Lions indomptables. Samuel Eto’o : « Mes meilleures années sont devant moi »

Mboafootball Dimanche le 15 Septembre 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Avant son premier match en Angleterre pour Chelsea, l’attaquant camerounais s’est confié à la BBC. Il évoque sa joie d’évoluer enfin en Premier League, et son affection pour Mourinho.

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Vous avez intitulé le livre “Naissance d’un Champion”. Vous avez toujours su que vous deviendriez un des meilleurs joueurs du monde?

En tout cas j’ai toujours pensé que je pouvais essayer de devenir un grand champion. Le plus important parfois dans la vie c’est d’essayer.

Parlez-moi de votre surnom d’enfance…

“Petit Milla”. Je crois que Roger Milla, c’est le meilleur joueur de tous les temps, pas seulement en Afrique. Beaucoup d’entre nous pensent que s’il avait été Européen, il aurait gagné plusieurs Ballons d’Or. Ça a été pour moi un honneur d’avoir ce surnom.

Il a été une source d’inspiration pour vous?

Pas seulement pour moi, pour toute l’Afrique.

Vous racontez le moment où vous avez été payé pour la première fois pour jouer au football. Qu’avez ressenti ensuite quand vous êtes devenu le joueur le mieux payé au monde?

Le plus important pour moi c’était de m’amuser. Il était peut-être normal à cette époque de payer. Quand j’ai eu la possibilité de donner la chance aux autres, je me suis dit ‘je vais construire quelque chose pour que les autres ne paient pas et qu’ils puissent s’amuser’.

Est-ce que vous avez reçu une éducation stricte?

C’est toujours difficile. Si on veut arriver le plus haut, il faut beaucoup de sacrifices, et c’est tous les jours.

Dans le livre, vous visitez Paris avec vos coéquipiers. Quel effet ça fait d’être ici aujourd’hui à Londres, sur le point de jouer votre premier match avec Chelsea.

C’est un honneur aussi. C’est un des grands clubs en Europe. C’est vrai que dans mes calculs, je ne pensais pas que j’allais venir à Chelsea, parce que dans mon futur immédiat, je pensais que je continuerais en Russie. Et peut-être plus tard je devais avoir une autre opportunité de continuer là-bas, parce que j’étais vraiment bien là-bas. Les choses sont allées tellement vite quand j’ai eu José (Mourinho), j’ai pris la décision sans hésiter de venir à Londres. C’est un honneur pour moi. Je suis impatient d’apporter ma contribution à cette équipe, et j’espère que tous se passera bien pour nous.

José Mourinho était la première motivation de votre décision de venir en Angleterre?

Chelsea déjà, c’est un grand club. Mais l’histoire de José et moi, c’était la haine, et c’est devenu l’amour, avec beaucoup de respect. Je me souviens encore de ce match où on s’est vraiment bagarré. En fin de match, on s’est dit des choses qu’on a regretté après. Mais ça a toujours été quelqu’un qui a été très franc avec moi, qui a toujours eu le langage que je pense que nous devons tous avoir. Être un homme, être vrai. J’ai toujours apprécié ça. A chaque fois que j’ai eu l’opportunité depuis Milan de travailler avec lui, je n’ai pas hésité à saisir l’opportunité. Ça s’est représenté avec Chelsea, et je me suis dit ‘oui’.

Est-ce que c’est un entraîneur particulier en comparaison avec les autres?

Il est plus qu’un manager. C’est un homme, un vrai homme. C’est vrai que beaucoup de gens ne l’apprécient pas parce qu’il dit beaucoup de vérités, et nous savons tous que dans notre industrie, il y a des choses qu’il faut taire. Mais je parle pratiquement le même langage que José. Quand je pense que quelque chose peut nous faire progresser, je le dis souvent, ce qui m’a valu aussi de recevoir beaucoup de coups.

Est-ce que vous aviez déjà failli venir en Angleterre avant? Manchester City et Manchester United s’étaient intéressé à vous…

Avant d’aller à l’Inter j’avais presque signé le contrat avec Manchester City. Tout était presque fait. Et José Mourinho, une fois de plus, m’a amené à l’Inter. Mais c’était vraiment une envie pour moi de venir jouer en Angleterre. Tout mes proches me disaient, quand je partais du Barça: ‘il faut que tu ailles en Angleterre, c’est le championnat que tu dois découvrir’, mais José Mourinho était à l’Inter.

Quels sont les joueurs et les équipes que vous avez le plus hâte d’affronter en Premier League?

C’est difficile à dire, mais il y a des joueurs qu’on a toujours apprécié comme Steven Gerrard, c’est un monsieur dans le football. Il y a Ryan Giggs, qui a écrit l’histoire. On était encore plus jeune, même si après on a eu la chance de jouer avec ce monsieur là. Après, John Terry, Franck Lampard sont un peu de notre génération. J’aurais la chance de jouer avec mes coéquipiers, mais la chance aussi d’affronter les autres qui sont considérés comme les meilleurs footballeurs au monde.

Vous avez toujours le sentiment que vos meilleures années sont devant vous?

Toujours.

BBC.CO.UK


NB : Le titre est de mboafootbal.com

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