Cameroun - Femmes. SUD, Journée internationale de la femme : les femmes dans un combat spirituel contre Boko Haram.

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Dimanche le 08 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Le lancement officiel de la 30ème édition de la journée internationale de la femme s’est tenu le 03 mars dernier à la place de fête de l’arrondissement de Mengong localité situé à une trentaine de kilomètres d’Ebolowa en présence du gouverneur de la région du Sud.

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Toute une semaine d’activités menées par les femmes de la région, en l’honneur de la journée du 8 mars à elles dédiées. Des débats radiophoniques aux marches en passant par les expositions vente de leurs savoir-faire, le grand public a été servi. Que ce soit à Mengong où elles sont venues en masse des contrées lointaines, certaines ne disposant mêmes pas de pagne, mais fiers d’être  « Femme »  de part leur morphologie. Qu’elle soit rurale ou urbaine, salariée débrouillarde, ou cultivatrice les préoccupations de Béijing les concernent toutes. Mais depuis Béijing, qu’est ce qui a avancé dans le quotidien de la femme en dehors de l’égalité tant revendiquée avec les « Hommes ». Hélène Mballa la trentaine révolue constate  des avancées sur le plan professionnel, on a déjà la première femme commandant d’une légion de la gendarmerie et c’est dans la région du Sud. D’autres femmes  occupent des postes aussi importants  dans la haute administration Camerounaise. Bref, pour elle la condition de la femme a pris une nette amélioration et souhaite tout simplement que cela puisse s’accélérer tout simplement, même si numériquement le nombre des femmes est encore inférieur aux hommes. Pour madame Fono Elise Gwladys cultivatrice, depuis qu’on parle de cette affaire du 8 mars, rien n’a changé autour d’elle. Sa pénibilité au travail est resté la même, elle n’arrive pas encore à identifier la marque de cette journée dans sa vie. Au-delà de l’aspect folklorique qui est entré en scène avec le commerce du pagne qui est contrôlé par le ministère qu’elle serait tentée  d’appeler « ministère du 8 mars ». Pour elle qui vit au village et de ses champs, c’est la veille qu’elle sent l’existence du ministère de la femme. Et elle considère alors que c’est l’affaire des femmes urbaines et non celle des femmes rurales, car même dans les commissions d’organisation ce sont elles qui chapeautent. Pourtant, elle dit avoir appris que dans rubriques de dépenses existent dans les ministères pour l’achat du pagne de la journée internationale de la femme. Ce qui fait dire à Céline Mendoua représentante des femmes du Sud, non à la stigmatisation, non aux mariages forcés, aux grosses précoces à l’abandon de l’école par la jeune fille. Elle qui est femme parlementaire, qui a la maîtrise des textes afférents à l’amélioration des conditions de la femme, rassure que l’espoir est permis pour la femme camerounaise. Pour Marie Joseph Ndjaga présidente du comité régional d’organisation, la femme du Sud à l’instar de celle du reste du Cameroun voit son avenir heureux. Elle qui est à la tête de la collecte des dons à la faveur des soldats au front contre Boko Haram, et d’une messe œcuménique tenue la veille du 8 mars à l’esplanade des services du gouverneur invite les femmes à étendre leur générosité pour soutenir les soldats Camerounais au front. Car selon elle, avec l’aide de Dieu ils remporteront cette bataille.

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Pour le gouverneur de la région du Sud, la volonté de l’état est d’œuvrer pour l’élimination des inégalités entre homme et femme. La plate forme que le Cameroun a adoptée à Béijing vise à améliorer les conditions de vie de la femme, à lutter contre les violences à l’égard de la femme. Le patron de la région a invité la femme à souscrire à cette action de solidarité nationale en vue de booster le moral des troupes engagées  au front contre à la nébuleuse. L’apothéose s’est tenue à la place de fête de Nko’ovos pour un défilé classique où les femmes ont pu exhiber leurs pagnes cousus sur des modèles et formes variés. Pour Benjamin Yene délégué régional de la femme et de la famille, il ne reste qu’aux femmes à s’approprier des divers enseignements dispensés tout au long de cette semaine. Afin que par leurs actions, elles contribuent à réduire l’écart avec les hommes.

 

 

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