Cameroun - Santé. SUD,Le comité régional de transfusion sanguine à des nouveaux hommes.

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 11 Juin 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La cérémonie d’installation de ces nouveaux responsables s’est tenue le 09 juin dernier en la salle de conférences des services du gouverneur de la région du Sud, sous la coordination du programme national de transfusion sanguine en présence du maître de céans de la région qui était assisté par les leaders d’association œuvrant dans le domaine.

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La vie est dans le sang, lorsqu’un patient en a besoin c’est que son cas tire déjà au rouge. On peut en avoir  un besoin d’urgence pour des cas d’accidenté, d’anémie sévère, d’hémorragie, de drépanocytose et bien d’autres situations plus graves  encore. On peut s’acheter des médicaments dans les officines, mais la poche de sang pas, parce que cette banque n’est pas souvent fournie. C’est pour sensibiliser les populations chacun à son niveau, à donner un peu de son sang qui peut sauver une vie que le  vice président du programme national de transfusion sanguine le Pr Biwolé Sida Magloire y est descendu en vue de  faire la promotion du don de sang et placer les hommes qu’il faut à la tête de ce comité régional. Comité régional que présidera Félix Nguelé Ngulé gouverneur de la région du Sud, à ses côtés le délégué régional de la santé publique et ses proches collaborateurs, directeur de l’hôpital régional d’Ebolowa  et ceux des districts de santé.

Ce comité est complété par les leaders des Ong œuvrant  dans le domaine, les chefs traditionnels pour intensifier la sensibilisation dans leurs communautés, les responsables des structures privées de santé, la croix rouge les drépanocytaires et bien les donneurs bénévoles de sang. Les besoins en poches de sang sont importants selon François Vincent  Amessé délégué régional Minsanté  tenez, la région a un besoin de 14.000 poches de sang, pour une disponibilité d’environ 1000 poches seulement.

Ce gap est important, et il faut chercher à le combler en sensibilisant les populations sur cette nécessité à donner du  sang  pour sauver les  vies. Pendant que l’heure est à la mobilisation, il y a des problèmes qui demeurent  entiers dans les esprits des donneurs selon Saint Louis Tsanga président de l’association de donneurs bénévoles de sang  du Cameroun. Les associations sont abandonnées, il leur  manque de l’assistance. Les donneurs n’ont même pas le lait pour compenser la perte énergétique, pas de suivi santé des donneurs. Aujourd’hui, les associations sont confrontées à une conquérante déloyale de la part du personnel soignant. Vous donnez gratuitement de votre sang pour les cas des personnes indigentes, ce sang est vendu à 22000 FCFA la poche et ils disent que cet argent est reversé dans les caisses de l’état. On pense que ce sang ne doit pas être considéré comme un produit ou une source d’argent pour l’hôpital, mais un produit que les donneurs mettent à la disposition des personnes désœuvrées. Même s’il faut vendre, le prix est énorme pour une certaine couche de la population. Et en plus, vous donneur  n’avez rien en retour, quand vous faites mention de cela aux responsables des formations sanitaires, subitement vous devenez l’homme à abattre. C’est ce qui n’attire plus les gens à donner de leur sang aujourd’hui. J’ai été recruté comme donneur, recruteur des donneurs par l’ambassade des états unis, faisant partie aussi  des autres regroupements du genre à travers  le monde, il y a des banques privées de sang qui travaillent synergie avec les hôpitaux, dans la conservation et la gestion de leurs banques.

Les gens sont prêts à y mettre  à nouveau à la condition de les assurer  ce suivi et leur donner le minimum pour remonter l’énergie. Il faut noter qu’après leur installation, le comité régional a eu droit à une séance de travail avec le programme national de transfusion sanguine en vue de dégager une feuille de route  devant permettre à atteindre les meilleures résultats. Ainsi, pour Félix Ngulé Nguelé gouverneur de la région du Sud, il en invite les leaders à sensibiliser la communauté pour améliorer les capacités de cette banque de sang.   Ce comité tient donc sa première session dans trois mois pour élaborer un plan d’action opérationnel. D’ici à là, nous pensons que donner de son sang peut sauver une vie.   

 

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