Sénatoriales 2013. Sénat: Le projet de règlement intérieur en étude

Joseph Flavien KANKEU | Le Messager Mardi le 21 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La commission technique dite «commission Tobbo Eyoum», constituée de 25 sénateurs de tous les partis se réunit dès ce mardi 21 mai 2013 au palais des verres de Ngoa-Ekélé, pour étudier le document devant régir le fonctionnement de la chambre haute.

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Après l’ouverture le 14 mai dernier de la session de plein droit du sénat, le premier texte vient d’être soumis à l’appréciation des élus de la chambre haute. Il s’agit d’un avant-projet de loi portant règlement intérieur. Il sera étudié dès ce mardi, par une commission technique constituée de 25 membres comportant des représentants de tous les partis siégeant au sénat et présidée par Thomas Tobbo Eyoum, sénateur du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) au Littoral. Elle aura pour mission d’examiner dans le moindre détail ce document devant régir le fonctionnement du sénat. Ce projet de loi est d’une importance capitale car il va décliner l’ossature du bureau de cette chambre du parlement. Les 25 membres devraient également s’assurer de la conformité de ce texte avec la loi constitutionnelle et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Dans l’attente de l’adoption de ce texte en plénière, les autres sénateurs ne faisant pas partie de la commission mise sur pied se tournent les pouces. Quelques uns ont même regagné leurs régions d’origine, pour vaquer à d’autres occupations. En attendant d’être sollicités, les autres organisent des réceptions et autres marches populaires, pour féliciter les électeurs et remercier le chef de l’Etat pour leur désignation comme sénateurs.


Tobbo Eyoum

En attendant l’adoption du règlement intérieur et la mise en place du bureau du sénat, des commissions et des groupes parlementaires, les spéculations vont bon train sur les noms de ceux qui pourraient occuper les différents sièges de président de la chambre haute. Pour l’instant, le nom de Thomas Tobbo Eyoum circule dans les allées du palais des verres. De nombreux observateurs estiment que Paul Biya aurait porté son dévolu sur cet ancien délégué du gouvernement de la ville de Douala, élu sénateur de la région du Littoral pour le poste de président du groupe parlementaire, de vice-président ou même de président de la chambre « Ce sénateur qui a travaillé pendant de très nombreuses années comme député et délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala a été désigné pour présider la commission technique chargée d’étudier l’avant-projet de loi portant règlement intérieur du sénat. Avant cela, il avait été désigné par son parti pour le représenter à une réunion de haut niveau. Tout cela n’est pas innocent», analyse un observateur averti de la scène politique nationale.

Ce point de vue est d’ailleurs partagé par beaucoup d’autres qui estiment que le président de la République étant du Centre –Sud -Est, le Premier ministre représentant les deux régions anglophones que sont le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, le président de l’Assemblée nationale du septentrion (Nord, Extrême, Nord et l’ Adamaoua) et le secrétariat général du « parti du flambeau ardent » de l’Ouest, il serait politiquement correct que la présidence du Sénat reviennent au Littoral. Ce serait alors, explique-t-on ici et là, la manifestation du jeu d’équilibre régional. Seulement, l’on est sans ignorer les qualités de « fin dribbleur » qui caractérisent le chef de l’Etat. La mise en exergue du sénateur Thomas Tobbo Eyoum peut bien être une technique de «l’homme lion», pour faire diversion, avant de sortir le joker le moment venu.

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