. Une constante cependant : La directeur de l’école, le recteur de l’université de Yaoundé II-Soa et le ministre de l’Enseignement supérieur ont parfaitement connaissance de ce dossier.


 

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