C’est l’une des recommandations données au nouveau préfet de la vallée du Ntem à l’occasion de la cérémonie de passation de commandements entre les préfets sortant et entrant tenue le 18 juillet dernier à la place de fête d’Ambam sous la conduite du gouverneur de la région du Sud qu’assistaient les délégations venues du Gabon et de la Guinée équatoriale.

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Quenton Handerson Kongeh remplace à la suite du décret du 03 juillet 2017 signé du président de la république, Jean Roger Bahourou Alim préfet sortant de la vallée du Ntem. Ce dernier y a passé presque 05 années à la tête de ce département et aujourd’hui, muté à la tête du département du Nyong et Mfoumou.

Dans sa monographie d’Ambam en particulier et la vallée du Ntem de manière générale, le maire d’Ambam Hyacinthe  Mbâ Mbo dévoile le vrai visage de son département d’origine en ses termes au nouveau préfet.

En souhaitant la bienvenue au nouveau préfet, il n’a pas manqué à lui présenter le visage réel du département comme un véritable panier à crabes, une zone des écrivains,  un département  où l’émergence des forces nouvelles n’est pas permise.

Car, toute valeur montante est combattue et rapidement tirée vers le bas, il en invite à cet effet le nouveau préfet à se placer au dessus de ces pratiques. Il ne doit pas être phagocyté par certaines élites en quête de positionnement. Ainsi va Ambam, ainsi va le département de la vallée du Ntem qui accueille son 9ème préfet. Mais, il doit  noter que le département qu’il va diriger  s’étant sur 7140 kilomètres carrés, avec environ 120.000 habitants répartis sur 04 arrondissements. Les populations vivent en harmonie, et mènent principalement l’agriculture avec la culture du cacao et d’autres produits vivriers.

Cette agriculture est encore  traditionnelle d’où de faibles rendements malgré les efforts des agriculteurs. Tout en saluant le travail du préfet sortant, le gouverneur de la région du Sud Félix Nguelé Nguelé a recommandé à Queton Handerson Kongeh préfet entrant, d’œuvrer pour la préservation des acquis et de créer les conditions d’un véritable  développement économique dans le département. Car, les atouts sont disponibles, il ne reste qu’à  les traduire en grandes ambitions.

A assurer l’accompagnement  des chantiers structurants, qui vont conduire le Cameroun vers son  émergence envisagée. Pour être concret, le patron de la région a tenu à rappeler certaines de ses missions parmi lesquelles, celle de la représentation de son département, de la supervision de ses services, de la coordination de ceux-ci  et du maintien de la paix. Pour le gouverneur du Sud ce qui  nécessite,  la discipline, la ponctualité et la présence effective au poste pour chacun. Aussi, dans le cadre de la décentralisation, il se doit d’encadrer les communes dans cette mise en œuvre.

La lutte de positionnements est un fait réel avec les élites, faire preuve de plus d’hauteur pour que la paix continue à régner dans l’ensemble du département. Il est question pour lui à briser les carcans de l’immobilisme et à maintenir l’unité dans l’ordre et la paix.

Ainsi dire, à être un acteur un acteur de la diplomatie de proximité dans ce département aux trois frontières. Ce qui ne peut être faisable que si, son comportement suscite une admiration pour les populations. Alors comme mot d’ordre, être un  rassembleur, catalyseur et mobilisateur des énergies positives, et œuvrer  pour l’intérêt général.

Le  nouveau préfet a pris l’ampleur de la tâche puisqu’il n’est pas à son premier poste de cette nature, il a dirigé le département du Koupé Manengouba pendant 5 ans. Cet administrateur civil principal traine à cet effet, une longue expérience dans le commandement territorial. Expérience qu’il est appelé à capitaliser pour rentre la vallée du Ntem, un poumon économique sur lequel l’ensemble du pays doit compter. Les différents marchés frontaliers, Kye-ossi et Abang Minko’o l’illustrent à suffisance. Comme pour dire well come et que le chantier est vaste.       
 

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