Cameroun - Sud. SUD: Route Mengong Sangmélima : les travaux doivent reprendre dans une vingtaine de jours

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 19 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - C’est la recommandation faite par le gouverneur de la région du Sud aux responsables de l’entreprise Espagnole Azor constructura le 14 janvier dernier au cours d’une réunion tenue dans son cabinet avec toutes les parties prenantes.

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Il s’agit de vérifier et de valider le tracé de la route Mengong- Sangmélima longue de 74 kilomètres. Une route dont l’intérêt économique n’est plus à démontrer.  Avec la mise en œuvre des projets structurants comme le port en eau profonde de Kribi, cette route devient une courte passerelle pour rallier Sangmélima d’où son rôle intégrateur souligné par les pouvoirs publics. Après la défaillance constatée dans les travaux du premier prestataire Galdiano une entreprise Espagnole aussi, Azor constructura devra le succéder dans la continuation des travaux. La première réunion s’est tenue en novembre 2014 avec le patron de la région, dont l’objet portait sur  les conditions de mise en œuvre effective pour le démarrage des travaux. Celles-ci n’ont pas parues réunies pour le début des travaux.
 La seconde réunion avait alors pour but selon Jules Marcelin Ndjaga de recenser les riverains, de s’assurer que les noms figurant sur les états des indemnisations sont réellement dans l’emprise de la route. Des noms des bénéficiaires des indemnisations figurant dans plusieurs listes, il faut voir clair déclare le patron de la région. La clarification totale de toutes les zones d’ombre entrainerait d’urgence le démarrage des travaux, bien avant il faudrait que les contestations soient levées.
Il en a invité les techniciens qui y redescendront dès le 26 janvier prochain de faire preuve d’honnêteté, de jouer un rôle qui permettrait à ne retenir que celui qui mérite et au montant précis.  Les participants se sont interrogés sur les capacités financières, techniques et managériales de cette « nouvelle entreprise » qui a rachetée le passif de l’entreprise  Galdiano déclarée  défaillante. Galdiano qui a réussi l’exploit de consommer près de 13 milliards FCFA de l’état du Cameroun sans une véritable action de savoir-faire sur le terrain.
Aujourd’hui on serait sans surprise que c’est la même entreprise qui aurait peut être changée seulement de dénomination, que peuvent alors attendre les populations qui souffrent atrocement de ce côté déclare la députée  Céline Mendoua.


Du côté de Mengong, la route est presque coupée et il faut faire plusieurs kilomètres à pied. Pour le directeur de l’entreprise Azor constructura Bissenté, aucune liaison n’existe entre Galdiano et son entreprise. Il rassure que son entreprise est à la hauteur de l’action, il sollicite juste la collaboration avec toutes les parties prenantes. Pour cela, le travail   débutera du côté de Mengong dès le 21 janvier prochain, 05jours après la commission que conduira le gouverneur de la région suivra pour une évaluation définitive.
Lui qui souhaiterait que les bénéficiaires des indemnisations puissent rapidement être désintéressés.
Il faut noter que Azor constructura est une société Espagnole d’origine de Valences qui en son sein dispose de plusieurs branches. Aux dires des responsables de cette société, celle-ci  fait dans les travaux publics et dans les chemins de fer. Sa véritable action en matière des routes sera cette expérience de la route Mengong – Sangmélima et compte en faire un coup d’essai, un coup de maître. Pour le DG de cette structure, ils ne viennent pas en Afrique où au Cameroun pour en faire un seul marché conséquence, ils devront s’y mettre pour des conquêtes futures. Pour le succès de cette action, le gouverneur de la région du Sud engage les hommes politiques à la sensibilisation et à la mobilisation des populations. Pendant que les sous préfets de Mengong et de Sangmélima s’engagent chacun de son côté à la mobilisation de la main d’œuvre locale. Nous souhaitons que cette fois ci soit la bonne, pour que les populations puissent sortir du chemin de croix qu’impose l’état actuel de cette route.

 

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