Cameroun - Travaux publics. SUD,Route Sangmélima – Djoum: les travaux piétinent

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Lundi le 20 Mars 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La descente du gouverneur de la région du Sud il y a quelques jours dans le département du Dja et Lobo dans le cadre de la tournée économique a permis de cerner les raisons d’une avancée des travaux au ralenti, sur cet axe qui devra rallier Sangmélima au Cameroun à la ville de Ouesso au Congo entamés depuis 5 années.

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Pour  la mission d’étude, 38.54% d’exécution physique, 37.51% d’avancement financier et 106.27% de consommation de délais, tels semble être la réalité du terrain. Le constat fait est que les travaux ne sont pas exécutés de manière continue et pour cause,  la difficulté de la libération des emprises.

Pour la mission d’étude, déjà 20.380 kilomètres bitumés soit 31.35%, il reste environ 68% de la partie à bitumer sur les 65 kilomètres au total. Ici, la libération de l’emprise semble être la grosse difficulté, les populations riveraines entendent certainement être indemnisées entièrement, car ne sachant où aller et comment reconstituer leurs biens déjà détruits. Dans l’emprise il y a des tombes à déplacer, des habitations, des réseaux à savoir électriques et téléphoniques  et enfin des cultures. Le désir  de voir s’accélérer ces travaux est bien partagé, mais des écueils restent au niveau des paiements des décomptes qui connaissent un grand retard, que ce soit pour le cas de  la mission de contrôle que celui de  l’entreprise prestataire. Le matériel de l’entreprise est importé, et au niveau de la douane la difficulté reste entière d’où cette sollicitation de l’intervention de l’autorité. 

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Pour Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud, l’importance de cette route n’est plus à démontrer pour les populations. Elle va relier le Cameroun au Congo, une confirmation de la volonté des responsables de ces deux pays à poursuivre l’intégration dans notre zone. Et là où la route passe, le développement suit, c'est-à-dire l’agrandissement des échanges économiques avec la création des richesses porteuses du bien-être. Ainsi, l’état va continuer à rendre concret ce vœu malgré le retard. Ce qui est matière à réflexion ici est que la partie Djoum- Mintom est presqu’achevée pendant que celle de Sangmélima- Bikoula, la route nationale n° 9 est encore en chantier. Il y a des secteurs de route qui ne font pas l’objet d’entraves administratives, il faut y accélérer les travaux.

Pour le délégué régional des travaux publics, pour  les sections de route qui ne font pas l’objet d’obstacles, le patron des travaux publics a déjà servi une mise en demeure à l’entreprise, une descente sur le site aura lieu probablement à la fin de ce mois. Bien avant pour  David Koulbout Aman préfet du Dja et Lobo, 302 tombes ont été identifiées sur cet axe et qu’il faudra déplacer. Les évaluations faites ont été soumises à la haute appréciation. Situation similaire avec la route Sangmélima- Mengong entamée depuis 2012 qui a connu plusieurs manquements des entreprises prestataires et qui depuis décembre 2015 a été confiée à la société Arab constractor, avec une lueur d’espoir.  Celle de Sangmélima à  Oveng est en cours d’expertise en vue d’un probable début des travaux. En attendant la fin de ces travaux routiers, il faut reconnaitre l’intérêt  capital d’une ouverture par route du Cameroun au Congo pour les citoyens de la zone de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Ce sera une autre opportunité de marché pour les producteurs  et les commerçants non seulement du département du Dja et Lobo en particulier, mais ceux du Cameroun en général. L’importance économique s’observera que lorsque les rendements de productions vont être multipliés par les producteurs, en vue d’une meilleure conquête du Congo, pour qu’en allant à la recherche des revenus financiers, qu’on puisse également nourrir les marchés locaux en vivres.

 

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