cameroun24.net - C’est à l’occasion de la 36ème édition de la journée internationale de la canne blanche dont l’apothéose s’est tenue dans la ville d’Ebolowa le 15 octobre dernier sous le co- patronage des ministères des affaires sociales et celui des postes et télécommunications.

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En prélude à la journée de distribution des cannes  blanches, les membres du Cjarc ont mené d’autres activités allant de la conférence de débat tenue au pôle artcam d’Ebolowa sur le « canne blanche, outil d’inclusion et d’accès à l’emploi et aux TIC pour l’atteinte des objectifs de développement durable » à une méga soirée culturelle en passant par les matches de Goalball.

Bien avant, les membres de cette association ont tenu une assemblée générale au centre catéchétique d’Abang, pour faire leur propre  bilan et naturellement  projeter  sur  l’avenir de leur association. Une satisfaction totale pour ces personnes venues de 7 régions du Cameroun et qui méritent notre soutien et notre accompagnement multiformes.

A l’instar du Révérend  Jean Libom Li Likeng qui n’a perdu aucun instant pour témoigner à ces personnes à part entière son amour de vivre à leurs côtés. Car pour lui, si ces personnes ont perdu la vue, elles n’ont pas perdu la vie, elles nous donnent une leçon aux partisans du moindre effort, elles s’affirment comme homme malgré leur handicap.

Pour le directeur général du Cjarc Coco Bertin Mowa, il est question de promouvoir l’usage de la canne blanche pour l’insertion scolaire, socioprofessionnelle, l’accès aux TIC des personnes handicapées visuelles et encourager leur pleine participation à la réalisation des objectifs du développement durable. Il s’agit de garantir l’employabilité  des personnes handicapées visuelles à travers l’usage de la canne blanche des TIC, et encourager les chefs d’entreprises privées et publiques à faciliter leur insertion professionnelle, créer un espace numérique inclusif au Cjarc.  Ainsi collecter et distribuer 100 cannes blanches à 100 aveugles dans le cadre de l’opération « 100 aveugles 100 cannes blanches ». Il faut noter que la canne blanche est une canne de couleur traditionnellement blanche qu’utilisent les déficients visuels  aveugles et malvoyants, non seulement comme un moyen  pour se repérer dans leur environnement spatial et pour faciliter leur locomotion en évitant les obstacles, mais aussi, cet objet est largement reconnu comme le symbole de la cécité.

 Elle est employée par les non-voyants pour indiquer leur handicap aux autres personnes, afin que celles-ci  soient plus vigilantes à leur égard, et éventuellement faciliter leur communication, leur éducation et leurs accès aux loisirs. Il est question d’informer, d’éduquer les personnes en situation de handicap de la vue sur les objectifs de développement durable, sensibiliser le public , les autorités et la communauté à la nécessité d’inclure véritablement les personnes déficientes visuelles à l’atteinte des odd définis par les nations unies pour la période 2016-2030. Selon Jean Xavier Welkamp malvoyant de nationalité Française, il faut sensibiliser les gens pour les accessibiliser  à tous les logiciels devant les permettre   de travailler avec un ordinateur et pourquoi pas surfer sur la toile.

L’accessibilité est aussi en échange avec les partenaires. Pour lui, on devrait légiférer pour que ces écoles soient accessibles, soyons conscient que ce sont les technologies qui avancent. Mais si elles avancent sans nous, les malvoyants resteront  de nouveau  au bord de la route. Ainsi, dans  l’objectif  gouvernemental  il est question de rompre la fracture numérique, le ministre des postes et télécommunications envisage dans un futur proche d’offrir une salle multimédia au Cjarc. 

Pour être beaucoup plus complet dans leur semaine, un tournoi de Goalball a attiré la foule à l’esplanade des services du gouverneur de la région du Sud, lieu retenu pour le point de chute de la marche inclusive de sensibilisation et de solidarité. Le représentant du gouverneur de la région du Sud a loué l’initiative du Cjarc et les a rassuré sur la  volonté des pouvoirs public s à pourvoir les apporter de l’aide à toutes les occasions. Pour  Mana Pandjel Sylvie Dorothée Honorine épouse  Boumgani  délégué régional des affaires sociales du Sud, c’est un encouragement par rapport aux responsables du Cjarc, elle les a invité à demeurer  des modèles pour les autres personnes vulnérables, et à sortir  des préjugés.
 

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