Grippe aviaire. SUD,Grippe aviaire : la surveillance épidémiologique se renforce à Ebolowa

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 17 Juillet 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - La réunion de concertation entre l’administration en charge de l’élevage, les éleveurs et autres principaux acteurs de la filière avicole dans la région du Sud s’est tenue le 12 juillet dernier dans la salle polyvalente du collège régional d’agriculture (Cra) d’Ebolowa sous la supervision du gouverneur de la région du Sud qu’assistait l’émissaire du Dr Taïga, ministre de l’élevage des pêches et des industries animales (Minepia).

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Il a été question de rassurer les éleveurs quant à l’avenir de leur activité, en fait tourmentée depuis un temps  par la venue l’épizootie de la grippe aviaire. Et de les garantir un retour à la normale dès que la situation est totalement maîtrisée. Mais bien avant, on reste dans une vigilance accrue pour tous les acteurs de la filière, en respectant les prescriptions des agents vétérinaires.

Dans la région du Sud, le département de la Mvila a été déclaré zone  infectée, contrairement aux trois autres départements qui sont le Dja et Lobo, l’Océan et la Vallée du Ntem. Ce qui amène l’ensemble du département  de la Mvila à être déclaré zone d’intervention, ce qui est synonyme de dispositions particulières pour la circulation de la volaille et des autres intrants de l’élevage. 

Selon Dr Casimir Ndongo Nkoumou directeur de la production et des industries animales, émissaire du Minepia, il faudra à cet effet identifier tous les éleveurs évoluant dans le département et  les répertorier.  Une fois que cela sera fait, l’urgence sera de déstocker ferme par ferme avec les équipes du Minepia, puis suivra le repeuplement  de celles-ci par la suite. Il sera question d’aller d’une étape après une autre, c’est bien après ces étapes qui seront certifiées par les services vétérinaires  après observation qu’on pourra donner un avis définitif quant à l’éradication totale. 

Mais entre temps aucune volaille ne doit sortir de la Mvila sans avis du Minepia, contrairement aux zones qui n’ont pas connues l’épidémie. Leurs produits peuvent entrer dans la Mvila et y être consommés sans gêne. Selon Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud, il faut une surveillance épidémiologique des différents élevages recensés.

Le département de la Mvila qui est une zone d’intervention directe à cet effet, l’interdiction des mouvements de volailles demeure en extra. On ne pourra parler de sortie de crise qu’en organisant un déstockage systématique des fermes. Et le poulet ne pourra continuer à être consommé qu’à condition que cela soit fait sous la surveillance épidémiologique des agents du Minepia. La balle est donc dans le camp des éleveurs qui  devront collaborer  entièrement  avec les équipes  de l’élevage pour arriver  à la levée totale de la suspension. 

Pour Angèle Mvana vendeuse de poulets au marché Oyenga qui avait été détruite d’il y a un mois environ voit en cela une avancée vers le bout de cette crise. Mais, tous les vendeurs comme elle voulait entendre parler des indemnisations ou du moins des appuis possibles à apporter à ceux qui ont subi des destructions récemment. 

Il n’en était rien, la question disent les organisateurs n’était pas à l’ordre du jour, c’est avec un esprit pas clair que les uns et les autres sont sortis avec une espèce de goût d’inachevé. Mais pour l’instant le marché de poulets détruit, ne rassemble pas encore ses anciens occupants. Pour la plupart, leur capital d’affaire a été détruit, ils attendent l’aide des pouvoirs publics. Mais dans les rues d’Ebolowa, on peut trouver des enfants avec les plateaux d’œufs durs et d’autres découpes de poulets frits.
 

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