Ukraine. Sanctions US: la Russie se réserve le droit de riposter (Moscou)

Ria Novosti Jeudi le 17 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Russie se réserve le droit de riposter aux nouvelles sanctions imposées par les Etats-Unis et ne tolérera aucun chantage, a annoncé jeudi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

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"Nous avons été et restons ouverts à une coopération constructive avec tous les Etats, dont les Etats-Unis, basée sur les principes de l'équité, de la non-ingérence dans les affaires intérieures et de la prise en compte réelle des intérêts de toutes les parties. Toutefois, nous n'avons l'intention de tolérer aucun chantage et nous nous réservons le droit de riposter", indique le communiqué commentant les nouvelles sanctions américaines.

"Si Washington veut détruire les relations russo-américaines, cela restera sur sa conscience", a souligné la diplomatie russe.

Mercredi, les autorités américaines ont imposé des sanctions à l'encontre de plusieurs grandes compagnies minières et militaires russes, dont le premier groupe pétrolier du pays Rosneft et les grandes banques Vneshekonombank et Gazprombank, en raison de la crise ukrainienne.

Selon le président Barack Obama, Washington se réserve le droit d'étendre les sanctions visant la Russie si cette dernière n'adopte pas de mesures en vue d'une désescalade en Ukraine.
 


Les industriels US déçus par les nouvelles sanctions contre Moscou (WSJ)


La National Association of Manufacturers (NAM) américaine est "déçue" par les nouvelles sanctions de Washington à l'encontre de la Russie, rapporte jeudi le Wall Street Journal.

Selon un porte-parole cité par le quotidien, l'association, qui regroupe les entreprises industrielles US, est déçue "par le fait que les Etats-Unis élargissent les sanctions et continuent d'agir de manière unilatérale, ce qui entrave les liens industriels russo-américains".

Mercredi, les Etats-Unis ont introduit une nouvelle série de sanctions économiques à l'encontre de plusieurs entreprises et institutions financières russes en raison de la crise ukrainienne. Parmi les sociétés visées par les sanctions figurent notamment le géant pétrolier Rosneft ainsi que les grandes banques russes VEB et Gazprombank.
 


Russie: l'UE prête à adopter de nouvelles sanctions


Les leaders de l'Union européenne sont prêts à se réunir à tout moment pour discuter de la situation en Ukraine et à introduire de nouvelles sanctions contre la Russie si les circonstances l'exigent, lit-on dans un communiqué adopté mercredi à l'issue d'un sommet à Bruxelles.

"Le Conseil européen rappelle que la Commission européenne, le service de politique étrangère de l'UE et les pays membres de l'Union européenne mènent des préparatifs en vue d'entreprendre des mesures ciblées conformément à une requête présentée en mars. De nouvelles démarches peuvent intervenir à tout moment. L'UE reste prête à se réunir à n'importe quel moment si les circonstances l'exigent", stipule le document.

En mars dernier, les dirigeants de l'UE ont chargé la Commission européenne de préparer des sanctions économiques visant la Russie.

Suite au rattachement de l'ex-république ukrainienne de Crimée à la Fédération de Russie, considéré comme une annexion par les autorités de Kiev, les Etats-Unis et l'Union européenne ont adopté des sanctions à l'encontre de plusieurs responsables, hommes d'affaires et entreprises russes. 

Les dernières sanctions en date ont été décrétées mercredi 16 juillet par Washington.
 


Sanctions: Washington cherche à appauvrir la population russe (Rosneft)

Les nouvelles sanctions américaines visant Moscou constituent une tentative de miner la situation économique des Russes et d'empêcher le pays de mener une politique souveraine, a déclaré mercredi le PDG du groupe pétrolier russe Rosneft Igor Setchine.

"Du fait que Rosneft est une compagnie qui alimente le budget fédéral russe, j'estime que les sanctions actuelles ne visent pas le groupe Rosneft lui-même, mais la politique souveraine de Moscou et le bien-être économique de nos citoyens", estime M.Setchine.

Mercredi 16 juillet, Washington a imposé des sanctions à l'encontre de plusieurs banques et entreprises russes, dont le géant pétrolier Rosneft, les privant d'accès aux marchés financiers américains sur fond de crise ukrainienne.
 


Poutine: toutes sanctions ont un effet boomerang

A l'issue du sommet des BRICS, Vladimir Poutine a commenté devant les journalistes les nouvelles sanctions américaines contre la Russie et résumé sa tournée en Amérique Latine, écrit jeudi 17 juillet le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Les sanctions seront nuisibles pour les USA eux-mêmes, a laissé entendre le président russe.

"En règle générale, les sanctions ont un effet boomerang et poussent indéniablement les relations russo-américaines dans une impasse, elles leur sont très préjudiciables et nuisent aux intérêts nationaux à long terme de l'Etat et de la population", a-t-il expliqué. "Dommage que les partenaires américains suivent cette ligne, mais nos portes ne sont pas fermées pour sortir de cette situation", a souligné le président. Il espère que le bon sens aura le dessus.

A la demande de donner des précisions sur les sanctions, Poutine a répondu: "Ce n'est pas nous qui adoptons des sanctions, il n'y a donc rien à préciser". "Les mesures entreprises par l'administration américaine, d'après moi, vont à l'encontre des intérêts nationaux américains.

Les grandes entreprises veulent travailler en Russie mais sont confrontées à certaines restrictions, ils perdront en termes de compétitivité par rapport à d'autres grandes compagnies énergétiques mondiales", a déclaré le président russe.

Les Etats-Unis font du tort à leurs propres grandes compagnies énergétiques. "Tout cela dans quel but? Pour insister après avoir commis une erreur sur une autre? Je pense que c'est une approche pour le moins non professionnelle. Tôt ou tard il faudra changer ces méthodes de recherche de solutions", a indiqué Poutine.

Le président a également partagé ses impressions sur la visite. "Il fallait maintenir le contact avec les partenaires et alliés de longue date", a-t-il déclaré en faisant allusion à Cuba. Ou des pays prometteurs comme l'Argentine. Mais la principale raison de cette tournée était le sommet des BRICS, dont les perspectives sont bonnes, selon Poutine. "Les BRICS commencent à vivre à pleine vie", a-t-il déclaré.

"J'ai été ravi de voir la disposition d'affaires et très positive des collègues", a souligné le président. Ce sont de jeunes Etats, or les jeunes sont l'avenir. "Nous devons rétablir notre présence dans cette région très intéressante et prometteuse", a conclu Poutine.

"Est-ce vrai que la Russie revient à la base militaire de Lourdes?", ont demandé les journalistes. "Non. Nous sommes capables de régler nos tâches de défense sans cette composante. Selon les accords avec nos amis cubains cet aspect de la coopération est clos, nous n'avons pas besoin de la rétablir. Bien qu'on ait besoin de rétablir notre présence à Cuba, une région très intéressante et prometteuse", a répondu le président russe.
 


Sanctions US: un acte de concurrence déloyale (Rogozine)

Les sanctions imposées par les Etats-Unis à l'encontre du complexe militaro-industriel russe sont illicites et constituent un acte de concurrence déloyale, a déclaré jeudi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine sur son compte Tweeter.

"Les sanctions imposées par les Etats-Unis contre les principaux groupes du complexe militaro-industriel russe sont illicites et ne font que témoigner d'une concurrence déloyale sur le marché des armements. Quoi qu'il en soit, les Américains ne sont plus en mesure de stopper le programme de réarmement de l'armée et de la flotte russe", a indiqué le vice-ministre russe.

De nouvelles sanctions visent les groupes militaro-industriels russes, parmi lesquels le consortium Almaz-Antey et l'usine Ouralvagonzavod, ainsi que plusieurs structures faisant partie du holding de hautes technologies Rostec, dont le consortium Kalachnikov, le groupe Sozvezdie et le groupe de recherche et de production Bazalt.
 


Donetsk: un point de passage de l'armée détruit (insurgés)

 
Les forces d'autodéfense ont éliminé mercredi soir un point de passage des troupes gouvernementales d'Ukraine aux alentours de la ville Donetsk (est), blessant ou tuant une cinquantaine de militaires, a appris l'agence RIA Novosti auprès des insurgés.

"Mercredi matin, un groupe de sabotage des forces d'autodéfense a pilonné au mortier de 120 mm un point de passage de l'armée et son camp déployé aux alentours de Mospino (banlieue de Donetsk). Un véhicule blindé de transport de troupes, un camion, un bus et un missile antichar ont été détruits. Les pertes de l'effectif s'élèvent à une cinquantaine de personnes", a informé la source. 


Après le combat, les soldats de la Garde nationale ont pris la fuite. Les insurgés n'ont subi aucune perte. 

Les autorités ukrainiennes mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure dans le sud-est du pays en vue de réprimer la révolte populaire qui a éclaté suite au renversement du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés, des armes lourdes et des avions, causant de nombreuses victimes civiles et un afflux de réfugiés vers la Russie.
 


Poutine tacle l'agressivité et l'amateurisme de la politique étrangère US

Les Etats-Unis mènent de longue date une politique extérieure agressive et dénuée de professionnalisme, qui provoque des problèmes dans différents pays, a annoncé jeudi aux journalistes le président russe Vladimir Poutine à l'issue d'une tournée de six jours en Amérique latine.

"Ceux qui planifient les actions de la politique extérieure des Etats-Unis – et malheureusement, cela concerne ces 10-15 dernières années, pas uniquement la période récente - mènent une politique étrangère assez agressive et, à mon avis, tout à fait dénuée de professionnalisme", a indiqué le chef de l'Etat russe.

Selon lui, "quoi qu'ils (les Etats-Unis, ndlr) entreprennent, cela crée toujours des problèmes".

"Regardez en Afghanistan, il n'y a que des problèmes, l'Irak est en train de se décomposer, la Libye aussi", a-t-il fait remarquer, ajoutant que si les autorités égyptiennes n'avaient pas repris le contrôle de leur pays, l'Egypte serait toujours en proie au chaos.

"Ils ont touché à l'Ukraine, ils ont de nouveau provoqué des problèmes. Dans l'ensemble, il faudrait que tout le monde comprenne que nous devons nous baser sur les principes du droit international, respecter les institutions étatiques, surtout dans les pays qui commencent à se tenir sur leurs pieds, dont le système politique n'est qu'à ses débuts et dont l'économie est encore en développement", a souligné le président russe.
 


Russie-Etats-Unis: les sanctions mènent les relations dans l'impasse (Poutine)

Les sanctions américaines visant Moscou poussent les relations bilatérales dans une impasse et portent atteinte aux intérêts stratégiques des Etats-Unis, a déclaré jeudi à Brasilia le président russe Vladimir Poutine.

"En ce qui concerne les sanctions, elles engendrent généralement un effet boomerang et, sans aucun doute, poussent les relations russo-américaines dans l'impasse (…). Je suis persuadé que cela nuit aux intérêts stratégiques à long terme de l'Etat et du peuple américains", a estimé le chef du Kremlin.

"Cependant, nous laissons la porte ouverte à des négociations en vue de régler cette situation. J'espère que le bon sens et la disposition à résoudre les problèmes par des moyens diplomatiques prévaudront", a indiqué le numéro un russe.

Mercredi, les autorités américaines ont imposé des sanctions à l'encontre de plusieurs grandes compagnies minières et militaires russes, dont le premier groupe pétrolier du pays Rosneft et les grandes banques Vneshekonombank et Gazprombank, en raison de la crise ukrainienne.

Selon le président Barack Obama, Washington se réserve le droit d'étendre les sanctions visant la Russie si cette dernière n'adopte pas de mesures en vue d'une désescalade en Ukraine.


Washington impose des sanctions économiques contre la Russie

Les Etats-Unis ont introduit mercredi des sanctions économiques à l'encontre de plusieurs entreprises militaires et minières russes en raison de la crise ukrainienne, rapporte le correspondant de RIA Novosti à Washington.

Ces mesures frappent notamment la première compagnie pétrolière russe Rosneft et le principal producteur indépendant de gaz de Russie Novatek, le terminal pétrolier de Théodosie (Crimée), la banque de développement Vneshekonombank et l'une des plus grandes banques commerciales du pays Gazprombank.

Parmi les groupes militaro-industriels visés par les nouvelles sanctions américaines figurent le consortium Almaz-Antey et l'usine Ouralvagonzavod, ainsi que plusieurs structures faisant partie du holding de hautes technologies Rostec, dont le consortium Kalachnikov, le groupe Sozvezdie et le groupe de recherche et de production Bazalt.

D'après une source haut placée au sein de l'administration américaine, les institutions financières concernées par ces nouvelles mesures seront privées d'accès aux crédits américains. Washington sera également en mesure d'interdire aux sociétés étrangères implantées aux Etats-Unis de mener toute transaction avec les groupes russes visés par les sanctions US.

Le gouvernement américain a en outre placé sur sa liste noire les autorités des "républiques populaires" autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (est de l'Ukraine), dont Alexandre Borodaï, le premier ministre de la République de Donetsk.

Le président Barack Obama a indiqué que la Maison Blanche restait prête à étendre les sanctions en vigueur visant la Russie si cette dernière n'adoptait pas de mesures en vue d'une désescalade en Ukraine.


La Russie accueille 15 militaires ukrainiens blessés

Quinze militaires ukrainiens blessés en Ukraine ont été hospitalisés mercredi à Goukovo, dans la région russe de Rostov, a annoncé le département régional de la frontière relevant du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie.

"Quinze militaires blessés ont été transférés à Goukovo", est-il indiqué dans le FSB dans un communiqué.

Selon le FSB, des gardes-frontières ukrainiens tenant un drapeau blanc sont arrivés mercredi, vers 16h00 locales, à la frontière russo-ukrainienne en provenance du poste de passage ukrainien de Tchervonopartizansk. Ils ont demandé d'accueillir et de soigner des militaires blessés.

Un représentant du ministère régional de la Santé publique a antérieurement annoncé à RIA Novosti que 16 militaires ukrainiens se trouvaient à l'hôpital régional central de Goukovo dont quatre dans un état très grave. D'après le représentant du ministère, il s'agit, de soldats des troupes de l'Intérieur ukrainiennes blessés par balles ou par éclats.

Un porte-parole du département des gardes-frontières de la région de Rostov a rapporté mercredi que deux gardes-frontières ukrainiens souffrant de blessures graves avaient été hospitalisés à 14h00 locales à Kouïbychevo, une autre ville russe.   


Ukraine: les habitants de Krasnodon quittent la ville en raison des hostilités

Les habitants de Krasnodon quittent en masse cette ville ukrainienne en raison de l'opération d'envergure lancée par l'armée dans l'est du pays, a annoncé mercredi à Kiev Andreï Lyssenko, président du Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine.

"Les habitants de Krasnodon quittent en masse la ville", a indiqué M.Lyssenko lors d'un point presse.

Selon lui, beaucoup de salariés de la société minière locale Krasnodonougol démissionnent. Rien que ces derniers jours, 300 mineurs ont déposé leurs lettres de démission auprès des dirigeants de l'entreprise.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure dans le sud-est du pays en vue de réprimer la révolte populaire qui a éclaté suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés, des armes lourdes et des avions, causant de nombreuses victimes civiles et un afflux de réfugiés vers la Russie.
 


Kiev envoie des renforts blindés dans le sud-est du pays (Défense)

Kiev a envoyé des renforts blindés, des munitions et des vivres supplémentaires dans l'est de l'Ukraine où il mène une opération spéciale, a annoncé mercredi le ministère ukrainien de la Défense.

Selon le ministère, les blindés aideront les unités de l'armée ukrainienne qui ont ces derniers jours mené des combats intenses avec les forces d'autodéfense locales.

Un combat s'est déroulé mercredi entre les villages de Marinovka et d'Ambrosievka, non loin de la frontière ukraino-russe. Des combats se tiennent également près d'Izvarino, dans la région de Lougansk.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure dans le sud-est du pays en vue de réprimer la révolte populaire qui a éclaté suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés, des armes lourdes et des avions, causant de nombreuses victimes civiles et un afflux de réfugiés vers la Russie.
 



Deux gardes-frontières ukrainiens hospitalisés en Russie

Deux gardes-frontières ukrainiens blessés ont été hospitalisés en Russie, a annoncé mercredi à Rostov-sur-le-Don Vassili Malaïev, porte-parole du département des gardes-frontières du Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie.

Selon M.Malaïev, le poste-frontière russe de Kouïbychevo a appris mercredi que deux gardes-frontières ukrainiens avaient été grièvement blessés. Les gardes-frontières russes ont appelé les urgences pour leurs collègues ukrainiens.

"Les Ukrainiens blessés se trouvent à l'hôpital de Kouïbychevo", dans la région de Rostov-sur-le-Don, a indiqué M.Malaïev.

Selon le porte-parole, les gardes-frontières ukrainiens ont remercié le département de la frontière de la région de Rostov pour leur aide.
 



Ukraine: reprise des vols de l'aviation militaire dans l'est

Suspendus mardi suite à la chute d'un An-26 appartenant aux forces armées, les vols de l'aviation militaire ukrainienne ont repris le 16 juillet dans l'est du pays, a annoncé lors d'un point de presse le porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense (SNBO) Andreï Lyssenko. 

"Bien que l'opération de sauvetage se poursuive, les vols d'avions militaires sont déjà autorisés, ils soutiennent nos troupes terrestres dans les zones de combats les plus acharnés", a informé la source. 

Les vols d'avions militaires ukrainiens ont été suspendus suite au "crash" d'un avion-cargo An-26 lundi dans la région de Lougansk, non loin de la frontière avec la Russie.

Conflit armé en Ukraine: le rapport des forces>>>

Lundi, les forces d'autodéfense de la république populaire autoproclamée de Lougansk ont annoncé avoir abattu un avion-cargo militaire ukrainien près de la frontière russo-ukrainienne et fait prisonniers les membres de l'équipage.  
 


Ukraine: des lance-roquettes Grad déployés à 10 km de Donetsk
 
L'armée ukrainienne a déployé plusieurs systèmes de lance-roquettes multiples Grad dans le village d'Elenovka, à 10 km au sud de la ville de Donetsk (est), rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

Au moins quatre systèmes Grad sont déployés près du point de passage de la Garde nationales d'Ukraine. D'une portée de 40 kilomètres, les systèmes Grad ne sont pas pourtant considérés comme une arme de haute précision, surtout lorsqu'ils sont employés à longue distance.

Le village d'Elenovka se trouve dans le sud de la région de Donetsk, zone contrôlée par les forces pro-Kiev.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure dans le sud-est du pays en vue de réprimer la révolte populaire qui a éclaté suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés, des armes lourdes et des avions, causant de nombreuses victimes civiles et un afflux de réfugiés vers la Russie.
 


Ukraine: les USA encouragent l'utilisation d'armes prohibées (sénateur russe)

 Les Etats-Unis encouragent l'utilisation d'armes interdites par les conventions internationales contre les civils dans le sud-est de l'Ukraine, estime Valeri Chmiakine, membre de la commission pour la défense et la sécurité du Conseil de la Fédération (sénat russe).

Le chef de l'administration municipale de Gorlovka (région de Donetsk) Igor Bezler a annoncé à RIA Novosti qu'il disposait de fragments de bombes à sous-munitions utilisées par Kiev et a proposé de les présenter à l'Onu en qualité de pièces à conviction.

La haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme Navi Pillay a déclaré mercredi à RIA Novosti que l'Onu était prête à examiner les informations faisant état de l'utilisation d'armes prohibées par Kiev après en avoir reçu les preuves. Les armes à sous-munitions sont interdites par les conventions internationales.

"A l'heure actuelle, il n'existe pas de direction unique en Ukraine, pas même dans les forces armées", a indiqué M. Chmiakine. Selon lui, les autorités de Kiev ne savent pas ce qui se passe dans les troupes et ne contrôlent pas la situation.


"Kolomoïski [oligarque, ndlr] et Iaroch [chef du mouvement ultranationaliste Secteur droit, ndlr] possèdent leurs propres unités militaires, leurs propres armements et fonds nécessaires pour mener des opérations", a constaté le sénateur. Il est persuadé que le seul moyen de mettre un terme à l'utilisation des armes interdites est de contraindre Washington de faire pression sur Kiev.

"Le temps est venu d'accuser les Etats-Unis d'encourager l'utilisation d'armes prohibées contre les populations civiles du sud-est ukrainien", a affirmé M. Chmiakine.

Selon lui, l'Union européenne n'engagera une enquête sur l'utilisation de ces armes que lorsque des obus à sous-munitions commenceront à éclater sur le territoire de ses pays membres.


Les insurgés du Donbass ont à plusieurs reprises déclaré que les militaires pro-Kiev utilisaient des armes à sous-munitions. D'après le Comité d'enquête de Russie, les troupes ukrainiennes ont utilisé des lance-roquettes multiples Grad, des roquettes d'aviation non guidées à sous-munitions et d'autres types d'armements lourds.
 


Frontière russo-ukrainienne: arrivée des observateurs de l'OSCE

Des représentants de l'OSCE sont arrivés mercredi en Russie pour contrôler la situation à la frontière russo-ukrainienne, a annoncé un responsable de l'administration de la région de Rostov.

"Un avion transportant les représentants de l'OSCE s'est posé à l'aéroport de Rostov-sur-le-Don", a-t-il indiqué à RIA Novosti.

La délégation, qui comprend des citoyens des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et de Russie, examinera pendant quatre jours les postes de passage de la frontière russo-ukrainienne et les centres d'accueil des réfugiés ukrainiens en Russie.

Ces derniers jours, plusieurs incidents ont été signalés à la frontière entre la Russie et l'Ukraine orientale, théâtre d'intenses combats entre forces loyalistes et brigades des "républiques populaires" autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Le Comité d'enquête russe a imputé la responsabilité de ces attaques aux "militaires ukrainiens, membres de la Garde nationale et du Secteur droit" (organisation ultranationaliste activement impliquée dans l'opération militaire de Kiev, ndlr).
 


Kiev envisage de rompre les relations diplomatiques avec Moscou

L'Ukraine étudie la possibilité de rompre les relations diplomatiques avec la Russie, a annoncé Valeri Tchaly, chef de l'administration du président ukrainien.

"Les autorités ukrainiennes étudient cette possibilité, en particulier les conséquences d'une telle démarche", a déclaré M. Tchaly cité par la chaîne de télévision 5 Kanal.

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait auparavant indiqué que toute décision concernant la rupture des relations relevait des plus hautes autorités du pays et que celle-ci pourrait entraîner des conséquences indésirables pour l'Ukraine.

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