cameroun24.net - Révélation faite par le directeur général des impôts à l’occasion de la réunion de coordination mensuelle de ses services centraux et décentralisés tenue l’hôtel Florence d’Ebolowa le 16 octobre dernier, sous la présidence du gouverneur de la région du Sud.

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Pour la période de janvier à septembre de cette année budgétaire, ce sont déjà près de 1300 milliards FCFA qui ont été mobilisé par la direction générale des impôts du Cameroun selon son directeur. Sur un objectif annuel de 1604 milliards FCFA, selon Mopa Modeste Fatoing les trois mois restant au titre de cet  exercice budgétaire permettront à son équipe d’atteindre le montant prévu.

Dans cette répartition fiscale, la région du Sud aura contribué à ce stade de 3.3 milliards FCFA, dépassant selon le patron des impôts au même titre que les autres centres régionaux l’objectif qui lui était assigné. Il était alors question de délocaliser ces assises, ceci pour renforcer les liens avec les services opérationnels et d’apprécier l’engagement  dont ils font preuve, dans leurs missions de mobilisation des recettes fiscales au titre des 09 premiers mois de l’exercice. 

Ces bonnes performances tiennent selon le patron des impôts pour l’essentiel des reformes menées par l’équipe de la direction générale des impôts avec l’appui des autorités. Entre autre, la réforme d’assainissement du fichier des contribuables,  celle des services, ainsi que la reforme des procédures de paiement des impôts et taxes.

Le dernier objectif pour cet exercice  budgétaire assigné à la direction générale des impôts pour ce 4ème trimestre reste de 415 milliards FCFA.  Pour le gouverneur de la région du Sud Jules Marcelin Ndjaga par ces résultats, c’est toute la région du Sud fiscal qui est honorée.

En ouvrant les travaux, le gouverneur a recommandé aux participants le sens de responsabilité, qu’ils soient des patriotes et qu’ils fassent une évaluation sans complaisance des performances de leur service.

Le patron de la région du Sud  reconnait que l’administration fiscale est un maillon essentiel dans la chaîne de mobilisation des ressources qui alimente le budget de l’état. Budget à travers lequel, les producteurs agropastoraux peuvent bénéficier des appuis des pouvoirs publics, et bien le financement d’autres projets de développement pour le bien-être des populations pour ne citer que ces deux exemples. 

La direction générale des impôts veut bien à cet effet maintenir le cap pour boucler en beauté son exercice, elle devra s’appuyer sur certains leviers à savoir : la consolidation des reformes d’élargissement et de sécurisation de l’assiette fiscale, en poursuivant l’assainissement du fichier des contribuables.

Le renforcement de la reforme des droits d’accises et le relèvement du taux de l’acompte mensuel de l’impôt sur le revenu. Le renforcement des actions d’apurement des arriérés fiscaux  selon le directeur, une campagne de recouvrement  desdits arriérés est en cours depuis le début de ce mois d’octobre. 

Egalement le renforcement du contrôle de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en collaboration avec l’administration des douanes.  Le contribuable apprécie bien ces reformes fiscales, mais reste bien sur sa soif.

Un ayant requis l’anonymat affirme qu’il n’a jamais connu comment son impôt est calculé, il est juste informé qu’il doit payer tel moment et il paie. Parfois certains commis des impôts arrivent dans leurs commerces pour la cause, sans explications aucunes les affectent des montants. Il souhaiterait que d’amples informations les soient de temps en temps données car, ils ne sont que des « petits » commerçants et des experts en fiscalité.

 

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