cameroun24.net - Le ministre des affaires étrangères et de la coopération de la guinée équatoriale a été clair lors de son dernier passage à Ebolowa le 18 janvier dernier à l’occasion de l’ouverture du consulat général de son pays à Ebolowa.

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 La frontière n’a jamais été fermée pour ceux qui détiennent les documents de voyage à savoir, le passe port et le visa. On a cru à une blague de ce haut commis équato-guinéen que non, la situation est t’elle qu’il l’avait annoncée. Les personnes ne connaissent pas encore la libre circulation, mais les biens circulent mieux. Kye-ossi ce 04 février un soleil intense éclair la ville, il y a un mouvement inhabituel de personnes comparativement à ces dernières semaines où la ville a perdue de son ambiance habituelle. Le gouverneur de la région du Sud Jules Marcelin Ndjaga a choisi le  lycée bilingue de la ville de Kye-ossi pour le lancement des activités relatives à la 48 ème édition de la fête nationale de la jeunesse dans le Sud. Cérémonie qui a connu une mobilisation forte de toute la jeunesse scolaire de la vallée du Ntem, signe d’un patriotisme et de l’intégration nationale un vœu de tous. Le patron de la région du Sud a invité la jeunesse au sens de la responsabilité, de l’effort et du respect des idéaux nationaux. Pas très loin de là, se situe la barre de fer qui délimite le Cameroun et la Guinée Equatoriale, c’est la frontière. Il n’y a pas trop de traversée à ce niveau, les postes frontières opposées se trouvent les éléments de sécurité des deux pays se regardant comme des chiens de faïence.

Du côté Camerounais, la chaîne est libre contrairement au côté équato-guinéen où nous apercevions un cadenas qui coince la barre de fer sur ce potelet bien planté au sol. Signe d’un lieu de filtrage d’accès pour tous les entrants.  Et pour cause la chaîne comme les commerçants appellent ici est fermée depuis, et le commerce s’effectue comme dans un marché interdit. Mais,  les plus astucieux ont trouvé les voies de contournement pour aller vers leurs clients fidèles équato-guinéens, ils empruntent les voies de brousse et où les risques se multiplient par plusieurs.  Il est 16 heures passées, un camion de marque Carter plein de vivres frais avance vers la chaîne, formalités d’usage côté Camerounais, la barre se lève et le camion traverse pour la guinée équatoriale.

De ce côté, le camion ne perd presque pas de temps pour entrer en territoire guinéen. Trente minutes après, un autre camion refait le même geste dans le même sens. L’étonnement vient d’Abiang Jean  photographe, il tenait un carton de photos qu’il voulait aller livrer du côté d’Ebebeying en guinée équatoriale, il est stoppé net en ce lieu. On lui demande ses documents de voyage, il détenait les photos des autorités guinéennes faites en terre Camerounaise lors de l’ouverture officielle du consulat général  équato-guinéen à Ebolowa. Très déçu car personne ne pouvant lui rendre service, il en décide de rebrousser chemin à Ebolowa. Il s’en souvient de son dernier passage du côté d’Abang Minkô, frontière Cameroun- Gabon où un gendarme Gabonais lui posa la simple question, « comment Ebolowa » pour passer du côté du Gabon. Le souhait ardent pour les habitants de la ville de Kye-ossi est que la vie reprenne vraiment, car pour Odong Gaspar le temps mort à trop duré. Que les réunions inter état s’accélère pour des résolutions concrètes, puisque même du côté équato-guinéen, les commerçants sont en chute dans les recettes, il n’y a plus assez d’acheteurs de vins d’origine guinéenne. Mais nous croyons à un lendemain meilleur pour une normalisation définitive à en croire à la volonté des deux chefs d’état.

 

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