Cameroun - Politique. SUD,Le social democratic front à la conquête de la région du Sud
C’est à la faveur du renouvellement des organes de base de ce parti engagé depuis le 22 février dernier, sous la conduite du sénateur Etienne Sonkin président exécutif de la commission de ce renouvellement des organes de base du Sdf dans les départements de la Mvila, de la Vallée du Ntem, du Dja et Lobo et de l’Océan.
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Pour le responsable du Sdf, les raisons de sa descente actuelle dans la région du Sud sont ordinaires et précisément pour les besoins de l’organisation du parti. Comme tout parti sérieux, le Sdf respecte les échéances des mandats de la base au sommet du parti, d’où ce renouvellement qui est statutaire au Sdf.
Pour le sénateur, le Sdf travaille au Sud depuis longtemps, et à la suite de ce premier travail qui a consisté à redynamiser le parti, le constat est que beaucoup de structures fonctionnent bien. Le travail a été bien fait dans les quatre départements que compte la région, les comités électoraux existent et continuent à faire le travail de ratissage des membres. Pour Olivier Nfegué qui rempile une fois de plus à la tête du département de la Mvila, la satisfaction est générale sur le travail de son parti dans l’ensemble de la région.
Maintenant, il est question d’aller à la base choisir les responsables qui dans une structuration bien respectée peuvent être conduits à des postes de responsabilité au sommet du parti. C’est également le geste qui annonce les échéances futures du parti comme le congrès, il faut ainsi préparer cela avec des responsables qui émanent de la volonté de leurs camarades. Au Sdf, il n’est pas question d’une quelconque confiscation du parti.
La présence du Sdf aujourd’hui dans le Sud est très significative, ce qui confirme le caractère national du parti. Revenant à la crise anglophone selon le sénateur Sonkin, c’est un grand dossier qui ne pourrait être ramassé en quelques mots. C’est un problème très volumineux que les gens réduisent en un problème linguistique, ce n’est pas le cas. Selon lui, c’est un problème de culture, c’est un problème politique, c’est également un problème qui est très sophistiqué avec plusieurs composantes.
Quant aux pistes de solutions, je peux dire qu’il appartient aux politiques, ceux du pouvoir en place de dire au Camerounais ce qu’il y a lieu de faire. Ce sont eux qui ont des moyens intellectuels, politiques et financiers. A cet effet, il leur appartient d’user de la voie de la sagesse et non de bâton, des armes comme stratégie de résolution des problèmes de tout genre au Cameroun.
Aujourd’hui, il s’avère que ces moyens là sont dépassés, il est alors question de retourner à la sagesse comme mode gouvernance. Au terme, le président de la commission de renouvellement des organes de base du Sdf a rappelé à ses camarades du parti que la région du Sud est une région hautement stratégique à ne pas négliger.
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