Cameroun - Sud. SUD : Projets structurants : le calvaire des ouvriers Camerounais continue à Mekin

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 03 Juin 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Tout était prévisible lors du dernier passage de Grégoire OWONA, ministre du travail et de la sécurité sociale le 23 mai dernier sur le site du barrage hydro électrique de Mekin dans le Dja et Lobo.

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Les multiples plaintes du personnel adressées au ministre du travail et de la sécurité sociale n’ont pas fléchi la position des responsables de la société chinoise en charge de la construction du barrage hydroélectrique de Mekin.


Guo Dong Sheng le manager du projet de construction de ce barrage  hydroélectrique de Mekin est resté ferme sur sa position : les ouvriers qui ont fait connaître leurs conditions  l’esclavage au ministre de travail et de la sécurité sociale seront licenciés. C’est ainsi que Bonaventure NAMA porte parole des ouvriers de la CNEEC (China National Electricity Engenery Compagny), celui qui a accepté mourir pour les autres comme le déclarait un artiste Camerounais Longue Longue.


Celui-ci révéla au ministre Grégoire OWONA les vrais conditions de vie des ouvriers. Entre autres,  ils dorment sur les planches, leur campement ne disposait pas de latrines, qu’ils mangeaient dans leurs casques de sécurité et que leurs heures supplémentaires n’étaient toujours pas payées. Ces déclarations faites à ciel ouvert devant le ministre irrite les responsables chinois qui décident alors de s’en séparer de ceux-ci.


  Ainsi débute alors le calvaire de ces ouvriers face aux patrons intransigeants, sourds au dialogue unanimement, les ouvriers décident de cesser le travail jusqu’à ce que leur camarade licencié retrouve son poste de travail.


Pendant plusieurs jours, la tension a persistée, les autorités du département du Dja et Lobo  et les élites s’en soient saisi du dossier. Le délégué régional du travail et de la sécurité sociale  y est descendu sur les lieux pour essayer de  trouver un terrain d’entente. Il s’agit de créer des conditions de vie propices au travail, et le respect des conventions de travail.
Après plusieurs jours de négociation, une plate forme d’entente semble être trouvée avec comme préalable,   la construction urgente  d’une base vie de 200 chambres, dotées des lits et des matelas. La construction des latrines, l’amélioration des conditions de restauration.  Pour les heures supplémentaires, le paiement de ceux-ci débute ce mois de juin. La réintégration de leurs camarades licenciés a été le préalable pour la reprise normale de service sur le chantier de Mekin. Et cette reprise effective est prévue pour ce lundi. A cet effet, les ouvriers se proposent qu’un suivi permanent de ces  termes de négociations soient établi afin qu’une gestion des contentieux soit réelle. En attente le prompt rétablissement du climat de travail, les chantiers structurants constituent l’épicentre des volcans éteints.

 

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