Cameroun - Sud. SUD: Ibrahim Mbombo Njoya sultan à Kyé-ossi

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 08 Décembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Il est venu s’enquérir le 1er décembre dernier de la situation de ses administrés qui vivent du côté de Kyé-ossi suite aux récents événements relatifs à la grève des commerçants.

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C’est suite au mouvement d’humeur des commerçants du marché de Kyé-ossi qui ont fermé boutique le 24 novembre dernier pour cause, ils s’insurgeaient contre l’arnaque de leurs clients équato-guinéens par les forces de sécurité Camerounaises en poste à Kyé-ossi. Et le jour suivant, la situation est restée tendue avec l’entrée en scène des barricades et d’autres actes de  vandalisme. Ce qui a nécessité l’intervention des forces de l’ordre pour ramener de le calme, ce qui ne s’est pas fait dans un gang de velours. Ainsi, une quarantaine de personnes ont été interpellées par les éléments des forces de maintien de l’ordre. Parmi les interpellées, figure cinq ressortissants de la communauté Bamoun à Kyé-ossi soupçonnés d’être les instigateurs de cette grève des commerçants déclarée illégale par les autorités.
Entre autres on peut citer, Mouliom Adamou, adjoint du chef de quartier d’Akonagui, Mounchiré Zounedou, le muezzin de la mosquée d’Akonangui, les conseillers municipaux Ngapna Mama Mpumbou Zakari, le président du syndicat des commerçants et Mfonsi Mmouda. Tous ont été déférés à Ambam pour enquête. Il leur a été reproché d’orchestrer la grève assortie des actes de vandalismes avec à la clé, la pose des barricades sur la voie publique et de brûler les pneus sur plusieurs endroits sur la chaussée. Et comme cela ne suffisait pas, à l’aide des pierres, gourdins, les grévistes se sont attaqués aux éléments de force de maintien de l’ordre qui patrouillaient. Bilan, une quinzaine de policiers touchés, dont certains grièvement. Cet état de chose qui tendait durement la situation et obligeait alors l’usage de la force. Comme cet exemple de ce monsieur interpellé qui a été obligé d’éteindre le feu des pneus allumés avec ses pieds nus. Dans ce grand cafouillage un confrère de la télévision Equinoxe a reçu des coups de matraque, pour tenter de lui empêcher de filmer cette ambiance de grève. L’arrivée du sultan  roi des Bamouns, Ibrahim Mbombo Njoya  ce jour à Kyé-ossi était de s’enquérir  de la situation et prodiguer les conseils à ses administrés. Il s’est entretenu avec les autorités de la ville en l’occurrence  le sous préfet de l’arrondissement Siméon Edjimbi, le maire de la commune de Kyé-ossi Alain Didier Bikoro. Le roi des Bamouns a eu une large concertation avec toutes les forces vives de sa communauté résident à Kyé-ossi. Et au finish leur a recommandé de cultiver la paix avec leur communauté d’accueil,   de respecter les institutions de la république partout où ils sont. Car pour lui, un commerçant d’œufs ne cherche pas de problèmes. Il sollicite que ceux des membres de sa communauté qui ambitionnent pour la politique,  l’idéal serait pour eux de rentrer dans leur département d’origine à le Noun et de faire leur politique sans quiète. Pour le sultan, il est impensable de mélanger politique et affaire. Que la politique soit aux politiciens et le commerce aux commerçants. Il faut noter depuis lors que Kyé-ossi de plus en plus prend la nature d’une ville cosmopolite, ce qui sous entend que la communauté autochtone  est obligé de perdre certains de droits ancestraux au prix de l’intégration nationale et de  la paix sociale. De même, les « allogènes » qui culturellement divergent des autochtones, se doivent de composer avec les autres pour leur intégration dans la paix. Au prix que chacun se trouve chez lui partout où il est au Cameroun, n’est pas synonyme du non respect des us et coutumes de sa localité d’accueil. C’est bien une aspiration profonde pour tous les Camerounais à demeurer dans la paix. Notre souhait est que tous les citoyens de Kyé-ossi vivent dans la sincère fraternité.

 

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