Cameroun - Politique. Sérail : Administration territoriale : les nominations à problèmes de Sadi

La Nouvelle Expression Mercredi le 27 Janvier 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Après la promotion de Joseph Beti Assomo, ancien gouverneur de la Région du Littoral aux fonctions de ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense, il était évident qu’il y aurait un mouvement dans les rangs des gouverneurs. Ce qui n’a pas tardé.

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Avec l’entrée de deux nouveaux dans le cercle des dix patrons des régions. L’ancien préfet de la Mezam, Nguele Nguele, a remplacé Jules Marcellin Ndjaga dans la région du sud. Le directeur de l’organisation du territoire au ministère de l’administration territoriale chargée de la décentralisation, Grégoire Mvongo,  a pris à l’Est le fauteuil de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, envoyé dans le Littoral. Une place de préfet s’est au moins libérée dans la Mezam. Et commanderait un autre mouvement. Selon des informations introduites, c’est dans cette mouvance que le ministre de l’administration territoriale chargé de la décentralisation, René Emmanuel Sadi, aurait proposé à la présidence à la présidence un «grand mouvement dans la préfectorale», avec «consultation» au premier ministère. Mais il semble que les choses coincent au niveau de Yang Philémon. Le premier ministre, entre temps, avait déjà fermement prescrit à tous les responsables des administrations publiques, comme mesures fortes, de faire libérer immédiatement tous les agents qui atteignent l’âge de la retraite. Les sources  de La Nouvelle Expression indiquent que sur  la liste de Sadi figureraient un  «impressionnant contingent» de préfets qui sont déjà appelés à  faire valoir leurs droits à la retraite. Au ministère de l’administration territoriale, on justifie cette option par le fait qu’il ne faudrait pas rajeunir entièrement la préfectorale, à l’approche d’une échéance électorale comme l’élection présidentielle.  Cette importante élection était officiellement programmée en 2018. « Il est évident que ceux-ci bénéficieront de fait d’une rallonge d’au moins deux ans, si l’argument du ministre de l’administration territoriale  venait à  prospérer. Une éventualité qui fait grincer les dents aux caciques du pouvoir qui sont impatients de placer leurs protégés», commente un haut fonctionnaire. Un de leurs arguments «passe partout», c’est que ces retraités  remontent tous à l’ère Marafa, du nom de l’ancien tout puissant secrétaire général de la présidence de la République, aujourd’hui incarcéré pour «complicité intellectuelle» de détournement de deniers publics. Et dont la seule évocation du nom fait toujours frémir les caciques de Yaoundé.  L’argument de ne pas démanteler la préfectorale à l’approche d’une élection cruciale comme la présidentielle est bien loin de prospérer à la présidence, pour l’instant, semble-t-il. «Si l’on considère ce raisonnement, il faudra aussi rappeler que le sultan roi de Bamoun, Ibrahim Mbombo Njoya, avait détecté René Emmanuel Sadi quelque part au Moyen Orient en 1981, et l’avait introduit auprès du président Ahidjo, alors qu’il avait à peine 30 ans. Regardez quel est son parcours. C’est dire qu’il faut aussi faire confiance aux jeunes», réplique un ponte du système, particulièrement attentif au mouvement dans la préfectorale. En attendant, les réseaux continuent de s’affronter dans le sérail
 

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