Cameroun - Chine. SUD,La présence chinoise se confirme de plus en plus à Ebolowa

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Jeudi le 27 Avril 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils y sont arrivés dans la région du Sud pour la plupart à la faveur des chantiers, Mekin, Memve’ele, Chantier de l’hôtel du comice, l’exploitation du fer de mont Mamelle et le port en eau profonde de Kribi pour ne citer que ces exemples.

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 Aujourd’hui, ils y développent des activités économiques dans plusieurs secteurs. En dehors des boutiques chinoises, ils se sont investis également dans le secteur des jeux du hasard avec des machines à sous.

Le mode opératoire est que ces appareils sont déposés  dans débits de boisson ou autres  zones  de grandes  fréquentations sous le contrôle d’une tierce personne qui en assure la sécurité et permet aux potentiels joueurs d’avoir des pièces de cent francs CFA pour actionner un jeu. Le métier nourrit son homme, ces gérants attestent que ça va bien car, après chaque semaine lors de l’ouverture de l’appareil en compagnie du propriétaire, ils peuvent trouver entre 50000à 100000 FCFA et ceci selon les lieux.

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Tout le monde peut jouer selon Jeanne tenancière d’un débit de boisson  au quartier Mekalat où il y a un poste de jeu, bienvenue alors aux élèves. Le sens des affaires juteuses gagne alors monsieur  Yang qui  fait dans la poissonnerie et boutique déjà dans la ville d’Ebolowa. Il a voulu scruter d’autres pistes d’affaire et c’est le secteur du transport avec les tricycles qui attire son attention.

Déjà, une dizaine d’engins sont à l’essai dans la ville depuis une dizaine de jours et les populations s’y intéressent déjà. Pour  Evelyne Avomo, c’est sécurisant, on est couvert des intempéries, et les conducteurs roulent moins vite que les motos ordinaires. Et le tarif est même en fonction des distances, sauf que les tricycles d’entrent pas dans les sous-quartiers. Pour l’autorité municipale Joël Emmanuel Bitoumou maire de la commune d’Ebolowa 1er,  c’est un nouveau mode de transport qui s’installe dans la ville.

Avec le concours des autorités de la ville, on a présenté la réglementation en vigueur au responsable de cette structure, qui accepte se conformer. Actuellement, nous sommes encore dans la phase de la sensibilisation, de tous acteurs car, il s’agit du transport urbain ce qui engage le volet de la sécurité de la population. La municipalité pourra aussi tirer son épingle du jeu avec les recettes qui y seront versées à la commune.

Nous constatons pour le moment, la satisfaction des populations qui empruntent en toute sécurité ces engins. Déjà avec ce OK des populations, le réglage administrative va se faire, ce qui va alors imposer une organisation aux  motos taxis  à deux roues.  Pour  Akondi Elvis Mbahangwen sous préfet d’Ebolowa 1er, l’analyse de la vitesse de circulation est à 40 kilomètres par heure, ce qui est bien pour les déplacements  des enfants pour l’école, et même des familles groupées puisque le tricycle a 4 places assises et un porte bagage entièrement couvert.

On observe la stabilité de ces engins qui ont été conçu pour ce genre de transport, contrairement aux autres tricycles commercialisés pour les petites livraisons dans les magasins. Ici n’est recruté que celui qui est détenteur d’un permis de conduire avec une expérience avérée. Cet opérateur chinois qui est déjà très intégré au Cameroun rassure que si cet essai est concluant, d’autres tricycles du genre arriveront à Ebolowa, sa projection actuelle étant à 200 engins.

Pour Jules Marcel Tchatchoua président des conducteurs de tricycles, ils ont un contrat de travail, ce qui veut dire qu’ils attendent un salaire mensuellement. Ils démarrent leur journée dès 6 heures et elle s’arrête à 21 heures contre un versement journalier de 5000 FCFA. Ce qui pour lui est plus sécurisant et moins stressant,  du coup les autres motos-taxis en voient une concurrence déloyale. Il est question d’organiser le secteur de transport par motos-taxis, si cette activité au niveau urbain fait bonne impression, les autres motos iront desservir dans les zones périphériques comme c’est le cas dans la ville de Yaoundé selon le sous préfet. En attendant voir clair selon l’autorité administrative, il faut louer  l’initiative de ce opérateur économique   chinois qui est déjà plus que Camerounais car ayant pour épouse une Camerounaise.                        

 

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