Cameroun - Sud. SUD, Les organisations de producteurs créent leur cadre de concertation

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Mercredi le 20 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - C’est à l’issue de la toute première réunion de concertation du genre qui s’est tenue le 16 mai dernier dans la salle de conférence du comité technique départemental du programme d’amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales (ACEFA) de la Mvila, en présence des leaders venus d’une quinzaine de départements déjà partenaires de ce programme, sous l’onction de son coordonateur régional.

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Pour Yannick Mbom président de l’association de l’assemblée départementale des organisations de producteurs (ADOP) du département de la Mvila, il s’agit d’harmoniser les stratégies d’actions et plaider en faveur des intérêts collectifs. Il est alors question de poser les jalons d’une force nationale qui défendra les intérêts des producteurs.

 A cet effet,  l’application  des dispositions réglementaires feront des présidents des ADOP, les responsables au premier chef de l’appui conseil dans les départements.  Cette organisation permettra alors aux présidents de se déployer sur le terrain en vue d’identifier les organisations des producteurs actives, afin d’y élaborer un fichier par filière de production. Pour le président, un toilettage préalable pourra précéder les différentes listes des bénéficiaires de l’encadrement. C’est bien de là que pourra partir les différents délégués pour la conférence au niveau national prévue l’an prochain, à partir des critères que le secrétariat technique prendra soin de définir.

 

En fait, il s’agit d’un regroupement des organisations des producteurs  encadrés au niveau départemental par le programme ACEFA à travers ses différents organes à savoir le comité local groupement de producteurs (CLG) par exemple. C’est bien ces organisations de producteurs qui ont effectué le déplacement d’Ebolowa, dont les présidents des assemblées départementales de la Bénoué, du Mayo Louti, du Ndian, de l’Océan, de la Mémé, du Fako, de la Sanaga Maritime, du Moungo, du Dja et Lobo, de la Mvila et de la Vallée du Ntem. Une voie vers la conférence nationale des assemblées départementales des organisations des producteurs, un organe consultatif a été balisé à Ebolowa.

 

Et est membre, toutes les assemblées départementales encadrées par les cellules techniques départementales du programme ACEFA, qui sont représentées à la conférence nationale. Pour Jean Claude Meva’a Mebezom coordonateur régional ACEFA, à travers cet atelier on note  une valorisation du dispositif d’appui conseil qui est mis en exergue à travers ce regroupement. Il est de bon ton que les OP partenaires du programme marquent de temps en autres un arrêt pour un échange d’expériences et de projeter pour le devenir de  leur futur vis-à-vis du programme qui les appuis. Il faut noter que le rôle du programme d’appui est purement celui de l’accompagnement.

 

Pour Augustin Hell Mahob président de l’ADOP de la Sanaga Maritime, il est question que les partenaires directs d’ACEFA puissent se retrouver pour une évaluation interne d’abord entre les différents bénéficiaires des appuis. Car derrière chaque ADOP se trouve plusieurs OP et derrière chaque OP, plusieurs producteurs. A cet effet, le but visé est d’organiser ces producteurs à la base en vue de capitaliser les appuis reçus d’ACEFA, une manière rassurante de lutter contre la pauvreté.

 

Selon Yadimana  représentant venu du département de la Bénoué, il voit la matérialisation de l’agriculture de seconde génération à travers cette parfaite organisation mise en place par les producteurs eux-mêmes.  Son vœu est que la hiérarchie minader et minepia puissent accepter les recommandations issues de cet atelier. Pour la plupart des participants, le vœu ardent est qu’à travers cette idée d’organisation des producteurs, qu’on puisse aboutir à une structure faite uniquement des vrais acteurs. Etant dans le métier, ceux-ci pourront mieux capitaliser les appuis pour développer leurs exploitations à travers la multiplication des rendements. Une manière de s’armer en vue d’assurer la sécurité alimentaire du Cameroun.

 

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