Lutte contre Boko Haram. SUD: Le Sud comme un seul homme contre boko haram

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Mardi le 10 Février 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Les populations de la région se sont retrouvées dès 7 heures en cette matinée du samedi 7 février dernier autour du gouverneur de la région du Sud Jules Marcellin Ndjaga à l’esplanade de ses services. Elus locaux et du peuple, autorités religieuses et traditionnels, responsables administratifs, forces de maintien de l’ordre et le grand public sont sortis massivement pour encourager les forces armées Camerounaises pour leur action à défendre l’intégrité du territoire Camerounais.

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Pour le patron de la région du Sud, il a été question de se mobiliser,  pour témoigner le soutien de la région du Sud à nos forces de défense qui sont au front contre Boko Haram. Par cette marche, l’ensemble de la région témoigne sa solidarité, pour dire à nos forces de défense: tenez bon, nous sommes de cœur avec vous. Le Sud a condamné toutes les attaques dont subies notre pays à sa partie septentrionale. Nous sommes fiers de notre armée et pour cela, elle ira de victoire en victoire, je peux dire que ce jour est une manifestation de la célébration de la victoire du Cameroun sur les forces du mal. Pour que l’ensemble du peuple soit toujours dans la célébration, le patron de la région invite chacun à être un combattant de Boko Haram. Et la région du Sud n’acceptera jamais cette violation de l’intégrité territoire et pour cette raison est prête à défendre toutes ces actions de déstabilisation du Cameroun. Pour Alain Nfegue président régional du social democratic found (SDF), il s’agit de l’intérêt supérieur de la nation Camerounaise. Face à cela, toutes les barrières, les points de divergences s’écroulent pour ne retenir que le Cameroun. Voilà pourquoi, au niveau régional le SDF s’est engagé à soutenir  nos forces de défense. Nous leur disons qu’elles doivent se rappeler que leur base arrière existe,  et c’est le peuple Camerounais dans son entièreté. Pour Antoine Mbita directeur du collège régional d’agriculture d’Ebolowa, il est plus que jamais d’apporter à nos forces de défense le soutien qui leur faut en ce moment précis. Ce soutien est d’abord moral, il s’agit de le requinquer le mental pour leurs actions de victoires. En tant que citoyen, je pense que c’est important que le peuple se lève comme un seul homme pour dire non à la barbarie sur le sol Camerounais. Le Cameroun n’aspirant qu’à vivre en paix. Pour André Pascal Noukimi conseiller rdpc à la commune d’arrondissement d’Ebolowa II, le soutien est légitime. Il faut galvaniser les troupes au front qui se battent pour préserver la territorialité du Cameroun face à une bande de voyous qui veut semer la terreur au pays. C’est bon pour le moral, cela aurait encore été plus bon si nous leur aurions envoyé quelque chose. Pour cela, un geste pour un élan de cœur s’exprimerait encore avec plus de valeur. Pour Patrice Akam Akam président régional du conseil national de la jeunesse, il est question que toute la jeunesse soit mobilisée pour barrer la voie à ces fauteurs de troubles. Que leurs actions soient réduites à rien et à néants parce qu’ils ont attaqué un pays qui veut vivre dans la paix. Dire oui pour vivre dans la paix rime avec une préparation de guerre. Car pour lui, le chef de l’état Paul Biya l’a déclaré le 17 mai 2014 en France que le Cameroun combattra Boko Haram pour se défendre. Et à ce jour, il est question de se défendre, toute la jeunesse du Sud en particulier et celle du Cameroun de manière globale y est engagée.  L’engagement qui s’est manifesté par cette participation massive des populations, le long du parcours prévu par Christian Florent Madjia Mboutou délégué régional de la jeunesse et éducation civique. De l’esplanade des services du gouverneur de la région du Sud, en passant par le carrefour an 2000, la foule s’agrandissait jusqu’au point de chute prévu au carrefour Elat, monument du soldat inconnu. On pouvait évaluer cette participation à environ quinze mille hommes, femmes et jeunes engagés à braver cette distance. Une heure de temps à fallu pour cela, au terme, une germe de fleur a été posée au  pied de ce soldat inconnu par Jules Marcellin Ndjaga, qu’entourait le député Jean Jacques Zam et le sénateur Raymond Mbita Mvaebeme. Il s’agit là, d’une matérialisation de la volonté d’un peuple à soutenir ses forces nationales de défense pour dire, nous sommes avec vous, où que vous soyez et quel que soit le temps et les circonstances.

 

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