C’est à l’occasion de la 45ème édition de la journée mondiale de l’environnement (Jme) dont l’apothéose s’est célébrée le 05 juin dernier dans une cacaoyère à la chefferie de Mebae non loin d’Ebolowa sous la présidence du gouverneur de la région du Sud et la conduite du délégué régional du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded) devant une foule bigarrée d’élèves, d’étudiants et des Ong œuvrant dans le domaine du développement durable.

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Pour Joachim Ndi Odoumou délégué régional du Minepded,  pour protéger la nature il faut l’aimer et pour l’aimer, il faut la connaitre et bien pour la connaitre il faut apprendre. Raison pour laquelle chaque année, il y a une thématique précise pour la célébration qui vise à sensibiliser les populations sur la nécessité d’une gestion durable de la nature et de ses ressources. L’usage des produits phytosanitaires destinés à l’agriculture à des fins de pêche est une destruction de l’espèce halieutique, de même la coupe sauvage des d’arbres impose les changements  climatiques qui ont un effet néfaste sur l’espèce humaine. L’arbre est donc cette arme fatale contre ces effets car, c’est l’arbre qui réussit à séquestrer le gaz carbonique en nous libérant l’oxygène de l’air dont nous avons besoin.

D’où cette importance de planter les arbres. Il y a alors lieu de s’interroger de par ses pratiques,  si l’Homme est encore conscient que c’est la nature qui lui fait vivre. C’est dans cette nature que nous tirons l’essentielles de nos ressources  de vie. La thématique de cette édition à savoir « Rapprocher les gens de la nature » a permis de vivre de près ce que la nature a de beau, cet environnement rustique et pittoresque. Une façon de comprendre que l’harmonie, la préservation, l’amour, la défense de cette nature est vitale pour la survie de l’humanité. Car, des actes apparemment anodins peuvent avoir des conséquences graves sur l’ensemble de l’humanité. Il est question de satisfaire nos besoins de développement en préservant pour des générations futures.

Pour Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud, cet environnement de célébration  illustre à suffisance la thématique qui nous montre que l’Homme a besoin d’un milieu vital qui est  la nature. C’est de cette nature que dépend la survie. Célébrer donc une Jme  dans le Sud, c’est être en même de susciter  les actions individuelles qui ensemble peuvent inspirer  de façon exponentielle des changements positifs. Il s’agit d’apprécier  la beauté et l’importance à répondre à l’appel lancé pour la protection de la terre que nous partageons. Il est question de réfléchir sur la façon de faire, et de se connecter à la nature ce qui implique, être en harmonie, en équilibre en communion avec la nature. Bien avant, le chef du village de Mebae Emmanuel Beh Atangana a présenté aux jeunes,  l’environnement dans lequel s’est déroulée la célébration en faisant une étude des végétaux du lieu de la cérémonie. Il en a invité les jeunes à avoir en l’idée la gestion durable de notre environnement car, c’est lui qui nous fournit tout. En les rappelant que la tradition à beaucoup de respect pour  la nature car, la nature nous parle à chaque instant. Il faut noter qu’au terme de la célébration, des prix ont été remis à une quarantaine des  jeunes du primaire, du secondaire et du supérieur ayant participés aux jeunes radiophoniques sur la préservation de la nature.

La leçon dans la gestion durable est que,  sans un environnement sain, impossible de mettre fin à la pauvreté et d’atteindre la prospérité. Ainsi, chacun a un rôle pour protéger notre seule et unique maison, utiliser moins de plastique, prendre moins de voiture, gaspiller moins de nourriture, développer ensemble notre sensibilité
 

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