Cameroun - Environnement. SUD,Les leaders communautaires à l’école de l’observation des activités forestières

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Lundi le 17 Octobre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Ils sont venus des régions de l’Est, du Littoral et du Sud les personnels des organisations de la société civile (OSC) et les leaders communautaires s’outiller à l’observation indépendante externe et normalisée des activités forestières.

ADS

 Du  11 au 15 octobre dernier à la salle de conférences de l’hôtel les destinées à Ebolowa ils se sont abreuvés à la source de la connaissance forestière des experts dans le domaine forestier. Une initiative de l’organisation non gouvernementale (Ong) forêts et développement rural (Foder).
Le Cameroun est entré dans la première phase  de mise en œuvre de l’accord de partenariat volontaire FLEGT avec l’union européenne, et l’a ratifié le 9 août 2011.

Au cours de cette phase préparatoire, l’observation indépendante des forêts apparait comme un enjeu central selon Justin Kamga du Foder. L’application des procédures d’observation indépendante externe et aux évaluations de la norme ISO 9001 :2015 à laquelle s’adosse le système  constituent l’élément essentiel pour pallier à l’exploitation illégale du bois. D’où l’objet du séminaire d’Ebolowa en vue d’impliquer les leaders communautaires locales   et les organisations de la société civile à la maîtrise des procédures  du système d’observation  indépendante externe.

Les OSC travaillent pour mettre en place un système plus fiable permettant d’informer les parties prenantes sur la manière dont les législations applicables au secteur forestiers sont respectées et suivies. A travers le projet « Mise en œuvre du système normalisé d’observation indépendante externe » (Snoie), il est question de contribuer à la gestion durable des ressources forestières et à la mise en œuvre de l’APV-FLEGT,  par la mise en œuvre d’un système normalisé d’observation indépendant.  Pour Angéline Modjo Kamdem responsable du système normalisé d’observation indépendant externe des forêts au Foder, avec la dénonciation, on va faire la collecte d’information sur les activités forestières jugées illégales, vérifiées puis être dénoncées comme faits illégaux à l’autorité des forêts via la brigade nationale de contrôle. Le but étant que les dénonciations puissent permettre au système, des changements de comportements, de pouvoir promouvoir la légalité forestière et améliorer ainsi la gouvernance dans le secteur forestier.


 Des efforts sont entrain d’être faits, le Cameroun a signé avec l’union européenne les accords de partenariat volontaire sur l’application des réglementations forestières  la gouvernance et le commerce de bois. Ce qui met en place un système de vérification. La transmission des informations sur les activités forestières présumées illégales seront bientôt faite en temps réel grâce à l’utilisation des outils technologiques de pointe pour la collecte, le traitement et la diffusion des données de qualité. Les informations issues de cette application activeront les processus du Snoie dans des délais dits d’efficacité pour l’action tant par les autorités compétentes que par les OSC membres du Snoie. Le but de cette formation a été de créer un pool d’organisations de la société civile y compris les leaders  communautaires et d’autres acteurs capables d’appliquer les procédures du système normalisé d’observation indépendante externe. Le but étant de renforcer l’application des lois et faire reculer l’exploitation forestière illégale par les informations fiables, indépendantes et crédibles sur la légalité des opérations forestières dans les zones cibles du projet.

Pendant 5 jours, les participants ont été édifiés sur le management de la qualité selon la norme ISO 9001 :2005, le fonctionnement du Snoie, la communication et le lobbying par Christelle Kouetcha et Rodrigue Ngonzo. La maîtrise des logiciels de cartographie, la collecte le traitement des données, et l’exploitation forestière proprement dite ont été assorties des descentes sur le terrain pour des cas pratiques. Au terme du séminaire, les participants satisfaits de la pertinence de la thématique s’engagent à mettre en application tous les enseignements reçus en vue de préserver la forêt de l’exploitation illégale. Il ne reste qu’à juger le maçon au pied du mur avec des dénonciations fiables et incontestables car pour l’imagerie populaire, le « diable » vit en forêt et les  pilleurs des ressources forestières ligneux sont aux aguets.  

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS